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Croiser le bel inconnu tous les matins, à mon travail : ces derniers temps, c’était le moment sublime de ma journée.

Je traversais le hall en direction des ascenseurs aussi vite que me le permettaient mes hauts talons, sinuant entre des échelles et des ouvriers qui réparaient le système électrique du vieil immeuble de bureaux. Réglé comme une horloge suisse, le mystérieux brun arrivait devant les cabines à 8 h 20 précises. Il n’y manqua pas non plus ce jour-là. Je me frayai un chemin dans la file afin de me rapprocher de lui aussi discrètement que possible et fixai les portes en faisant mine de ne pas l’avoir remarqué. Ce n’était pas un jeu, même si ça y ressemblait parfois. Les hommes aussi beaux que lui n’avaient jamais franchi les limites de ma sphère d’influence, ce n’était pas maintenant que ça allait changer.

Pour autant, une fille a le droit de rêver, non ?

Les portes coulissèrent et je me glissai à l’intérieur avec la petite troupe de ceux qui patientaient, puis m’assurai qu’on avait appuyé sur le bouton de mon étage. Le bâtiment ancien – historique, préféraient dire certains – était en pleine réhabilitation. On rénovait, on modernisait. Toutefois, les ascenseurs étaient encore de la vieille école. Plus petite et plus lente que ses contemporaines, la boîte de conserve dans laquelle je me trouvais n’en accomplissait pas moins son boulot et grimpait les étages péniblement et en grinçant.

Je repositionnai mon sac sous mon bras tout en jetant à l’inconnu un regard à la dérobée. Son regard croisa le mien. Mince ! Avait-il remarqué que je le fixais ? Rouge comme une pivoine, je lui tournai le dos, face aux portes, lesquelles s’ouvrirent pour dégorger une bande de gens sur leur palier. Il me restait encore onze niveaux à gravir. J’avais un poste d’intérimaire – saisie de données ! – chez Hamilton Industries. Si l’entreprise occupait la plupart des étages supérieurs, mon bureau exigu et moi-même étions relégués dans un coin reculé, quelque part au quatorzième.

Le look BCBG en costard-cravate m’avait toujours plu, et le beau brun portait chaque jour des costumes impeccablement taillés sur mesure, qui coûtaient sans doute plus cher que mon maigre salaire mensuel. Tout en lui respirait la bonne société, bien loin de mes origines – ce qui ne m’empêchait pas de fantasmer sur lui. Il habitait mes rêves, son visage était celui sur lequel se fermaient mes yeux le soir quand je me couchais. N’ayant eu entre les cuisses rien qui ne soit animé par des piles depuis plus d’un an, mes délires étaient un peu osés. Sur le moment, je m’accordai la liberté d’y repenser, et un sourire béat étira lentement mes lèvres. Vu mon degré de frustration, il ne m’en fallait pas beaucoup pour démarrer au quart de tour… une petite image mentale où j’étais plaquée contre un mur et subissais les derniers outrages… Waouh !

Les occupants continuaient de débarquer, l’ascenseur de reprendre sa course haletante. Soudain, je m’arrachai à ma rêverie en me rendant compte que j’étais seule en compagnie de l’inconnu. Pour la première fois depuis que j’avais commencé à travailler ici. Me raclant la gorge avec nervosité, je lissai ma jupe fourreau de ma main libre et m’exhortai à respirer. Une boule de désir durcissait dans mon ventre, alimentée par une ribambelle de pensées plus libertines les unes que les autres. Cette cabine d’ascenseur était-elle équipée de caméras ?

Tout à coup, je perçus un froissement discret derrière moi, puis un avant-bras musclé surgit près de ma hanche et enfonça le bouton rouge de l’appareil. Ce dernier s’arrêta aussitôt et, avant que j’aie pu prononcer un mot, deux bras apparurent autour de ma tête tandis qu’une voix grave murmurait à mon oreille :

– Je vous croise tous les matins dans cet ascenseur. À quoi jouez-vous ?

La stupeur m’ayant réduite au silence, je ne pus que cligner des yeux. Fallait-il que je me pince ? Se produisait-il vraiment quelque chose dans mon existence terne et banale ?

Un corps dur me pressa contre les portes de la cabine. Le contact du métal froid contre mes tétons soudain érigés et sensibles m’arracha un léger soupir.

– Qu’est-ce que… commençai-je.

Pour immédiatement oublier ce que je m’apprêtais à dire, car un long membre tumescent venait de se coller à ma hanche…

– Je sens votre excitation, gronda l’inconnu avec des intonations feutrées qui me nouèrent l’estomac. Chaque matin, vous entrez dans cet ascenseur et je renifle ce à quoi vous aspirez.

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La journée fut longue.

Je parvins à grand-peine à remplir mon quota de dossiers à archiver. Au moment de partir, j’envisageai de descendre à pied les quatorze étages avant de me résoudre à emprunter l’ascenseur. Bien sûr, je pris soin de vérifier qu’il était vierge de tout inconnu trop séduisant. Tandis que la plupart des gens se dirigeaient vers les taxis garés devant l’entrée du rez-de-chaussée, j’empruntai un raccourci par le garage en sous-sol. Seuls les cadres supérieurs y avaient une place réservée, ce qui n’était bien sûr pas le cas des intérimaires comme moi – encore aurait-il fallu qu’ils possèdent une voiture. Mais c’était le chemin le plus rapide pour gagner la station de métro, à deux rues de là, et personne ne m’avait signalé qu’il était interdit d’y passer.

