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Extrait ajouté par smarttille 2015-02-02T14:03:00+01:00

- Je suis enceinte, parvint-elle à articuler.

- Suis-je censé vous féliciter?

- Et c'est vous le père?

Le regard de Max s'assombrit.

- Nous savons tous deux que cela est impossible. Vous ne tenez peut-être pas la liste de vos amants, mais je puis vous assurer que ma vie n'est pas à ce point dissolue que j'en oublie le nom de mes partenaires.

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Extrait ajouté par Underworld 2019-09-20T02:20:42+02:00

** Extrait offert par Maisey Yates **

1.

— Oh non, pas maintenant ! murmura Alison Whitman en posant une main sur son ventre dans l’espoir de chasser un haut-le-cœur.

Les nausées, déjà difficiles à supporter au saut du lit, étaient éprouvantes lorsqu’elles duraient toute la journée et, en ce moment précis où elle s’apprêtait à annoncer à un homme qu’il allait être père, elles étaient tout simplement infernales.

Alison stoppa la voiture devant un grand portail séparant l’imposant manoir du reste du monde. Elle ne connaissait le propriétaire que de nom, mais visiblement il venait d’un autre milieu qu’elle.

Elle écarquilla les yeux lorsqu’elle vit un homme en costume sombre et lunettes noires sortir et s’approcher de sa voiture. Max Rossi faisait-il partie de la mafia ? Qui pouvait bien avoir besoin d’un agent de sécurité dans un endroit aussi isolé de l’Etat de Washington ?

L’homme lui fit signe de baisser sa vitre et elle obtempéra, gênée de devoir le faire manuellement, car sa voiture n’avait rien d’un modèle récent possédant toutes les options.

— Vous avez besoin d’un renseignement, madame ?

Il avait l’air aimable et poli, mais elle devina que sa main droite partiellement dissimulée par sa veste de costume devait tenir un revolver.

— Non, je cherche M. Max Rossi. C’est l’adresse qui m’a été donnée.

— Je suis désolé. M. Rossi ne reçoit pas de visiteurs.

— Je m’appelle Alison Whitman. Je pense qu’il m’attend.

Le garde sortit un téléphone mobile, parla rapidement dans une langue qu’elle supposa être de l’italien et se retourna vers elle.

— Entrez et garez-vous devant l’entrée, dit-il en déclenchant l’ouverture du portail pour la laisser passer.

Elle eut un sursaut d’inquiétude à l’idée de rencontrer Max Rossi, mais elle avait longuement réfléchi avant de se décider et ne pouvait plus reculer à présent.

Elle arrêta sa vieille voiture devant une très grande bâtisse moderne en partie dissimulée par d’imposants sapins. La nature alentour était magnifique et, comme elle s’aventurait rarement hors des limites de Seattle, elle en apprécia la vue.

Mais le garde se matérialisa subitement à ses côtés et, l’arrachant à sa contemplation, lui attrapa fermement le bras pour la guider jusqu’à la porte.

— J’apprécie ce geste chevaleresque mais je suis capable de marcher seule, ironisa-t-elle.

Il relâcha son étreinte avec un sourire. Elle constata cependant qu’il restait prêt à intervenir. Quand il ouvrit la porte et lui céda le passage, elle eut le sentiment que c’était davantage pour l’intimider que par politesse.

— Mademoiselle Whitman…

Une voix grave et douce la surprit. Elle sentit son estomac se nouer mais pas sous l’effet d’une nausée, cette fois. C’était une impression étrange et inconnue, presque plaisante, que la vue du propriétaire de cette voix étonnante ne fit qu’amplifier. Elle le regarda descendre le large escalier d’un pas rapide, ferme et gracieux.

C’était l’homme le plus séduisant qu’elle ait jamais vu. En plus de son physique parfait, une grande assurance ainsi qu’une forte impression de puissance émanaient de sa personne. Elle fut immédiatement captivée.

