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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-12-04T20:07:37+01:00

— Tu sais ce qu’il est en train de se dire, hein ? me demanda la ceinture.

— Oh, je l’imagine, répondis-je en mon for intérieur. Il doit certainement me traiter de « salope qui aime les sangsues et qui fiche les jetons ». À moins qu’il ne soit en train de trouver que les signes de ma future transformation sont de plus en plus flagrants.

La ceinture éclata de rire et diffusa une vague de chaleur dans mon ventre et mes joues, avant de porter son attention sur mes entrailles.

— Il doit voir quelque chose que je ne vois pas. Je n’ai remarqué aucun changement.

— Ouais, mais tu n’es pas là tout le temps. Les journées commencent à devenir assez difficiles à supporter, sans toi, Isaac.

— Comme c’est mignon. Ne me dis pas que tu es en train de craquer pour ce vieux fantôme !

Je me fendis d’un large sourire et tournai mon attention vers le paysage qui défilait devant ma vitre.

— Tu es pour ainsi dire mon seul véritable ami, ici. Tu es le seul à ne pas avoir fait mine d’être quelqu’un d’autre, ou à ne pas avoir prévu de me tuer quand tu n’aurais plus besoin de moi. Ça compte, non ?

La ceinture ne me répondit pas immédiatement.

— Tu es la seule personne à m’avoir porté sans avoir émis le moindre jugement sur le sacrifice qui m’a réduit à cette existence. Que tu te transformes ou non, je considère comme un honneur d’avoir passé tout ce temps avec toi.

Ce fut à mon tour de garder le silence. Il était difficile de répondre à cela. Naturellement, il fallut que la ceinture gâche ce moment.

— Et si j’avais l’occasion de reprendre forme humaine, tu serais la première avec qui j’aimerais bien coucher.

— Ça alors, merci.

— Je suppose que tu n’accepterais pas de…

— Même pas en rêve. C’est déjà assez flippant comme ça que tu puisses lire dans mes pensées et mes souvenirs. Il est hors de question que je fasse ça quand je te porte !

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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-12-04T20:15:20+01:00

Quand je posai la main sur sa poitrine, cherchant un battement de coeur qui n’existait pas, il me tint de la même manière que le jour où j’avais pleuré la perte de mon travail, de mes amis et de ma famille, le mois précédent. J’avais l’impression qu’il s’était écoulé une éternité. J’avais le sentiment qu’il respecterait ma décision si je le repoussais. Que ce serait la dernière fois qu’il m’en demanderait tant. Il ne donnait aucun signe de nervosité ni de colère, et semblait au contraire patient. Quand j’inclinai la tête pour mieux le voir, il croisa mon regard avec ses grands yeux noirs surnaturels, posant la main sur mon épaule.

Quel que soit mon choix, je ne pourrais jamais le modifier ni revenir dessus. Notre relation en serait profondément altérée.

Je me penchai pour lui déposer un petit baiser chaste sur la joue.

— D’accord, Royce. Alec. D’accord. Je vous laisse une chance.

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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-12-04T20:04:25+01:00

Dès que j’eus raccroché, je composai le numéro du portable de Royce, que j’avais également mémorisé. Je fus surprise d’entendre une femme me répondre. Avec une voix rauque, comme si elle venait de s’envoyer en l’air. Une voix au sujet de laquelle je n’avais nullement le temps de m’interroger pour le moment. Ce ne sont pas mes affaires. Vraiment pas. Je me le répétai plusieurs fois avant de demander :

— Royce est là ?

— Il est occupé, pour le moment. Qui est-ce ?

Je serrai les dents en la reconnaissant. Le rayon de soleil de Royce en personne.

— Je t’en prie, Jessica, pas de ça avec moi. C’est Shiarra. Il faut que je lui parle. Immédiatement.

— Oh ! Ah, oui. Une minute.

