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Toutes les séries de Charlotte Brontë

106 livres
102 lecteurs

Magazine mensuel édité par Bayard Presse combinant romanillustré et bédés.

2 livres
15 lecteurs

Dans le froid et sombre presbytère du petit village de Haworth (Angleterre), il y avait vers le milieu du siècle dernier trois jeunes filles et un garçon privés de mère et tous promis à une existence brève. Comme pour prendre de vitesse l'ange de la mort qui allait les saisir en quelques années, ces enfants doués écrivirent au sortir de l'adolescence quelques chefs-d'œuvre. Dans Agnès Grey (1847), Anne Brontë met en scène des sentiments et un bonheur qu'elle n'a pas eu le temps de vivre. Dans Villette (1852), Charlotte révèle un bonheur qu'elle faillit connaître au prix du scandale. Il revenait à Emily Brontë d'écrire avec Wuthering Heights (1847) un livre ténébreux et orageux (dans lequel on reconnaît, sous le diabolique Heathcliff, leur frère Branwell), le roman de la fatalité et du désespoir, un récit épouvantable et beau que l'on n'attendait pas sous la plume d'une jeune fille de vingt-cinq ans. Francis LACASSIN

Tous les livres de Charlotte Brontë

Orphelin depuis l’enfance, William Crimsworth étudie dans la prestigieuse école d’Eton, grâce à l’aide financière de sa famille.

À la fin de ses études, il rejoint son frère aîné Edward, qui mène carrière dans l’industrie. Mais les deux frères ne s’entendent pas : victime du caractère irascible d’Edward, William choisit de s’exiler en Belgique. Une nouvelle vie s’offre à lui dans un pensionnat pour garçons à Bruxelles, où il devient professeur d’anglais.

Intègre et pragmatique, William est vite remarqué. On lui propose d’enseigner également dans le « pensionnat pour demoiselles ». Sous le charme de sa directrice, Mlle Reuter, il lui ouvre son cœur… et apprend qu’elle est sur le point de se marier.

Mais lorsqu’il s’éprend par la suite de Frances Henri, la professeure de couture, c’est Mlle Reuter qui en prend ombrage. Et un matin, sans prévenir, William apprend que Mrs Henri a changé d’établissement…

Villette est un roman de Charlotte Brontë, paru en 1853. Après un désastre familial non spécifié, la protagoniste, Lucy Snowe, se rend dans la cité fictive de Villette (en réalité, Bruxelles, capitale du royaume de Labassecour (c'est-à-dire, la Belgique), où Charlotte Brontë et sa soeur Emily Brontë avaient elles-mêmes étudié, à la pension de Monsieur Héger. (Cette pension se trouvait rue d'Isabelle, dans un quartier détruit entre les deux guerres pour la construction de l'actuel Palais des Beaux-Arts de Bruxelles). Lucy Snowe part travailler dans un institut pour jeunes filles où elle est involontairement plongée dans l'aventure et les affaires de cœur. Cependant, le roman n'est pas tant célébré pour son intrigue que son portrait psychologique aigu de Lucy, particulièrement avec l'utilisation du roman gothique, en représentant de manière externe les souffrances intérieures de la protagoniste.

1812. Du fait des guerres napoléoniennes, la province du Yorkshire subit la première dépression industrielle de l’Histoire. Les temps sont durs, aussi bien pour les patrons que pour les ouvriers qui, menacés par l’apparition des machines-outils, fomentent une révolte.

Robert Moore est l’un de ces industriels dont les filatures tournent à vide. La timide Caroline, sa cousine, est éprise de lui. Mais Robert est trop préoccupé par les émeutes et les ennuis financiers pour songer à un mariage si peu lucratif. Il songe plutôt à Shirley Keeldar, une jeune héritière qui vient de s’installer en ville. Vive et entreprenante, le « capitaine Keeldar » – comme elle se laisse appeler – déborde d’idées pour investir son argent, souhaitant venir en aide aussi bien à Robert qu’aux ouvriers les plus pauvres.

Convaincue qu’un mariage se prépare, Caroline en tombe malade de dépit. Elle ne comprend pas que son amie repousse les beaux partis, traite ses domestiques en familiers et ait si peu d’égards pour son ancien précepteur, le frère de Robert. Lequel envisage de fermer son usine pour refaire sa vie au Canada. La balle d’un ouvrier révolté mettra fin à ce projet…

Paru en 1849, Shirley est un des premiers exemples de roman social. C’est aussi un portrait déguisé d’Emily Brontë, la sœur de l’auteur, disparue l’année précédente.

