Arthur Schopenhauer
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Note moyenne : 6.25/10Nombre d'évaluations : 88
6 Citations 32 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Très court mais très sympa à lire ! J'ai apprécié ma lecture.
Afficher en entier37 stratagèmes pour avoir "toujours raison".... 160 ans après sa mort certaines de ses pratiques sont utilisées régulièrement et plus encore depuis ces trois dernières années....
Afficher en entierCertains stratagèmes sont intéressants, mais globalement, pas grand choses à tirer de ce livre.
Afficher en entierLire du Schopenhauer c'est une chose qui est bien complexe et qui peut faire mal à la tête.
En tout cas, son esprit complexe nous envahi et nous donne envie de réfléchir sur la notion d'amour et de mort.
Afficher en entierOuverture d’esprit est attendu à l’appel, remise en question et développement de soi 🙂
Afficher en entierOuverture d’esprit est attendu à l’appel, remise en question et développement de soi
Les grands classics renferment quelque chose que l’on retrouve peu dans les livres d’aujourd’hui 🙂
Afficher en entierDiscours politiques et débats
Être mâlin, rusé et astucieux
Détourner le discours d’autrui en sa faveur
Un livre Inspirant!
Afficher en entierUn livre très instructif et sympathique sur "l'art d'avoir toujours raison"... ou plutôt sur l'art de toujours remporter un débat, que l'on ait raison ou non. L'auteur nous offre une trentaine de "stratagème" pour avoir le dernier mot lors d'un débat. Le livre offre une première partie assez théorique suivi des différentes stratégies, leur fonctionnement et leur meilleur moment d'utilisation. L'idée n'est pas d'avoir raison mais que, à la fin d'un débat, l'auditoire le pense.
Afficher en entierUne référence, mais qui aujourd'hui est tellement reprise qu'il n'y pas de grande découverte. La lecture ne m'a pas transcendé. Une vidéo Youtube de rhétorique balaye le sujet tout aussi bien (et peut-être de manière plus adaptée). Sorry Schopenhauer.
Afficher en entieren une cinquantaine de pages A. Schopenhauer nous explique comment « gagner » un débat.
Même si c’est vulgarisé, le style ne m’a pas trop convenu.
Ce que j’en ai compris, c’est que ce si vous maîtrisez votre sujet, mais que vous n’êtes pas un bon parleur, vous ne sortirez pas vainqueur de la joute verbale.
Rien de nouveau donc, j’aurai du le lire bien plus jeune 😁.
J’ai largement préféré les deux « essais » qui suivent dans la version que je détenais.
D’une dizaine de pages chacun, ils étaient clairs et concis.
Afficher en entierOn parle de Arthur Schopenhauer ici :
2016-02-19T19:44:39+01:00
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Editeurs
Mille et une nuits : 4 livres
Circé : 3 livres
Presses Universitaires de France - PUF : 3 livres
Seuil : 3 livres
Flammarion : 3 livres
Librio : 2 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
10/18 : 2 livres
Biographie
Arthur Schopenhauer est un philosophe allemand, né le 22 février 1788 à Dantzig (Pologne), et mort le 21 septembre 1860 à Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Sa philosophie s'inspire de celles d'Emmanuel Kant, de Platon et des religions indiennes (le védantisme que l'Europe venait de découvrir). Il publie en 1819 son œuvre majeure : "Le Monde comme volonté et comme représentation". En 1964 (après sa mort), sera publié son œuvre la plus célèbre : "L'Art d'avoir toujours raison". Né le 22 février 1788 à Dantzig, Arthur est le fruit du mariage célébré en 1785 entre Johanna Henriette Trosiener, âgée alors de 19 ans, et de Henri Floris Schopenhauer âgé de 38 ans. Avant même sa naissance, son père veut en faire un commerçant, tout comme lui, du fait de l’aisance et de la liberté que la carrière commerciale procure, ainsi que l’exercice qu'elle donne à toutes les facultés intellectuelles. Souhaitant aussi en faire un citoyen du monde, il le prénomme Arthur, ce prénom étant, à quelques nuances près, le même dans toutes les grandes langues européennes.