Ses grands yeux noirs la fixaient intensément, presque durement.

Son visage lui sembla familier, mais elle ne put imaginer où elle aurait pu le rencontrer. Un tel exemple de perfection masculine ne hantait pas les couloirs du cabinet d’avocats bénévoles pour lequel elle travaillait.

Elle prit une profonde inspiration, espérant que cet afflux d’air calmerait un peu le malaise qui la tenaillait.

— Oui.

— C’est la clinique qui vous envoie ?

Il s’arrêta devant elle, très droit. Elle dut lever les yeux pour le regarder car il avait au moins une tête de plus qu’elle.

— Oui… Enfin… que vous a-t-on dit exactement ?

Melissa, sa meilleure amie, travaillait à la clinique. Ayant entendu parler de l’erreur commise au laboratoire, et à l’insu de son patron, elle avait immédiatement averti Alison et même proposé de contacter Max elle-même.

— Qu’il s’agissait d’une affaire urgente. Venons-en aux faits, je vous prie.

— Y a-t-il un endroit ou nous puissions discuter en privé ? demanda-t-elle en regardant l’immense hall d’entrée.

La maison sans nul doute comportait suffisamment de pièces où s’asseoir et parler. L’idée d’être seule dans un espace clos avec cet inconnu ne l’enchantait pas, bien sûr, mais malgré son envie de s’enfuir, elle devait faire face et affronter ses responsabilités.

— Je n’ai pas beaucoup de temps à vous accorder, mademoiselle Whitman.

La colère s’empara d’elle. Elle aussi avait un agenda chargé, et il lui était très difficile de s’échapper de son travail. En prenant l’après-midi pour venir le voir elle avait dû abandonner ses clients.

— Je puis vous assurer que mon temps est précieux aussi, monsieur Rossi, rétorqua-t-elle froidement. Mais j’ai besoin de vous parler.

— Parlez, alors.

— Je suis enceinte, parvint-elle à articuler.

— Suis-je censé vous féliciter ?

— Et c’est vous le père.

Le regard de Max s’assombrit.

— Nous savons tous deux que cela est impossible. Vous ne tenez peut-être pas à jour la liste de vos amants, mais je puis vous assurer que ma vie n’est pas à ce point dissolue que j’en oublie le nom de mes partenaires.

Alison sentit une bouffée de chaleur lui monter au visage.

— Vous n’ignorez pas qu’il y a d’autres façons de concevoir un enfant qu’en ayant un rapport physique. Je ne travaille pas chez Zoilabs, je suis… leur cliente.

Il se figea et son expression se durcit.

— Allons dans mon bureau.

Elle le suivit jusqu’à une très grande pièce dont le haut plafond était mis en valeur par de superbes poutres de bois naturel. L’un des murs, entièrement vitré, surplombait la vallée. Aussi loin que son regard portait, elle ne voyait rien d’autre que la nature, sauvage et magnifique. Mais cet impressionnant panorama ne suffit pas à la réconforter.

— Une erreur s’est produite à la clinique, dit-elle, le regard fixé sur les montagnes au loin. Une de mes amies travaille au laboratoire. Elle a pensé que… j’avais le droit de savoir. J’ai reçu votre « don » par erreur et votre dossier ne fait pas mention de… test génétique.

— Comment cela est-il possible ?

— On ne m’a fourni aucune explication. Votre échantillon m’a été donné à la place de celui du donneur que j’avais sélectionné. Vos noms se ressemblent.

Max lui lança un regard dur.

— Ce n’était ni votre mari ni votre petit ami ?

— Je n’ai ni l’un ni l’autre. Tout était censé se passer de façon anonyme. Mais ce n’est plus si simple, à présent.

Max eut un sourire ironique.

— Maintenant que vous avez découvert que votre donneur est un homme riche ? Vous êtes venue réclamer une sorte de pension prénatale, c’est cela ?