Tout le monde connaît les sœurs Brontë : Charlotte, Emily et Anne. Mais le frère, Branwell ? Et leur enfance dissimulée à inventer des mondes et des langages ? À travers poèmes et proses inédits, ce recueil reconstruit le cheminement imaginaire - " le monde du dessous ", écrivait Charlotte - au cœur de la création romanesque des Brontë et lui donne tout son sens.

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Jane Eyre, de Charlotte Brontë, est le roman des infortunes d'une orpheline. Trop distinguée pour son emploi de gouvernante, elle est " remarquée " par le maître de maison. Sacrifiant l'amour à la morale, elle s'évanouit dans une lande sauvage à l'approche du bonheur, qu'elle perd puis retrouve grâce à un incendie opportunément allumé par la Providence. La mystérieuse Châtelaine de Wildfell Hall, c'est Helen Graham; ou plutôt Anne Brontë qui expie, à travers l'héroïne recluse, les troubles attirances, les amours interdites qu'elle éprouva au temps où elle gagnait sa vie comme gouvernante dans une famille où lé démon la guettait. Après Jane Eyre, Le Professeur, second roman de la saga autobiographique de Charlotte Brontë, est le récit (transposé au masculin en Angleterre) de la vie et de l'amour impossible qu'elle connut dans le collège où elle enseignait à Bruxelles. Jane Eyre, La Châtelaine de Wildfell Hall, Le Professeur, trois chefs-d'œuvre nés de l'amour sans espoir. Francis Lacassin

La vie est tout sauf paisible à Zamorna, et à l'hôtel Stancliffe en particulier...Jugez-en plutôt : vous y côtoierez de truculents voyageurs de commerce, d'élégants dandys et de bougons militaires ; vous assisterez à une émeute populaire et partagerez les états d'âme d'un chef d'Etat et de ses ministres. Ce court roman, écrit de jeunesse resté trop longtemps inédit, propose une peinture pleine de fantaisie et sans concession du Royaume-Uni au XIXe siècle. Les personnages excentriques que l'on y croise esquissent déjà les héros des futurs romans des sœurs Brontë. Ce récit permet aussi l'exploration d'objets d'étude tels que le roman, l'argumentation, et le travail de l'écriture, et ouvre des pistes de lecture analytique, de travaux d'écriture et de recherche.

Orpheline, Jane Eyre est recueillie dès son plus jeune âge par sa tante, Mrs Reed, sur demande de son mari mourant. La femme, manifestant un mépris certain pour la jeune fille, ne la considère pas comme un membre de sa famille, et la fait travailler comme une esclave. Jane Eyre n'attend qu'une chose : partir loin de cette famille qui la martyrise, et surtout de John Reed, son maître qui abuse de sa supériorité pour jouer de ses charmes sur elle. La proposition d'intégrer l'école de Lowood est alors une libération pour la jeune fille.

Pendant 3 ans, Jane apprendra les rudiments de la galanterie, de la couture et des arts. Elle se lie d'amitié avec Helen Burns, mais le typhus fait des ravages et finit par emporter son amie. A 19 ans, Jane quitte l'école et se fait engager comme préceptrice à Thornfield par Mrs Fairfax. Dans cette propriété où elle est traitée avec respect, Jane s'occupe de l'éducation d'Adele, une enfant sur qui veille Edward Rochester, le propriétaire des lieux, un homme au caractère aussi froid que charmeur.

Jane Eyre tombe vite amoureuse de Rochester, qui joue un jeu étrange avec elle. Leurs étreintes passionnées, faites dans le plus grand secret, se soldent continuellement par une attitude froide et provocante de la part de Rochester. Peu de temps après, il lui annonce d'ailleurs ses fiançailles avec la belle Blanche Ingram, au grand désespoir de Jane.

Comme Raymond Bellour, il y a plus de vingt ans, l'a révélé en tentant une réévaluation totale de leur œuvre, les Brontë, tout comme les trois mousquetaires, étaient quatre. Patrick Branwell - ses œuvres rescapées le proclament - aurait été l'égal de ses trois sœurs s'il n'avait sacrifié son talent à l'alcool et à l'éther, croyant ainsi écarter la malédiction du presbytère de Haworth. Présentés ici par Bellour, "Le Grand Monde à Verdopolis", "Le Sortilège", "Le Pirate", "Et ceux qui sont las se reposent" ont été écrits par des enfants surdoués sous l'empire absolu de l'imagination, sans intention de publier et donc sans le moindre espoir d'attirer la faveur du public. On voit cependant se dessiner déjà des personnages qui réapparaîtront épurés de leurs couleurs épiques, au service des visions subjectives et douloureuses qui feront leur renom. A ces premières fictions qui lèvent le voile sur la genèse de leur inspiration s'ajoute naturellement "Shirley" (1847), la dernière œuvre publiée par le dernier membre d'un quatuor de génies perdus; : un roman d'une intensité extrême où, pour la première fois, le réalisme de l'analyse sociale accompagne le romantisme de l'amour malheureux.

