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Extrait ajouté par tek 2018-04-10T12:19:29+02:00

D'une chiquenaude, le chevau-léger fit choir une oublie de l'étal couvert de sucreries. Il la ramassa et la présenta au marchand. Quelques copeaux de bois s'étaient agglutinés au miel.

- Mangez-là et je fais mettre la filette aux fers.

- Mais que...

- Mangez, vous dis-je. Si vous estimez que cette enfant vous a dépouillé de votre propriété, alors, sous considérez également qu'une fois tombé au sol, votre gâteau est toujours bon à déguster et à vendre. Votre bien ne vous tente-t-il pas ?

L'homme piqua du nez, vaincu. Personne ne se risqua à rire.

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Extrait ajouté par tek 2018-04-10T12:18:57+02:00

Comme à son habitude, Henri IV, le justaucorps dégrafé et les grègues enfilées à la diable, arpentait l'allée à grandes enjambées, son ratier favori sur les talons. Le comte de Cheverny, chancelier du roi, trotti­nait près de son maître en prenant garde de se tenir toujours un pas derrière lui. «De bons jarrets et du souffle, voilà vos meilleurs alliés pour assister le roi», l'avait averti d'Épernon à son entrée au service du nou­veau monarque français, quatre ans auparavant. Réveillé dès potron-minet et encore amolli de sommeil, le vieil homme éprouva une fois de plus tout le bien-fondé de ce conseil et pesta contre sa gourmandise : il n'avait pas su résister, la veille au soir, à ce satané ragoût de sanglier. Et c'est les jambes lourdes et la respiration hachée qu'il devait suivre le train d'enfer imprimé par le souverain. À sa gauche, Maximilien de Béthune, le fier baron de Rosny, lui jeta un regard en coin, la mine narquoise. L'insolent compagnon d'armes du roi, rompu aux exercices et aux fatigues de guerre, pouvait pour sa part galoper sans effort. Que lui coûtait donc cette promenade à la fraîche, dans le parc de Fon­tainebleau, lui qui, de surcroît, se trouvait dans la fleur de l'âge ? Le comte de Cheverny détestait le visage du baron, un visage intelligent, bien trop à son goût. Plus encore, il haïssait l'éclat et l'assurance qu'il dégageait. À la première occasion, il rabattrait la superbe de cet arrogant et lui ferait payer son oeillade. Quant au vieux conseiller d'État, le sieur Nicolas de Neufville de Villeroy, il déambulait d'un bon pas, impassible, sans donner l'air de peiner pour caler son allure sur les foulées nerveuses d'Henri IV. Pourtant, ne passait-il pas le plus clair de son temps, et parfois des nuits entières, dans son cabinet, courbé sur les dépêches et les comptes rendus à rédiger ? Comment cet homme chétif s'y prenait-il pour soutenir sans sourciller cette cadence de feu ?

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