Comme d’habitude, j’avais l’impression qu’« une minute », c’était une éternité dès que je voulais parler au vampire. Contempler l’onde et écouter le bruit monotone du ressac ne m’apaisa nullement. Quand Royce daigna enfin s’emparer du combiné, il me sembla à peu près aussi ravi que moi d’avoir cette conversation.

— Mademoiselle Waynest. Quelle surprise !

— Qu’avez-vous fait de Sara ?

— C’est tout ? Pas de « bonjour » ? Pas de « je suis vraiment désolée de vous avoir renvoyé votre hospitalité au visage et de vous avoir causé tous ces ennuis malgré votre générosité » ? Pas même un « je peux tout vous expliquer, je vous le jure » ?

J’avais l’impression de l’avoir en face de moi, parlant avec les mains, prenant un ton plus aigu pour imiter ma voix. Il m’imitait plutôt bien, d’ailleurs. Si je n’avais pas été si rouge de honte, j’aurais certainement éclaté de rire compte tenu du caractère aussi incongru qu’absurde de la situation.Le fait d’entendre Jessica glousser en arrière-plan n’arrangeait rien. Merde.

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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-12-04T20:13:32+01:00

Je jetai un nouveau coup d’oeil à l’horloge : 15 h 10. Merde, j’avais presque l’impression de remonter le temps, tant il s’écoulait lentement. C’était l’attente, le doute et la perspective de souffrir lors de cette transformation qui me mettaient hors de moi.

Le sac. La ceinture était dans le sac. Je me jetai dessus, oubliant mes blessures et ma transformation imminente, n’y prêtant plus la moindre attention. Mon tee-shirt était maculé de sang… d’un sang étrange. Il était marbré de mucosités noires et claires au milieu du rouge habituel. Rien de ce que j’avais pu lire sur Internet ne parlait de cela.

C’était répugnant, en tout cas. La fièvre aussi était revenue. Quand je refermai la main sur la ceinture, un frisson glacial me parcourut l’échine. Aucune réponse. Oh, merde. Puis cela me revint. Il faisait jour. Inutile de se demander pourquoi elle était inerte. L’esprit y sommeillait jusqu’à la tombée de la nuit. Je la rangeai de nouveau dans le sac en jurant. Merde, j’étais bien trop secouée pour pouvoir réfléchir correctement. J’avais la tête qui tournait, à cause de tout le sang que j’avais perdu, sans aucun doute. Rien ne se passait comme prévu. Je m’éparpillais trop, et la peur m’empêchait de me concentrer.

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Extrait ajouté par Becky07 2015-07-24T12:50:31+02:00

« Quelqu’un avait même posté quelques photos prises au lendemain d’une bataille à laquelle La Carpe et Angus MacLeod, le chef de la sécurité de Royce, avaient pris part, derrière une boîte de nuit, dans les années 1980. Certains restes humains étaient à peine reconnaissables.

La réponse de Royce sur le forum était simple, élégante et faisait froid dans le dos.

On fait tous ce qu’on peut pour protéger les siens. »

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Extrait ajouté par jessika01 2013-12-29T02:26:16+01:00

personne d'autre ne m'avait jamais connue à ce point et ne s’était même donné la peine d'en faire l'effort.

en outre, plus personne ne voudrait de moi. je lui appartenais.

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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-12-04T20:03:09+01:00

Je réfléchis à la question. Puis il me vint une autre idée.

— Comment t’appelais-tu ? As-tu encore de la famille en vie ?

Elle prit le temps avant de me répondre. Je ressentis d’étranges émotions dans mon esprit, dans les profondeurs de mon cerveau, où la ceinture prenait souvent résidence, ce qui me donna des picotements dans la nuque. C’était, comme moi, mais pas tout à fait, une présence étrangère qui, d’une manière ou d’une autre, se sentait chez elle. Elle finit par me répondre, d’une voix plus calme et feutrée que jamais :

— Voilà très longtemps qu’on ne m’avait plus posé cette question.

Cela me donna à réfléchir.

