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N'étant pas spécialement attirée par Alphonse Daudet depuis que que j'ai lu "La chèvre de monsieur Seguin", je reconnais que le titre " Wood'stown" m'a intriguée.
Alphonse Daudet était-il visionnaire ou faisait-il preuve de bon sens, je l'ignore. Toujours est-il que cette nouvelle donne la part belle à la nature, à la forêt et aux arbres. Des hommes ont déforesté pour construire leur ville mais après les pluies, la sève monte dans les arbres et envahit la ville. C'est une explosion de végétation (qui n'est pas sans me rappeler comme un diable sorti de sa boite, le printemps...)que l'auteur nous narre dans un très joli style, une belle écriture, le tout en huit pages. C'est très court et c'est très beau, cette forêt qui reprend ses droits.
Je conseille cette lecture à tout le monde. Et puis surtout, la fuite des habitants en bateau connaît une fin surréaliste qui m'a beaucoup plu.
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