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-On va d'abord te ramener à la maison, soufflais-je. Je trouverais ensuite un moyen d'aider Lila.

La boule qui c'était formée dans mon ventre quand Lila nous avait quittés se dissipa. J'allais la retrouver, même si ça devait me prendre des années.

J'étais douée pour trouver des joyaux, et Lila était l'un des plus beaux trésors sur lesquels j'étais tombée.

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Je levai une main et passai le bout de mes doigts sur sa tête.

— C’est une super idée, Lila. J’ai l’impression de te connaître depuis des années.

— Moi aussi, chuchota-t-elle. Je t’aime bien, Zam. Et pas juste parce que tu m’as sauvé la vie. Tu représentes ce que je veux être. Courageuse et féroce, même si tu n’es pas le plus imposant des êtres surnaturels.

Je souris, légèrement attendrie, mais le moment passa rapidement quand mon regard se perdit au loin tandis que je pensais aux épreuves qui nous attendaient. Nous entamions à peine notre périple, loin de la maison, au fin fond du territoire ennemi.

— Bien qu’elle soit toute menue, elle est féroce, chuchotai-je.

— Shakespeare, releva Lila en hochant la tête. J’ai toujours adoré cette réplique.

Je me mis à rire. Un dragon qui connaissait Shakespeare ?

— Qu’est-ce que tu penses de celle-ci ? « L’enfer est vide, tous les démons sont ici. » Ça vient de quelle pièce ?

— Oh, je t’en prie. C’est facile. La Tempête. À ton tour ! « Ce n’est pasdans les étoiles que se tient notre destin, mais en nous-mêmes. »

Elle me lança ce défi tout en descendant de mon épaule pour s’installer sur la nuque de Balder, face à moi et un grand sourire aux lèvres.

— C’est une citation inspirée d’une réplique de Jules César, répondis-je en la pointant du doigt.

Nous continuâmes ainsi à nous envoyer des répliques pendant un certain temps, essayant de piéger l’autre. Je laissai Balder ralentir à nouveau et Maks finit par nous rattraper, mais je l’ignorai. Parce que c’était un humain, un idiot d’homme humain, qui ne comprenait absolument pas comment ce monde tournait.

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Il continua sa complainte en marmonnant dans sa barbe, mais je choisis de ne pas l’écouter. Il se pourrait que j’aie tout de même entendu un certain nombre de « foutu chat domestique », qui heurtèrent ma fierté et m’atteignirent bien plus profondément que n’importe quelle autre insulte. Il avait raison. Je n’étais qu’un chat.

Lila lui tira la langue et lança :

— Une plus longue conversation avec vous infecterait mon cerveau.

Le visage de Maks se crispa et Lila se mit à hurler d’un rire qui secoua tout son petit corps. Cela me fit sourire. J’étais peut-être coincée avec lui pour le moment, mais j’avais eu raison de sauver Lila. Elle était un petit rayon de soleil au milieu d’une journée de merde.

Je hochai la tête pour moi-même et soufflai :

— Bien qu’elle soit toute menue, elle est féroce. Et c’est mon amie.

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Lila lui tira la langue et lança :

— Une plus longue conversation avec vous infecterait mon cerveau.

Le visage de Maks se crispa et Lila se mit à hurler d’un rire qui secoua tout son petit corps. Cela me fit sourire. J’étais peut-être coincée avec lui pour le moment, mais j’avais eu raison de sauver Lila. Elle était un petit rayon de soleil au milieu d’une journée de merde.

Je hochai la tête pour moi-même et soufflai :

— Bien qu’elle soit toute menue, elle est féroce. Et c’est mon amie.

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— Tu peux ralentir, les géants ne monteront pas ici, m’informa le satyre.

Je lui lançai un regard.

— Merci…

— Je m’appelle Marcel.

Il m’adressa un sourire et je sentis une chaleur se répandre dans mon ventre. Les satyres possédaient une magie sexuelle qui pouvait vous donner une envie presque irrépressible de vous déshabiller. Je grinçai des dents et me fermai à sa magie.

— Arrête ça, grondai-je.

Je sentis un frisson me traverser, puis s’attarder dans mon bas-ventre et s’enrouler autour de parties de mon corps qui n’avaient pas été touchées depuis un long moment.

— Oh, allez ! D’après ton histoire, si elle est ne serait-ce qu’à moitié vraie, ça ne te ferait pas de mal de faire des galipettes.

Il se positionna devant moi et avança à reculons pour se montrer en spectacle, contractant ses pectoraux et même ses bras dans des poses théâtrales.

Faire des galipettes… c’était la première fois qu’on me la faisait.

— Ouais, pas de galipettes pour moi. On s’en lasse très vite.

— Pas si c’est bien fait. En fait, je suis sûr que, avec de très bonnes galipettes, tu t’y adonnerais des semaines entières. Au moins, ajouta-t-il avec un clin d’oeil. D’ailleurs, je n’ai pas saisi ton nom, jolie demoiselle.

