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Elle s’agenouille sur le petit tabouret, à ses pieds. Je retiens mon souffle de nouveau. Oh mon Dieu ! Une autre femme est en train de caresser le sexe de mon mari pendant que je regarde ! Je suis terrifiée, euphorique, excitée et folle de jalousie… Tout cela à la fois. Qu’est-ce que j’ai fait ? Je prends soudain conscience que ce « cadeau » est emballé dans une boîte de Pandore. Plus rien ne sera jamais pareil entre Evan et moi, et la question est : Qu’est-ce qui va changer entre nous ?
Elle pose les mains sur les cuisses d’Evan et le masse en remontant vers les hanches. Comme elle est toujours agenouillée devant lui, on dirait une ancienne prêtresse, rendant un culte à un immortel — un Dieu. Je suis sûre que cela est voulu. Et Evan ressemble en tout point à un Dieu : détendu, allongé, acceptant facilement cet hommage, attendant une délivrance surnaturelle qui lui permettra de monter au ciel. Quand elle finit par glisser la main autour de son sexe, Evan gémit et se cambre avec un tel abandon que j’ai peur qu’il ne perde complètement la tête. Sa réaction totalement désinhibée nous affecte toutes les trois — Fabienne retient son souffle, je mouille ma culotte et Melissa gémit doucement dans un coin. La tension sexuelle qui règne dans la pièce est électrisante.
— La plupart des femmes pensent qu’il n’y a qu’une seule façon de toucher le sexe d’un homme, poursuit Fabienne, rompant le charme. Mais elles passent à côté des points les plus sensibles. Comme celui-ci…
Elle tourne doucement autour de son gland, s’arrêtant sur le frein. Le corps d’Evan semble presque onduler tandis qu’elle caresse ce point de façon rythmée.
— Ensuite, dit-elle en ajustant sa position, si vous prolongez cette caresse jusqu’au bas de la verge, avec juste ce qu’il faut de pression, dit-elle en poursuivant sa démonstration, une sensation très douce commence à se développer dans l’espace situé entre le pénis et le sphincter, qui devra être libérée pour que l’aura reste alignée.
Si Fabienne n’avait prononcé ces mots d’une voix suave, son discours aurait pu sembler d’une froideur clinique. En fait, c’est le mélange entre son côté détaché et intime qui rend Fabienne si sexy.
— Cela ne vous dérange pas si je touche votre anus ?
Je frémis. Cette partie de l’anatomie n’a jamais été au menu de nos ébats — surtout en raison de ma pudeur plutôt que de celle d’Evan, même s’il n’a jamais insisté.
— J’ai confiance en votre expertise, répond Evan avec un sourire imperceptible.
— Parfait, dit-elle d’une voix traînante.
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