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- Ashton ! Pour une fois je suis sérieuse !
- Justement, ça me fait paniquer... réplique-t-il gravement. Dieu sait jusqu'où nous pourrions aller si nous étions sérieux et honnêtes l'un envers l'autre plus de quelques minutes ?
Afficher en entier- C'est quoi ces chaussettes ? demande-t-il en observant mes orteils dépareillés.
Je hausse les épaules.
- C'est la faute des lutins. Ils me piquent mes chaussettes.
Il me regarde comme si j'étais folle.
- Quels lutins ?
- Les lutins voleurs de chaussetttes.
Il ricane.
- ça n'existe pas.
- Bien sûr que si. Ne me dis pas que tu as toutes tes chaussettes par paire ?
- Bien sûr que si.
- Menteur ! je m'écrie. C'est statistiquement impossible ! Personne n'est épargné par ce fléau !
Afficher en entier- Oh ! Qu'il est mignon ce petit chat ! s'exclame-t-elle en se penchant pour le caresser.
Petit ? Il est gras comme un cochon ! Je suis presque certaine qu'il rackette les chats du quartier pour leur voler leurs croquettes !
Afficher en entier- Bravo, le mensonge est une très bonne option même si des tas de parents essaieront de te faire croire le contraire.
- Ma soeur m'a demandé d'utiliser la communication non violente.
- Foutaises ! marmonne-t-il. J'ai essayé. Cela ne marche pas sur les adolescents.
Afficher en entier- Il a réclamé une liste de ce qu'il n'avait pas le droit de faire alors j'ai fait la liste ! je répète.
- Ben heureusement que t'as pas eu plus d'une heure devant toi, tu lui aurais marqué toutes les positions du Kâmasûtra, se gausse Tabara.
- Elle aurait mieux fait de lui filer le bouquin ! renchérit l'autre traître.
Afficher en entier- Ahhh, j'ai compris ! Tu as des problèmes pour la lever ! Promis, boss ! Bouche cousue !
- Mais bordel ! Arrête ! proteste-t-il.
Afficher en entierQuand on ment, le secret c'est de ne jamais avouer, même sous la torture. J'ai appris ça grâce à ma nièce de treize ans. Elle est absolument fabuleuse : elle est capable de vous faire croire qu'elle n'a pas touché à un objet alors même que vous venez de la voir faire. Elle est mon sensei.
Afficher en entier- Fais comme bon te semble, je le nargue. Ton portable vibre toujours.
- Tu sais très bien ce qui est en train de "vibrer".
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
Afficher en entierEn pensant aux tiroirs, je décide de les fouiller. J'ouvre le premier. Il contient un agenda, un cahier à spirale, du scotch et d'autres trucs aussi intéressants. Je m'attaque au deuxième et y trouve des dossiers. J'attrape celui qui se trouve sur le dessus de la pile, l'ouvre et tombe sur un post-it rose fluo où il est écrit en gros : "C'est moche de fouiller ! Bosse pour changer !"
Maudit Kaa !
Afficher en entierJ'ai une théorie : le monde du travail n'est qu'une transposition des jeux romains. La société est une arène et les employés sont divisés en plusieurs catégories :
1) Les spectateurs : ceux qui viennent pour l'excitation du combat et de la mise à mort. Parmi eux, il y a ceux qui font semblant d'être dégoûtés par le spectacle, mais qui ne le louperaient pour rien au monde. Il y a ensuite ceux qui ne se cachent pas de prendre un pied monstrueux.
2) Les gladiateurs : ceux qui essaient de se battre pour survivre et qui doivent parfois le faire aux dépens de la vie des autres. Ils sont prisonniers de l'arène jusqu'à leur mort ( ou leur licenciement ).
3) Les animaux : là, ça se complexifie. On recense énormément d'espèces dans cette catégorie : des lions, des tigres, des panthèeres, des ours, des éléphants et des oiseaux plus ou moins exotiques. Eux, ils sont là pour faire sensation. Sauf les félins : ils sont là pour vous bouffer.
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