— Désolée. Tu t’en souviens ?

— Isaac. Je m’appelais Isaac Tanner. Trois d’entre nous ont trouvé la mort pour alimenter le sort qui m’a transformé en… ça. Mon père, Abijah, s’est servi de moi pour chercher à se venger et tenter de secourir ma soeur, Cornelia. En vain. Mais, avant de mourir, il est parvenu à me donner à un autre mage. Ils sont tous morts. Tout ce que je connais, ce sont les périodes de sommeil quand personne ne m’utilise, l’esprit de ceux qui me portent, leurs armes, la langue qu’ils parlent, et le désir d’atteindre mon objectif. Je ne rêve pas. Je n’ai pas de corps. Je ne me repose jamais vraiment. Je suis seul, à présent.

À cause de la sensation écrasante de douleur qu’elle dégageait, j’en eus les larmes aux yeux. Je pressai les doigts contre le cuir, même si je savais pertinemment qu’elle ne percevrait pas ce contact, qu’elle n’éprouverait que la même sensation corporelle que moi.

— Désolée. Je suis là, maintenant.

Je détestais déjà Max Carlyle, mais je savais désormais, comme la ceinture, que je ne pourrais trouver le repos que lorsque j’aurais pu venger Isaac et les membres de sa famille.

Je réfléchissais encore à tout cela quand on arriva chez Jack, et quand, au beau milieu de la nuit, on transporta le corps dans une petite embarcation amarrée au quai derrière la maison. Même si j’éprouvais encore une pointe de regret lorsqu’on jeta le cadavre à l’eau, à quelques kilomètres au large, encore ficelé dans sa bâche, et à présent lesté de pierres, je n’avais plus l’impression d’avoir pris la mauvaise décision. Les chasseurs savaient ce qu’ils faisaient. Ils n’éprouvaient ni doutes ni regrets quand il s’agissait d’éliminer des Autres. Moi non plus, désormais

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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-12-04T19:59:24+01:00

Quelle drôle d’idée que d’associer les termes « faible » et « loup-garou ». Inutile de se demander pourquoi Devon m’avait un jour traitée de folle d’avoir approché Chaz de mon plein gré alors qu’il avait son apparence mi-humaine, mi-lupine. Qu’est-ce qui avait bien pu me passer par la tête ?

— Tu ne serais pas la petite humaine de l’alpha ? Qu’est-ce que tu fous ?

Je m’élançai en grondant, lui décochant un coup de poing qui, à mon plus grand plaisir, lui fit perdre son air de dégoût au profit d’une expression de douleur et de surprise. Tandis qu’il reculait en titubant, je refermai les doigts sur sa trachée, le plaquant contre lemur.

— Où est-il, espèce de fils de pute ?

Il hoqueta, cherchant faiblement à me griffer le bras. Je ne ressentis presque aucune douleur.

— Facile, déclara la ceinture, sa voix résonnant dans mon esprit avec une certaine impatience. Trop facile. Il faut qu’on trouve l’alpha. Il le faut.

Je compris qu’elle mourait d’envie de mettre la main sur Chaz pour le défi, pour la mise à mort, et non, comme moi, pour l’empêcher de nuire, tout en me vengeant au passage. Vic tentait de s’exprimer. Je desserrai ma prise, juste assez pour le laisser respirer.

— … Non… Tu ne peux pas…

En le secouant, au point de lui cogner la tête contre le béton couvert de graffitis de l’atelier de carrosserie, je le soulevai jusqu’à ce que ses pieds ne touchent plus terre. Les yeux exorbités, il se mit à suffoquer. Rayonnante, ma ceinture désirait farouchement que j’en termine avec lui en lui broyant la trachée, idée que je parvins tant bien que mal à repousser.

— Tue-le. Il ne mérite pas de vivre.

— J’ai besoin de lui, connasse, ferme-la et laisse moi faire.