Alison se révolta.

— Mais pas du tout ! Je suis désolée d’avoir à vous déranger. Vous ne vous attendiez certainement pas à me voir arriver sur le pas de votre porte, mais j’ai besoin de savoir si vous avez fait un test génétique avant de faire un don.

— Je n’ai jamais fait de don, dit-il d’un ton rude.

— Le laboratoire m’a pourtant communiqué votre nom !

La mâchoire de Max se contracta et elle le vit serrer les poings comme s’il cherchait à maîtriser un accès de colère.

— Je ne suis pas allé à la clinique pour un don anonyme, mais pour ma femme.

Alison sentit le sang se retirer de son visage et sa tête se mit à tourner. Maintenant, elle avait réellement envie de tourner les talons et de s’enfuir. Elle avait lu des histoires terribles au sujet de couples concernés par des erreurs et de gens à qui on avait retiré leur bébé. D’un geste protecteur, elle posa une main sur son ventre. Le bébé lui appartenait, même si cet homme en était le père biologique. Elle était sa mère. Aucun juge n’enlèverait un bébé à une mère compétente et aimante. Et la femme de Max ne voudrait sûrement pas d’un bébé qui, de toute façon, ne lui appartenait pas.

— J’ai… J’ai juste besoin de savoir…

Elle prit une profonde inspiration avant de continuer.

— Je suis porteuse saine de mucoviscidose. Les donneurs sont normalement testés afin de déceler tout problème génétique éventuel avant d’être acceptés. Sachant que j’étais concernée par cette question, mon amie a recherché cette information mais elle ne figurait pas dans le dossier.

— Je n’étais pas donneur, expliqua-t-il sèchement.

— Mais avez-vous été testé, monsieur Rossi ?

Elle devait savoir… Voir sa sœur succomber à cette maladie dans son enfance avait été la chose la plus difficile qu’Alison avait endurée. Cet événement tragique avait signé la fin de tout : de sa famille, de son bonheur, de sa foi en l’avenir… Elle devait savoir pour se préparer au pire. Elle ne mettrait pas fin à sa grossesse. Le souvenir de sa sœur et de sa vie courte mais merveilleuse lui était trop cher pour envisager cela. Mais elle avait absolument besoin de savoir.

— Je n’ai pas fait ce test.

Elle s’effondra dans le somptueux fauteuil placé devant le bureau. Ses jambes ne la portaient plus.

— Vous devez le faire, dit-elle. Je vous en prie, c’est tellement important pour moi.

Le cœur battant lourdement, Maximo examina la femme assise face à lui. Il n’avait pas accordé une pensée à cette clinique depuis le décès de Selena, survenu deux ans auparavant. Il avait bien reçu un message de la clinique peu de temps après l’accident, mais l’avait ignoré, n’ayant pas la force de s’occuper de cela. Il n’avait pas imaginé de telles conséquences…

Il allait être père ! songea-t-il en baissant les yeux vers le ventre plat d’Alison. Elle était si mince qu’il était impossible de croire qu’elle portait un bébé, son bébé.

Il imagina aussitôt la jeune femme, un doux sourire maternel sur le visage, berçant un enfant aux cheveux sombres. Cette vision l’emplit d’un désir si intense et si incongru qu’il ressentit une violente douleur à la poitrine. Lui qui pensait avoir réussi à laisser ce désir d’enfants reposer aux côtés de sa femme…

Et voilà qu’en un instant, son rêve redevenait possible. Mais une menace pesait sur son enfant et, soudain, il ne pouvait plus contrôler sa vie, si soigneusement organisée jusque-là. Ce qui lui paraissait important quelques instants plus tôt avait perdu tout sens, et tout ce qui comptait se trouvait désormais dans le ventre de cette étrangère…

Il se ressaisit et annonça :

— Je vais faire ce test sans attendre.