— Zam.

[...]

— Attends, tu vas partir comme ça ? m’interpella Marcel. Sérieusement, tu es la première femme galipettable que j’ai croisée depuis une éternité…

— Tu galipetterais un morceau de fromage en train de pourrir depuis une vingtaine de jours, si tu en avais l’opportunité, répliquai-je.

— Quelle offense ! Je ne galipetterais jamais du fromage sans son consentement, dit-il en riant. Allez, dix petites minutes. S’il te plaît ?

Comme je lui tournai le dos, je souris. Les satyres étaient pour le moins hilarants. Tant qu’aucune galipette n’était impliquée, leur compagnie était agréable, sympathique. On ne pouvait absolument pas leur faire confiance, mais ils étaient amusants.

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Lila plissa les yeux et m’adressa un clin d’oeil avant de se tourner vers Maks.

— Hors de ma vue ! Tu infectes mes yeux, déclama-t-elle en le pointant de la pointe de son aile.

— Ah, bien envoyé ! félicitai-je le dragon avant de tourner la tête vers Maks et de hausser un sourcil. Tu es un abcès, un ulcère douloureux, une tumeur enflammée, produit de mon sang corrompu.

Prends ça, l’humain. Tu peux utiliser toutes les insultes que tu voudras, tu n’arrives pas à la cheville de Will concernant les répliques cinglantes.

— Vous me balancez des injures shakespeariennes ? Vous êtes complètement folles, rétorqua Maks. On a des dragons cracheurs d’acide aux trousses, on doit se dépêcher d’aller sauver Darcy, et un hiver mortel nous attend, si les rumeurs sur la Sorcière de Glace sont ne serait-ce qu’à moitié vraies. Sans parler du fait qu’il faudra dépasser discrètement ses trois gardiens. Vous vous souvenez de ces petits détails relativement importants ?

Vous saisissez qu’il faut qu’on se tire d’ici ? On ne peut pas se permettre d’énumérer tranquillement le nombre de pièces de théâtre qu’on a lues !

Il continua sa complainte en marmonnant dans sa barbe, mais je choisis de ne pas l’écouter. Il se pourrait que j’aie tout de même entendu un certain nombre de « foutu chat domestique », qui heurtèrent ma fierté et m’atteignirent bien plus profondément que n’importe quelle autre insulte. Il avait raison. Je n’étais qu’un chat.

Lila lui tira la langue et lança :

— Une plus longue conversation avec vous infecterait mon cerveau.

Le visage de Maks se crispa et Lila se mit à hurler d’un rire qui secoua tout son petit corps. Cela me fit sourire. J’étais peut-être coincée avec lui pour le moment, mais j’avais eu raison de sauver Lila. Elle était un petit rayon de soleil au milieu d’une journée de merde.

Je hochai la tête pour moi-même et soufflai :

— Bien qu’elle soit toute menue, elle est féroce. Et c’est mon amie.

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-Oui, tous les dragons se considèrent comme des cousins. Ils pensent que toute faiblesse devrait être effacée et je suis trop petite. Ils m’appellent le moustique.

Elle cligna des yeux, ses cils papillonnants. Elle changea de sujet.

— Si tu veux bien, je pourrais faire de mon mieux pour t’aider. Peut-être que comme ça, ton amie Ish me laissera rester avec toi. Je n’ai plus de maison. Je ne peux pas retourner sur le Territoire des Dragons.

Il y avait un lien entre ce petit dragon et moi, je ne pouvais pas le nier. Le monde des êtres surnaturels était ainsi : quand on se faisait un ami, on s’y accrochait. Car on ne savait jamais quand on pourrait avoir besoin l’un de l’autre. Ou, comme avec Darcy, quand on pourrait se perdre. Cependant, j’avais peur d’accorder ma confiance à Lila. Maks n’avait pas tort quand il disait que les dragons n’en étaient pas dignes.

Je n’avais aucune idée de comment il avait appris cela, mais il avait raison. Il fallait donc que je fasse attention à ne pas trop m’attacher à elle.

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Il fit un pas en avant et je fis décrire un tour au fléau, de sorte que les deux boules à piques cliquettent l’une contre l’autre. Le vampire posa les yeux sur elles, puis revint à moi.

— Tu n’as pas les couilles de faire ça, me défia-t-il.

— En fait…, commençai-je en faisant tournoyer le fléau plus vite, sentant l’élan s’accumuler. J’ai bel et bien deux boules. Et elles sont couvertes de piques.

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-Je vais exploser si j’ingurgite quoi que ce soit de plus, lança-t-elle. Et personne ne voudrait que ça arrive.

- Ça enverrait de l’acide partout ? demanda Maks en ricanant.

- Quelque chose dans le genre, répliqua-t-elle en lui adressant un sourire sauvage. Au fait, tu parles dans ton sommeil, Maks.

Je m’arrêtai en plein mouvement, la selle de Balder dans les bras, et osai lancer un regard au principal intéressé. Qui semblait lui aussi s’être immobilisé et arborait un air horrifié.