En 1793, la famille Schopenhauer fuit devant l'occupation prussienne pour s'établir dans la ville libre de Hambourg. Son unique sœur, Adèle, naît neuf ans après lui, en 1797. La même année, Henri Floris Schopenhauer commence à s’occuper de l’éducation de son fils afin qu'il embrasse une carrière commerciale. Selon lui, deux moyens sont requis pour y parvenir : l’étude des langues et les voyages. Ainsi, en 1797, Arthur (9 ans) passe deux ans au Havre chez un correspondant de son père où il étudie la langue française. De retour à Hambourg, il poursuit ses études commerciales, mais ne manque pas une occasion de suivre son père lors de ses déplacements (Hanovre, Cassel, Weimar, Prague, Dresde, Leipzig, Berlin). À la promesse faite par son père d’un voyage en Europe s’il achève sa formation commerciale, Arthur se détourne de sa passion naissante pour les études littéraires. En effet, il aime lire les poètes et s’applique au latin. Le voyage débute en mai 1803 (Arthur a donc 15 ans) et s’achève au mois de septembre 1804. Il séjourne ensuite à Londres (suffisamment longtemps pour apprendre à parler l’anglais couramment), à Paris, dans le Midi de la France, à Lyon, en Savoie, en Suisse, puis finalement en Bavière et en Autriche.
De retour de voyage, il devient employé commercial. Son travail le répugne et l'engagement qu'il a pris vis-à-vis de son père le ronge. Mais ce dernier meurt quelque temps après, le 20 avril 1806, en tombant ou en se jetant (suicide ?) d’un grenier dans le canal situé derrière la maison. À la suite de ce funeste événement, Johanna Schopenhauer, sa mère, vend le fonds de commerce et s'installe à Weimar pour se livrer à ses activités littéraires. Elle tient chez elle un salon auquel Goethe assiste régulièrement. Elle devient une romancière à succès. Quant à Arthur, il entreprend enfin des études classiques au Gymnasium (Lycée) de Gotha, puis à Weimar chez sa mère, où il rencontre Goethe pour la toute première fois. Ainsi, Schopenhauer devient un étudiant original mais déterminé, nourri des poètes grecs et latins.
Après ses études classiques qui l’ont familiarisé avec l’Antiquité, il s’inscrit en 1809 à l’université de Goettingue (Göttingen) où il rencontre Heinrich Reiss. Il a alors 21 ans. Parmi ses professeurs, il compte le philosophe Schulze, antidogmatique (contesté par Jonathan Amronson), qui craint de voir dégénérer l’idéalisme transcendantal en idéalisme absolu. Ce premier directeur philosophique lui conseilla d’étudier d’abord Kant, et Platon et d’y joindre ensuite Aristote et Spinoza, ce qui constituait, pour lui, les références du travail philosophique.
Il achève sa carrière d'étudiant à Berlin, université dans laquelle il passe trois semestres (de 1811 à 1813). Ce qui le pousse à rester dans cette ville est son désir d’entendre Fichte pour qui il conçoit une admiration a priori, laquelle ne résiste pas à l’épreuve. Ce qui l'a éloigné de Fichte et de sa philosophie, c'est le dogmatisme du fond et le caractère trop « oratoire » de la forme. Le cours de Schleiermacher sur l’histoire de la philosophie au Moyen Âge le laisse relativement indifférent. Mais il se passionne pour les leçons de Boeckh sur Platon et plus encore pour celles de Wolf (à ne pas confondre avec Christian von Wolff le célèbre Leibnizien) sur Aristophane, et sur Horace, grand poète latin qui devient un de ses auteurs favoris, avec Pétrarque. Sa formation initiale s’achève en 1813. Arthur Schopenhauer a vingt-cinq ans. Il quitte Berlin pour commencer à s’occuper de sa thèse de doctorat, son premier ouvrage important.