Vic me regardait comme si j’étais complètement folle. J’étais certaine d’être passée à ses yeux du statut de « un peu cinglée » à celui de « complètement ravagée ». C’était peut-être le cas. Les dents serrées, je m’adressai de nouveau à lui, résistant de toutes mes forces aux injonctions de la ceinture, qui me pressait de lui rompre le cou.

— Je veux savoir où Chaz se cache. Dis-le-moi. Tout de suite !

Avec un effort supplémentaire, je desserrai suffisamment ma prise sur sa gorge pour le laisser s’exprimer.

— Je ne… je ne te le dirai… pas !

— Parle, chien galeux ! Sauf si tu préfères que je t’arrache une réponse à coups de pieu en argent…

— Jamais ! s’exclama-t-il d’une voix étouffée.

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Extrait ajouté par Ellen-x 2013-12-04T19:53:38+01:00

CHAPITRE PREMIER

Vingt-quatre jours avant la pleine lune.

Les mains agrippées à la pierre froide de la corniche, je m’accroupis en tentant de garder l’équilibre. Le vent violent, chargé de pollution et souillé par la puanteur de l’Hudson, menaçait à tout moment de me faire basculer du toit de l’immeuble, si je n’y prenais garde. Cinq étages plus bas, des gens emmitouflés pour se protéger du froid passaient devant le bâtiment, inconscients de ma présence. Jamais ils n’auraient eu l’idée de lever les yeux. Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis que j’étais partie de chez Alec Royce avec des envies de meurtre. Il m’avait fallu un certain temps pour trouver mon perchoir, et cela faisait presque une heure que j’attendais là, après avoir d’abord jeté un coup d’oeil dans l’appartement, mais ma cible ne s’était pas encore montrée. Je commençais à avoir mal aux mollets, mais je demeurais immobile, tentant de me contenir malgré demeurais immobile, tentant de me contenir malgré mon envie irrépressible de saccager la ville, de tout détruire sur mon passage tant que je n’aurais pas mis la main sur mes cibles.

— Tu es très impatiente, me fit remarquer une voix, dans un recoin de mon esprit, avec un soupçon de moquerie. Attends un peu. Il va bien finir par rentrer chez lui, à un moment ou à un autre.

Je poussai un grognement, qui résonna dans ma cage thoracique.

— Ce que tu peux être susceptible.

— La ferme, dis-je sèchement en me passant les doigts dans les cheveux afin de chasser les quelques mèches rebelles de mes yeux. S’il n’arrive pas bientôt, je n’aurai le temps de rien faire. Le soleil se lève dans moins d’une heure. J’avais escompté que Dillon serait chez lui, pour que je puisse abattre cet enfoiré avant qu’il ait l’occasion de s’en prendre à quelqu’un d’autre. Ou, au moins, pour que je lui mette une raclée si mémorable qu’il y aurait réfléchi à deux fois avant de contaminer un autre humain non consentant.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-09-23T08:55:47+02:00

Je devais trouver un lieu où aller quand le soleil serait levé. Après ma fuite spectaculaire, il était hors de question que je retourne sous la surveillance de Royce. Connaissant le vampire, il m’enchaînerait certainement dans son sous-sol ou je ne sais quoi pour m’empêcher de m’enfuir une nouvelle fois. Il m’était également inconcevable de rentrer chez moi, d’aller chez Sara ou chez mes parents. Arnold accepterait sans doute de me laisser squatter chez lui, mais il en parlerait à Sara, ce qui signifiait que le vampire pourrait aussitôt me localiser. Et ce n’était pas mon intention.

Sans parler du fait que je n’avais pas d’argent pour me rendre à ma cachette théorique durant la journée. Dans ma précipitation pour fuir le quartier général de Royce, je n’avais rien emporté à l’exception de mon matériel de chasse. J’y avais laissé mon sac et mes vêtements.

Si je restais suffisamment longtemps en vie, il allait falloir que je m’efforce de préparer un peu l’avenir.

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