Une fois la volée de marches dévalée, j’émergeai dans l’air frais du parking. Des crissements de pneus résonnaient dans la structure à plusieurs niveaux, mais je ne vis pas un chat dans les parages, que des rangées de voitures. La morsure du froid annonçait une chute de température dès le coucher du soleil. Me frottant les bras pour me réchauffer, je regrettai de ne pas avoir pris de gilet et j’accélérai le pas vers la sortie et la cahute du gardien. On avait beau être à la fin du printemps, ces derniers jours avaient été plus frisquets que d’habitude.

Soudain, quelqu’un me saisit le bras et me tira sur le côté. Une main fut plaquée sur ma bouche avant que j’aie eu le temps d’émettre un son. Je fus traînée dans une sorte de recoin sombre, à moitié caché du reste du garage et qui servait d’emplacement pour les motos. Je me débattis, mais l’emprise des bras était trop forte, pareille à un étau d’acier.

– Je vous avais bien dit qu’on se reverrait.

Je reconnus aussitôt la voix grave et maintenant familière. Elle avait résonné dans mon crâne toute la sainte journée, rythmant des images coquines que j’avais essayé en vain d’oublier.

Une vague de soulagement me submergea, très vite suivie par une colère décontenancée. Pourquoi n’avais-je pas peur de ce type ? Agacée par ma propre bêtise, je plantai mon talon dans son tibia. S’il grogna, il ne me lâcha pas pour autant. À la place, il me retourna vers le mur en béton glacé et m’y plaqua. Son corps se colla à mon dos, ses mains emprisonnèrent les miennes.

– Résistez, murmura-t-il à mon oreille, j’adore ça

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N’ayant eu entre les cuisses rien qui ne soit animé par des piles depuis plus d’un an, mes délires étaient un peu osés.

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- Vous avez bien dit que vous aviez toujours votre passeport sur vous, non ?

Je tressaillis, décontenancée par sa question.

- Euh, oui.

Il acquiesça, comme si cela résolvait tous nos problèmes.

- Excellent. Vous m'accompagnez donc aujourd'hui.

Médusée par cette révélation, je me désaltérait encore un peu.

- Où donc ? demandais-je.

- A Paris. Nous partons dans une heure

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"Pour autant, une fille a le droit de rêver, non ?"

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Je me raidis de surprise, tandis que les stridences me parvenaient à travers la brume hébétée qui m'enveloppait. Le désir céda la place à la honte, et je poussai sur mes mains pour me libérer. L'étranger s'écarta et me rendit mon espace vital avant d'appuyer de nouveau sur le bouton rouge. L'ascenseur redémarra avec un soubresaut pendant que je remettais vivement de l'ordre dans ma tenue.

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"Sortir avec un garçon n'avais jamais été mon fort, et c'était le cadet de mes soucis à ce stade de ma vie."

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Le look BCBG en costard-cravate m’avait toujours plu, et le beau brun portait chaque jour des costumes impeccablement taillés sur mesure, qui coûtaient sans doute plus cher que mon maigre salaire mensuel. Tout en lui respirait la bonne société, bien loin de mes origines – ce qui ne m’empêchait pas de fantasmer sur lui. Il habitait mes rêves, son visage était celui sur lequel se fermaient mes yeux le soir quand je me couchais. N’ayant eu entre les cuisses rien qui ne soit animé par des piles depuis plus d’un an, mes délires étaient un peu osés. Sur le moment, je m’accordai la liberté d’y repenser, et un sourire béat étira lentement mes lèvres. Vu mon degré de frustration, il ne m’en fallait pas beaucoup pour démarrer au quart de tour… une petite image mentale où j’étais plaquée contre un mur et subissais les derniers outrages… Waouh !

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Les occupants continuaient de débarquer, l’ascenseur de reprendre sa course haletante. Soudain, je m’arrachai à ma rêverie en me rendant compte que j’étais seule en compagnie de l’inconnu. Pour la première fois depuis que j’avais commencé à travailler ici. Me raclant la gorge avec nervosité, je lissai ma jupe fourreau de ma main libre et m’exhortai à respirer. Une boule de désir durcissait dans mon ventre, alimentée par une ribambelle de pensées plus libertines les unes que les autres. Cette cabine d’ascenseur était-elle équipée de caméras ?

Tout à coup, je perçus un froissement discret derrière moi, puis un avant-bras musclé surgit près de ma hanche et enfonça le bouton rouge de l’appareil. Ce dernier s’arrêta aussitôt et, avant que j’aie pu prononcer un mot, deux bras apparurent autour de ma tête tandis qu’une voix grave murmurait à mon oreille :

– Je vous croise tous les matins dans cet ascenseur. À quoi jouez-vous ?

La stupeur m’ayant réduite au silence, je ne pus que cligner des yeux. Fallait-il que je me pince ? Se produisait-il vraiment quelque chose dans mon existence terne et banale ?

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- Quel genre d'assistance personnelle ? demandais-je.

- Tout ce que je voudrai.

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