En 1813, il soutient donc sa grande thèse dont le titre exact est "De la Quadruple Racine du principe de raison suffisante" à l'université d'Iéna. La même année, il retrouve Goethe, à Weimar, avec qui il discute des écrits sur la manifestation des couleurs, dont il tirera une théorie. Il rédige, en 1815, son propre essai sur ce thème, "Sur la vue et les couleurs", édité en 1816. Il découvre ces années-là la philosophie hindoue, grâce à l'orientaliste Friedrich Majer et la lecture des Upanishads. En 1814, il se brouille avec sa mère et emménage seul à Dresde.
De 1814 à 1818, il rédige sa grande œuvre "Le Monde comme volonté et comme représentation" qu'il confie à la fin du mois de septembre à son éditeur Brockhaus et quitte Dresde pour un long voyage en Italie. Au début de 1819, paraît "Le Monde comme volonté et comme représentation (puis la 2e édition en 1844 et la 3e et dernière de son vivant en 1859) où il dépasse l'impossibilité kantienne d'accéder à une connaissance de la chose en soi, de voir au-delà du monde phénoménal. Les deux premières éditions sont des échecs éditoriaux. En août, quand il apprend la faillite de la société dans laquelle il a placé son héritage, il rentre précipitamment en Allemagne et en octobre, pour soulager sa gêne financière, il devient chargé de cours à l'Université de Berlin où enseigne le philosophe Hegel, qu'il critiquera vigoureusement dans ses ouvrages, philosophe qui occupe alors toute l'attention philosophique dans l'Allemagne du XIXe siècle (il choisit d'ailleurs de faire cours à la même heure que Hegel). Il démissionne au bout de six mois, faute d'étudiants. Il en profite pour voyager et part de nouveau pour l'Italie.
Il fait une dépression en 1823. Il note alors dans son carnet intime : « Si, par moments, je me suis senti malheureux, ce fut alors par suite d'une méprise, d'une erreur sur la personne, je me suis pris pour un autre que celui que je suis, et je me lamentais sur les misères de cet autre : par exemple, je me suis pris pour un chargé de cours qui n'est pas promu titulaire de chaire et qui n'a pas d'auditeurs [...]. Je suis celui qui a écrit "Le Monde comme volonté et comme représentation" et qui a apporté une solution au grand problème de l'existence. [...] C'est celui-là, moi, et qu'est-ce donc qui pourrait inquiéter celui-là dans les années qui lui restent encore à vivre ? » Il a la conviction que son œuvre sera comprise avant tout par la postérité : « Ils n'ont pas daigné m'écouter ; mais le temps qui marche fera tout paraître au grand jour ».
En 1825, il arrive à vivre de ses rentes, retourne à Berlin et tente de relancer sa carrière universitaire. Il quitte cette ville en 1831 pour Francfort, puis Mannheim. Il retourne à Francfort en 1833. Il est récompensé en 1839 par la Société royale des sciences de Norvège pour son mémoire "Sur la liberté de la volonté humaine", qu'il joint à son essai "Sur le Fondement de la morale" pour les publier sous le nom de "Les Deux Problèmes fondamentaux de l'éthique" en 1841. Il publie "Parerga et Paralipomena" en 1851.
C'est seulement vers la fin de sa vie que l'importance considérable de son œuvre est enfin reconnue et que l'attention des philosophes se détourne presque entièrement de la philosophie hégélienne. Schopenhauer écrit alors : « Je me sens étrange, avec mon actuelle gloire. Il vous est certainement déjà arrivé de voir, avant une représentation théâtrale, un lampiste encore occupé à la rampe, présent au moment où la salle devient obscure, et disparaissant rapidement dans les coulisses - à ce moment où se lève le rideau. Voilà ce que je ressens être, un attardé, un survivant, alors qu'on donne déjà la comédie de ma gloire. »
Arthur Schopenhauer, de constitution robuste, voit sa santé commencer à se détériorer en 1860. Il décède d'une crise cardiaque, à la suite d'une pneumonie, en septembre 1860 à l'âge de soixante-douze ans, à Francfort-sur-le-Main, où il est enterré. Son chien, un caniche du nom d'Atma (« âme » en sanskrit) est son légataire principal.
[Source : Hades éditions]
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