Il n’avait pas prévu de rentrer à Turan avant deux semaines, mais cet examen était prioritaire. Il devait voir son médecin personnel au palais afin éviter que la presse s’empare de la nouvelle. Les journalistes avaient fait assez de dégâts dans sa vie…

— Et que pensez-vous faire s’il est positif ? demanda-t-il à la jeune femme.

Elle regarda ses mains sur son ventre. Des mains fines et délicates, sans bijoux ni vernis. Il imagina leur contact sur son corps, leur blancheur sur la peau sombre de sa poitrine, se sentit tiraillé par un désir subit. Elle était très belle, c’était indéniable, et plus naturelle que les femmes qu’il avait l’habitude de fréquenter.

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Extrait ajouté par chouquette14K 2015-11-03T17:25:07+01:00

— Ainsi, vous aimez les enfants ? demanda-t-il.

— J’ai toujours voulu être mère.

— Mais pas épouse ?

Elle haussa les épaules, et il ne put s’empêcher de remarquer le léger mouvement de sa poitrine.

— Les relations de couple sont compliquées.

— Les relations parents-enfants le sont également.

— Oui, mais c’est différent. Les enfants dépendent de nous. Ils viennent au monde et nous aiment. C’est à nous d’honorer cela, de prendre soin d’eux et de leur rendre leur amour. Dans une relation ou un mariage, on dépend de l’autre.

— Et cela vous pose un problème ?

— Cela suppose une confiance en la nature humaine que je ne possède simplement pas.

Il y avait du vrai dans ses paroles. Selena avait été dépendante de lui et il reconnaissait avoir

échoué avec elle.

— Vous avez donc fait le choix d’être mère célibataire plutôt que de faire face aux difficultés d’une relation ?

Elle fronça les sourcils et ses lèvres pulpeuses formèrent une moue très séduisante.

— Je ne l’avais pas envisagé de cette façon. Mon but était simplement d’être mère.

— Et ce qui nous arrive complique les choses.

— Absolument.

— Est-ce si négatif pour un enfant de grandir avec ses deux parents ?

Elle tourna la tête et regarda par le hublot.

— Je ne sais pas, Maximo. Je ne pense pas pouvoir tout assumer en même temps. Pourrionsnous nous occuper du test et discuter du reste après ?

Il acquiesça.

— Si vous voulez. Mais le moment viendra où il faudra discuter…

— Je sais.

— Ce n’est pas ce que vous aviez prévu. Je comprends. Je n’avais rien prévu de tout cela non plus.

Alison savait qu’il ne faisait pas simplement référence à sa grossesse, mais aussi à la mort de

Selena. Aimer une femme, l’épouser, puis la perdre ; elle imaginait le vide que cela avait dû

laisser dans la vie de Maximo.

Elle ne voulait pas éprouver de sentiments pour lui et, pourtant, sa simple présence déclenchait en elle des réactions qui allaient bien au-delà de tout ce qu’elle avait connu, et cela l’effrayait.

L’émotion n’était pas bonne conseillère.

L’amour ne l’avait jamais tentée. Alison avait été témoin dans son enfance des ravages qu’il peut provoquer. Elle avait vu ses parents se séparer et s’autodétruire. Après le départ de son père et la perte de leur sécurité financière, de nombreux amis leur avaient tourné le dos. Sa mère s’était repliée sur elle-même, la laissant se débrouiller seule.

Elle ne voulait pas se retrouver dans cette situation et refusait de placer sa vie entre les mains d’un inconnu. L’expérience lui avait appris qu’elle devait gérer elle-même son existence, assurer sa sécurité et son bonheur.

Depuis son enfance perturbée, elle avait contrôlé chaque instant de sa vie. Elle avait travaillé

assidûment et ses notes excellentes lui avaient permis d’obtenir des bourses d’études. Ses diplômes en poche, elle avait trouvé un travail et gagné son indépendance. Chaque étape avait ensuite été soigneusement planifiée et orchestrée jusqu’à décider de quand et comment elle deviendrait mère.

