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Or

— La vie, c'est une culotte de misère : on trime comme des malades et qu'est-ce qu'on obtient en retour, hein ? Que dalle ! On crève de faim et le richard qui nous emploie se fout de notre gueule.

Non, non, non, ceci n'est pas tiré d'un discours syndicaliste juste avant de partir en grève, ceci est juste l'amer constat sur la vie que pourraient se faire les trois frères Jewett : Cane, l'aîné; Cob le second et un peu simplet sur les bords; et Chimney, le cadet, le plus teigneux.

Alors, quand papa casse sa pipe et qu'ils savent qu'ils n'arriveront jamais à défricher dans les temps le terrain que le richard du coin leur a demandé de faire, ils décident de changer de vie, de boulot, le tout sans passer par la case Pôle Emploi, bien entendu.

S'ils l'avaient fait, on leur aurait sans doute dit que « Braqueurs de banques en 1917 » n'était sans doute pas un métier d'avenir et qu'il fallait en tout cas une solide expérience. Mais s'ils les avaient écouté, on n'aurait pas eu droit à ce roman et épais.

Voilà ma came préférée : un putain d'excellent roman noir américain qui me fait le plaisir de me montrer plusieurs destinées, plusieurs vies, qui se croisent, qui s'entrecroisent, pour le meilleur ou… pour le pire.

Tous les personnages possèdent un pedigree certain, assez lourd, généralement, et on est souvent face à des bouseux qui n'ont jamais été plus loin que le bout de leur patelin ou face à d'autres qui se sentent plus élevés que le commun des bouseux.

L'écriture de Pollock est sans concession lorsqu'il nous parle des gens, du pays, de leur vie et il nous dresse un portrait brut du Nord de cette Amérique qui vient d'entrer dans le conflit de celle que l'on appelera – erronément – La der Des Der.

L'auteur a même réussi à me faire aimer ce trio de jeunes mecs qui se sont rêvés braqueurs de banque après avoir un peu trop lu l'unique roman des aventures du hors-la-loi Bloody Bill Bucket. Parfois, les lectures, ça n'a pas que du bon.

Certes, du trio, j'ai apprécié Cane, l'aîné, celui qui a le plus de plomb dans la cervelle, le littéraire, ce grand frère dévoué qui regarde à son second, Cob, le pas très futé, le simplet, le gourmand. Cob, je l'ai plus qu'adoré.

Chimney, par contre, c'est une tête brûlée, un mec qui veut en découdre avec tout le monde, baiser des femmes, braquer des banques, baiser, braquer, baiser… et qui à cause de son caractère belliqueux sera l'instrument de biens des ennuis.

Ce que j'aime, chez Pollock, c'est qu'un battement d'aile de papillon, ou le sifflement des balles de révolver, peuvent déclencher, 100 pages plus loin, un tsunami d'événements que tu n'aurais pas vu venir (ou pas oser voir venir).

À une époque où le dernier Tireur a rendu les armes, à une époque où la Frontière est révolue, à une époque où les Temps modernes font leur entrée avec la voiture, nos trois jeunes nous font revivre une épopée digne du far-west, digne d'un western de Sam Peckinpah qui se serait accoquiné avec Tarantino, nous donnant une longue chevauchée à travers les terres désolées de l'Alabama et de l'Ohio.

C'est du brutal, sans concession, sans lumières (enfin, presque sans), les personnages sont tous bien travaillés en peu de mot, la plupart sont des frappadingues, hauts en couleurs, maltraités par la vie, paranoïaques, alcoolos, ignares et j'en passe !

Un roman d'une force incroyable qui, comme un ouragan, a tout dévasté dans mon coeur, ne laissant que des ruines pour mon plus grand plaisir de lectrice. Une fois de plus, j'ai sondé des âmes aussi noires et aussi puantes (pour certaines) que le fond des latrines que Jasper inspecte.

Un roman qui se dévore d'un coup, le souffle court, tant il est bourré d'humour grinçant, de mots crus, de violence, le tout sur fond de misère humaine.

Un roman dont toutes les pièces s'emboitent à la fin, nous donnant un puzzle reconstitué et une vue d'ensemble sur tout le roman.

Un roman qui m'a pris aux tripes, qui m'a fait frissonner de peur pour certains personnages et que je quitte avec regret.

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Commentaire ajouté par Mietje 2017-09-14T10:23:47+02:00
Or

Il s'agit comme toujours d'un très beau livre, une histoire intéressante permettant à l'auteur de signaler en passant les multiples facettes de l'amérique du début du vingtième siècle.Un petit bémol, beaucoup de personnages et à mon âge si je ne le lis pas non stop, je dois parfois retourner en arrière pour me remémorer qui est qui.Très agréable divertissement , envie de continuer à lire ce qui va se passer et surtout on y apprend les divers comportement des américains de cette période.

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Commentaire ajouté par MAIA64 2020-04-22T14:00:23+02:00
Diamant

Un petit bijou riche de personnages hauts en couleurs !

J'adore cette écriture qui sait saisir, à la fois, le tragique et le comique des situations et de l'humanité. Architecture, construction du roman réussis.

Dépaysement garanti !

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Or

J'ai passé un excellent moment avec ce roman : le scénario est plein d'action et de rebondissements , les personnages bien campés et même si le récit est truffé de scènes glauques ou truculentes, il cache une réflexion beaucoup plus subtile sur la justice, les inégalités sociales, les préjugés et la valeur morale des actes. Un roman riche , captivant , que je ne peux que recommander.

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Diamant

On peut lire, à plusieurs reprises, combien ce roman de Donald Ray Pollock est puissant mais, en même temps, quelque peu brouillon, ou confus, parce que difficile à suivre. C'est surprenant, à mon sens, de voir au contraire combien il est maîtrisé ; c'est un labyrinthe de personnages qui s'entrecroisent, certes, mais pourtant il est impossible de se perdre dans les axes des récits tant l'ensemble est sous le contrôle d'un romancier au sommet de sa narration.

Finalement, même si ce sont les hommes et les femmes (et les plus jeunes) qui sont le cœur du récit, j'ai souvent eu l'impression que le personnage principal était une époque, justement, une atmosphère, la pensée et la philosophie générales qui étaient celles qui les menaient il y a tout juste un siècle.

Et donc, quid du récit lui-même ?

C'est un déflagration. Une révélation. Un pamphlet de l'ignominie et de nos vices les plus enfouies, là, pourtant juste sous la surface, qui sont énoncés les uns après les autres au détour d'un paragraphe. Une narration d'une classe folle, des personnages tous traités avec la même empathie, et pourtant un maelström de détails sordides et pourtant tellement humains.

Une déflagration, oui, mais claque à chaque page qui te réveille brutalement, au risque de faire passer les lectures qui vont suivre pour des jolies histoires du soir enrobées dans du papier bonbon. Oui, c'est aussi bon, aussi puissant, aussi essentiel et nécessaire que ça.

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