— Qu’est-ce que j’ai dit ? demanda-t-il d’une voix quelque peu étranglée.

Lila décida de faire sa toilette à ce moment. Elle passa ses petites griffes sur ses ailes et les massa.

— Tu veux vraiiiiment savoir ?

— Oui.

Son affirmation ne fut pas étranglée, elle. Le mot était dur et prononcé sur le ton le plus déterminé que je lui avais entendu jusque-là.

Lila soupira.

— C’était très mignon, en y repensant. Tu ne trouves pas, Zam ?

— J’ai rien entendu, répondis-je en sanglant la selle.

Il fallait que je mette un terme à cette conversation. Nous n’avions pas besoin d’une dose supplémentaire d’embarras, mais Lila ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire.

— Il faut qu’on y aille, vous deux, lançai-je.

Maks se leva, s’habilla, se chaussa et s’arma en un éclair.

— Je suis bien d’accord, affirma-t-il.

Lila décrivit un cercle dans les airs devant nous, son regard passant de Maks à moi, puis inversement.

— Allez, aucun de vous deux ne veut savoir ? insista-t-elle.

— Non.

Nous avions répondu à l’unisson.

— Zut. S’il vous plaît ? ajouta-t-elle avec une petite moue.

Je secouai la tête.

— Ce n’est pas le moment pour ça, Lila.

Sa moue s’approfondit, mais elle garda la bouche fermée. J’en remerciai les dieux des sables.

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CHAPTER ONE

The thing about giants is that while they are dumb as a bag of rocks, they’re fast and mean, and don’t like giving up on prey. Especially prey that is running flat out, prey who just stole a prized possession from them that they believed kept their power at its peak, prey that may or may not have flipped them off as it ran away.

I smiled to myself and dropped my hands. What could I say? The giants deserved at least a one-finger salute.

I bent low over my horse’s neck, urging him to greater speed, even though the ground was rock hard, covered in a thin sheen of ice in some places, and bubbling toxic waste in others. No problem.

A pool spewed to my left and we veered to the right to avoid splash back from the stinking green fluid that could burn through flesh and bone if so much as a drop landed on us. I glanced over my shoulder, then let out a low growl at the big-ass creatures charging down the gorge after us.

Weighing in at five tons per giant, they literally thundered along behind, their feet slamming mini craters with each step.

“Nasty shit eaters,” I grumbled, doing what I could to squash the fear. Really, it was nothing new. Steal the jewel, run from those we stole from. Simple, yet not really. The giants let out a cacophony of roars that made the hair on the back of my neck stand. The sound was like a wicked choir singing for our destruction.

“Zam, distract them!” Steve shouted from ahead of me, panic lacing his words.

I turned my attention to doing just that. Balder, my horse, could outrun Steve’s bigger war horse, no problem, but I couldn’t leave him behind. My job was to get the idiot, and the jewel he carried, back to the Stockyards—preferably in one piece.

I glanced back again at the giants. “Shit.” I whispered the word and Balder tried to turn on the speed, picking up on the tension that raced through me, but the ice below us made traction for that kind of speed impossible and dangerous. If we fell, that would be bad, worse if we tumbled into one of the toxic pits. Even my shifter healing metabolism wouldn’t save me then.

I held Balder back even as the giants closed in around us. He fought and shook his head, knowing as well as I that we were very much the prey of the day.

Seven giants drove us from behind, and that would have been bad enough. But the gorge we galloped through had fifty-foot-high sides blocking any easy escape. But wait, it got better.

On those walls were five more giants, two on the left, three on the right. They used their clawed toes and fingers as if they were enormous, maw-gaping spiders, leaping and working their way toward us on all fours, horizontal. As in sideways. Like gravity somehow no longer existed for the oversized dumbs that they were. Then again, they weren’t so dumb that we’d been able to slip in and out without being noticed.

“Steve,” I growled. He’d just had to try and get all the glory of the theft.

Now, though, I had work to do. I dropped the reins, giving Balder his head despite the danger of added speed. I needed both hands for dealing with our retreat. I reached for the weapon tucked behind my leg. An over-under shotgun with a grenade launcher, one of the few toys of my father’s I still had. And one that I used sparingly. Coming by ammunition was not a small task.

“Please work,” I whispered to the weapon. It was finicky at the best of times in perfect conditions. Of which we were not in, with the cold and ice frosting every damn thing around us.

I pulled my feet out of the stirrups and twisted so I sat backward in the saddle, facing the oncoming horde. Goddess of the desert and all she held holy, they were ugly creatures. You’d think they’d be just upsized versions of the average human. But not so much.

Some of them had two heads or multiple arms. Or two arms on one side, and no arms on the other. They all had disfigured faces thick with teeth, noses, and eyes. Like everything was just larger in terms of their senses to make up for their lack of brains, but nothing was really in the traditional place. Like a mouth on the forehead, eyes on the chin, and that sort of shit.

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