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- Voila donc pourquoi il n'y a pas tant de pirates français sur les mers ! s'exclama-t-il. Nul besoin de courir le monde pour vous moquer de l'autorité. Vous le faites très bien de chez vous. Je me sens déjà chez moi, ici !

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Dans un coin du cimetière, la vieille Césarine arrachait des mauvaises herbes sur les tombes. Un peu au hasard. L’histoire racontait qu’elle était tellement âgée que ses parents reposaient sous un dolmen, comme c’était la coutume aux temps anciens. Césarine ne parlait jamais. À personne. Même pas au curé. Elle m’a tendu une poignée touffue pleine de terre. « Bon pour la soupe », m’a-t-elle dit avec une intonation étonnamment fraîche et aiguë. Elle s’est essuyé la main sur mon torse, a fait un signe de tête vers la traînée brunâtre qu’elle y avait laissée. « La terre des morts, tu l’emmènes avec toi. Toujours. Partout. » Et elle est repartie entre deux sépultures de sa démarche de cheval de trait.

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« Non, m’avait-il dit en brandissant la missive, cela te concerne. Voilà dix-huit ans que je m’occupe de toi. Tu es grand et fort, ce qui peut être utile, certes. Tu es surtout bien éduqué, tu parles français, tu sais le lire et l’écrire. Grâce à une amie très chère, qui me fait l’honneur de venir souvent se recueillir dans cette église, tu peux même parler anglais. Tu sais compter puisque tu t’occupes des deniers du culte et de nos petites affaires. Il est temps que tu t’accomplisses. Tu pars demain. »

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Un roucoulement et la voix – désormais très basse – du prêtre en litanie : le « raffermissement » suivait son cours. Tout cela allait me manquer. Il allait me manquer. L’église et ma toute petite chambre, ces pierres froides réchauffées au lichen, les pièges à souris désespérément inoffensifs sur le sol en terre battue, mes draps et leur odeur de sac à voile, cette porte qui semblait laisser passer plus de bruit et de vent fermée qu’ouverte… Tout me manquerait !

Je le lui avais dit ce matin en me réveillant. Il avait souri avec la tendresse de celui qui se penche sur son enfant. « Sois fidèle à toi-même, et tout le reste t’accompagnera. » Son regard devenait-il plus brillant, humide ?

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Gwenaël parlait en français maintenant, presque sans un mot de chez nous. Un signe : les digues de la bienséance et de la bonne éducation allaient céder. Les confidences se feraient bientôt moins spirituelles… dans un autre lieu. Juste derrière la sacristie, une toute petite pièce étrangement meublée d’un lit, de quelques ouvrages et de peu de chandelles. La sans crucifix sur le mur.

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La voix tombait dans les graves, alternait chuchotements et éclats, balançait entre français et breton… Elle trébuchait sur les pierres de l’église, glissait sous les vieux bancs en chêne des travées, polis par les ans et des générations de séants de rombières, et revenait se nicher dans une alcôve, près de la chaire. J’en savais la mélodie par cœur. Le recteur de Carnac tenait confesse. Avec une dame. Et si j’en croyais les vocalises développées par celui qui m’avait élevé, l’invitée devait être, au choix, rétive ou très jolie. Peut-être les deux…

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