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Commentaire de MarieFontaine

Vivement l'amour


Commentaire ajouté par MarieFontaine 2011-05-23T16:54:05+02:00

Le livre de Charlie Bregman commence par une phrase raturée. LA phrase raturée, à laquelle on pourrait consacrer une thèse, tant elle promet d’incursions dans le symbolique. Vraiment culotté ! Cet homme-là n’a pas froid aux yeux d’oser d’emblée utiliser l’écriture comme un matériau que l’on peut prendre à bras-le-corps pour le modeler, le découper, le ciseler, le rayer, à la manière d’un poète fourbissant ses vers... Passé le premier moment d’étonnement amusé, on se rend très vite compte de l’importance capitale de cette phrase reniée : elle n’est rien de moins que la « madeleine » de Charlie, dans laquelle il nous demande de croquer avec lui à pleines dents. Nous sommes tous cordialement conviés à une communion des saveurs miraculeusement retrouvées de l’adolescence. D’avance nous savons combien il va être bon de s’y replonger.

Cet ouvrage, après bien des balbutiements d’impatiences amoureuses (projet d’écriture initial), est le premier rendez-vous abouti de Charlie Bregman, écrivain, avec ses lecteurs. Comme pour n’importe quelle première fois, la nervosité est là, se sent dans l’écriture, un peu tendue du début, portée par le désir de bien écrire. Puis les chapitres défilent, une intimité, une complicité, se tissent et l’on découvre un Charlie plus détendu, confiant, qui finit par libérer ses mots pour notre plus grande gourmandise. En cela, je considère Vivement l’amour comme vraiment littéraire, le fond et la forme se mariant à merveille : la première fois amoureuse épouse la première fois scripturale.

Nous voici donc embarqués dans le vaisseau du temps pour un voyage dans le récent passé des années 80, afin de partager avec Charlie les (r)évolutions qui ont pimenté ses quinze ans. Cette incursion se révèlera des plus drôles, l’auteur maniant avec une folle dextérité le comique de situation. Il y joint une fraîcheur de ton digne des meilleurs Pagnol. Immergée dans Vivement l’amour, je me suis notamment souvenue du Temps des secrets de cet auteur provençal que j’apprécie tant. Les époques changent, mais les affres et la fièvre de la première fois demeurent les mêmes.

Ce livre est aussi l’occasion pour Charlie Bregman de dresser une savoureuse galerie de portraits étrangement familiers. Nous avons tous connu les mêmes profs, les mêmes camarades de classe, les mêmes frères et sœurs, ou encore les mêmes parents. L’auteur les ressuscite et les lie dans son récit par une analyse psychologique des plus fines, avec les rapports père-fils en point d’orgue. L’identification est immédiate, l’empathie certaine. Nous retrouvons pour quelques heures, avec beaucoup de nostalgie, quelques fantômes de notre propre passé : la « madeleine » de Charlie flirte joliment avec la magie de l’émotion du temps retrouvé.

Pour finir je vous cite quelques délectables titres de chapitres, à déguster en guise d’apéritif :

Aux sombres blaireaux de l’amer

Les sous-doués en latence

L’embêté en pente douce

A la poursuite de l’amant vert

A caus’ des caleçons

Trois hommes et un lapin

Ils donnent un aperçu du ton général du livre. Vous en voulez encore ? Dans ce cas, invitez-vous à votre tour dans ce jubilatoire opus et ne vous demandez plus « Mais où est Charlie ?» Il est dans chacune des lignes de Vivement l’amour. Il n’attend plus que vous.

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