Tout cela lui semblait risible, maintenant qu’elle volait en direction d’un pays étranger et en compagnie d’un prince extrêmement séduisant, qui se trouvait aussi être le père non intentionnel de son enfant…

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Extrait ajouté par chouquette14K 2015-11-03T17:24:32+01:00

Pour la plupart des femmes, il représentait le parti idéal, qui leur donnerait accès à un statut et à

une fortune inespérés. Pourtant, Mlle Alison Whitman se comportait comme si attendre son enfant revenait à être condamnée au cachot royal — un endroit qui n’existait d’ailleurs pas au château de

Turan, en dépit de ce qu’elle pouvait penser.

— Votre travail est très important pour vous, demanda-t-il toujours incapable de comprendre comment un enfant allait trouver une place dans l’emploi du temps visiblement chargé de cette femme d’affaires.

— Oui, il l’est. Je suis avocate au tribunal pour enfants. Mon cabinet fait un travail bénévole subventionné par le gouvernement. Le salaire n’est pas énorme, mais j’ai travaillé avant dans un cabinet qui avait pignon sur rue et découvert que ce n’était guère enrichissant de plaider des divorces pour les gens riches et irascibles.

— Donc, vous travaillez pour les enfants ?

Cela ne correspondait pas à l’image qu’il s’était fait d’elle. Il se l’était représentée en avocate mordante et acharnée avec son esprit vif, son intelligence éclatante et sa beauté froide.

— Depuis un an. J’avais déjà pris la décision de devenir mère et ne voulais pas continuer à me démener comme on l’attendait de moi chez Chapman & Stone. Ce genre d’entreprises impitoyables ne me convient pas.

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Extrait ajouté par chouquette14K 2015-11-03T17:22:13+01:00

— Ce n’est pas non plus tous les jours qu’un homme découvre qu’une seconde chance d’avoir un enfant lui est donnée.

— Vous voulez ce bébé ? dit-elle, la voix grave.

— Bien sûr, que je le veux ! Comment pourrais-je renier ma propre chair et mon propre sang ?

— S’il s’agit de fournir un héritier, ne pourriez-vous pas trouver une autre femme pour…

— Assez, s’emporta-t-il. C’est cela que vous pensez ? Que je pourrais oublier que j’ai un enfant dans ce monde ? Que je peux l’abandonner parce qu’il n’était pas prévu ? Pourriez-vous partir aussi facilement ?

— Bien sûr que non !

— Alors pourquoi attendez-vous de moi que je le fasse ? Si cela est si simple, faites ce bébé et donnez-le moi. Vous pourrez toujours en avoir un autre.

— Vous savez bien que je ne pourrais jamais abandonner mon enfant !

— Alors ne vous attendez pas à ce que je le fasse.

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Extrait ajouté par chouquette14K 2015-11-03T17:20:51+01:00

— Je ne sais pas comment l’erreur s’est produite. Mais vous vous flattez en imaginant d’une part que je prendrais la peine de me lier à vous dans le seul but d’avoir de l’argent, et de l’autre que j’ai la moindre idée de qui vous êtes.

Il éclata de rire.

— Ce n’est certainement pas de la flatterie que de penser qu’une personne aussi bien informée et éduquée que vous devrait savoir qui je suis. A moins, bien sûr, que vous ne soyez rien de tout cela.

Alison le fusilla du regard.

— Vous mesurez mon intelligence au fait que je sache ou non qui vous êtes ? Quel ego, monsieur

Rossi !

— J’espère ne pas confirmer votre point de vue sur mon ego, mademoiselle Whitman, mais mon titre officiel est prince Maximo Rossi. Je suis le prétendant au trône de Turan. Si l’enfant que vous portez est le mien, alors, il ou elle est mon héritier, le futur souverain de mon pays.

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