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"Le voyage n’est rien, si d’abord nous ne sommes requis par le voyageur. Il y faut l’aventure, celle d’un esprit ou d’une sensibilité. C’est peu de dire que nous retrouvons Montesquieu dans ses notes de voyage ; nous y apprenons à le mieux connaître."
Ainsi nous avertissait Marcel Arland, dans sa préface aux Voyages de Montesquieu publiés chez Stock en 1943. Il est vrai que Montesquieu voyage comme Montaigne : ni feinte, ni complaisance, il suit son inclination sans s’abandonner à l’exotisme, ni aux effets de style. De 1738 à 1731, il parcourt l’Autriche, la Hongrie, l’Italie, puis la Hollande, et enfin l’Angleterre.
En esprit curieux de tout, il s’attache à comprendre, de chaque chose, les tenants et aboutissants. Il s’interroge sur les systèmes de gouvernement. Sans cesse en éveil, il fait l’ascension du Vésuve, descend dans les caves de Heidelberg, s’interroge sur les prostituées de Venise ou les artiste de Florence. Les jésuites le hantent ; le spectacle du crime, de la misère et de la sottise le blesse. C’est en moraliste et en honnête homme qu’il regarde le monde.
Ce journal de voyage – qui s'inscrit dans une série comprenant déjà le Journal de voyage de Montaigne et les Voyages de Flaubert – est divisé en neuf chapitres : Italie, Allemagne, Hollande, Notes sur l'Angleterre, Mémoires sur les Mines, Réflexions sur les Habitants de Rome, Lettres sur Gênes, Florence, et De la Manière Gothique.
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