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Oui, conclut-elle, il saurait promouvoir tout ce qu’on voudrait, depuis les compagnies bancaires jusqu’aux automobiles ou aux réfrigérateurs. Et elle se précipiterait pour acheter ainsi que toutes les autres femmes d’Amérique.
Afficher en entierElle eut du mal à ne pas dévorer des yeux l’homme aux cheveux blond foncé en broussaille. Les traits puissants de son visage ovale n’étaient pas beaux, au sens classique du terme mais elle aurait parié qu’il ferait un malheur s’il figurait un jour en couverture d’un magazine.
Afficher en entierL’inconnue avait des yeux verts qui luisaient comme un lac profond, une peau couleur de miel et une luxuriante chevelure rousse qui le rendit curieux de savoir l’aspect qu’elle aurait après plusieurs heures d’amour fou.
Afficher en entierCharles Tate se retourna dans un sursaut. Ses yeux s’écarquillèrent à la vue de la jeune femme qui se tenait là, rompant la paix vespérale non seulement de sa voix mais du seul fait de sa présence. Si elle s’était matérialisée sous ses yeux, molécule par molécule, il n’aurait pas été plus stupéfié. Dans cette salle à manger de style victorien, elle détonait fabuleusement.
Afficher en entierLe tee-shirt et le jean étroit qui le moulaient révélaient un corps et notamment de petites fesses sublimes, ce qui accéléra les battements de son cœur. À sa surprise, elle sentit ses paumes devenir moites.
Afficher en entierMélissa consulta sa montre. Elle avait horreur de perdre du temps. Les comprimés ne calmaient pas encore sa douleur à l’estomac. Il fallait qu’elle songe à manger quelque chose.
Afficher en entierDocile au signal sonore, elle tendit le bras par la vitre ouverte et saisit son sac de cuir noir Chanel sur la banquette arrière. Elle en tira un flacon d’une spécialité contre les gastralgies et lança deux comprimés dans sa bouche. Puis elle logea la chaînette dorée sur son épaule et partit vers la porte d’entrée.
Afficher en entierAvec un soupir de regret pour cette époque bénie qui ne reviendrait plus, la jeune femme revint à la réalité, consulta sa montre et arrêta l’alarme insistante.
Afficher en entierDans le crépuscule éthéré de l’Alabama, Mélissa Laney sortit de sa vieille Ford familiale couverte de poussière. Elle respira à pleins poumons l’air au parfum de rose, de jasmin et de glycine qui lui rappelait de paresseuses journées d’été et de douces nuits de sommeil.
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