Francis Lacassin

Charlotte et Emily Brontë sont bien connues pour être les auteurs de Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent. Mais on ignore trop souvent que ces deux soeurs, qui comptent parmi les romancières britanniques les plus emblématiques, écrivirent également en français. En 1842, elles passèrent six mois à Bruxelles dans un pensionnat de jeunes filles pour y étudier la langue française, et Charlotte y retourna seule l’année suivante. Les textes qu’elles soumettaient alors à leur professeur, Constantin Héger, ne ressemblent guère à des devoirs d’écolières. Les deux sœurs étaient déjà des femmes de vingt-six et vingt-quatre ans, qui s’étaient formées à la littérature depuis leur plus tendre enfance par la rédaction de poèmes, de nouvelles et de pièces littéraires. Écrire en français avec style et élégance constituait pour elles un défi, et le niveau de langue dont elles témoignèrent attestent que la langue de Molière leur fut un moyen d’expression véritable, leur permettant d’aborder de nouveaux sujets. Ce livre rassemble une sélection de textes littéraires qu’elles composèrent durant leurs séjours bruxellois. Certains révèlent la rivalité des deux soeurs, qui, confrontées aux mêmes consignes, y répondaient chacune avec une surprenante singularité. D’autres témoignent du dialogue passionné que Charlotte noua avec son maître, un homme déjà marié qui eut une grande influence sur toutes les productions postérieures de la romancière.

The most cherished novel from each of England's talented sisters, in one gorgeously packaged volume. The Bronte family was a literary phenomenon unequalled before or since. Both Charlotte's Jane Eyre and Emily's Wuthering Heights have won lofty places in the pantheon and stirred the romantic sensibilities of generations of readers. This Leatherbound Classics edition unites these two enduring favourites with the lesser known but no less powerful work by their youngest sister, Anne. Drawn from Anne's own experiences as a governess, Agnes Grey offers a compelling view of Victorian chauvinism and materialism. Its inclusion makes The Bronte Sisters a must-have volume for anyone fascinated by this singularly talented family.

Résumé de l'éditeur : Histoires pour les filles est une anthologie qui rassemble des chefs-d'oeuvre de la littérature enfantine, écrits par des auteurs de renom comme Lewis Carroll, Charlotte Brontë ou Charles Dickens. Ce recueil fait revivre les personnages préférés des petites filles et des plus grandes, en les entraînant dans des mondes extraordinaires.

Synopsis de l'éditeur :

"Jane Eyre est une orpheline recueillie par sa tante, une femme jalouse qui fait de sa vie un enfer. Aidée par le médecin de famille suite à un malaise, Jane va partir dans le pensionnat de Lowood, une école insalubre où le typhus fait beaucoup de victimes. Rescapée de cet endroit, elle trouve ensuite un emploi de gouvernante dans le manoir de Thornfield. Sa rencontre avec le maître des lieux bouleversera sa vie à tout jamais mais l’indépendance de la jeune femme lui permettra-t-elle d’atteindre ce bonheur longtemps recherché ?"

Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecœur par une tante qui la traite durement. Placée dans un orphelinat elle y reste jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de son élève. Un amour partagé, auquel elle résistera d'abord. Mais son sentiment, plus fort au tout, aura raison de ses incertitudes.

Un père taciturne et fantasque, une mère évanescente et rêveuse, tôt disparue, une race imaginative, véhémente et passionnée : tels furent les dons du Destin pour les trois sœurs qui allaient devenir, comme le dit Virginia Woolf, « les femmes les plus attirantes du roman anglais ». Elles étaient également douées pour tous les arts. Elles aspiraient ensemble, dès l'enfance, à donner une forme à leurs songes. Elles vécurent unies jusqu'à la mort, concentrées sur elles-mêmes comme un groupe d'exilés, dans un presbytère de campagne perdu sur la lande du Yorkshire. Si, des trois sœurs Brontë, c'est Emily qui possède au plus haut point l'art de donner la vie aux mots, l'identité de leur triple génie se révèle par cette violence à voix douce qui est le ton même de la tragédie.

Cette édition comprend les trois romans principaux des trois sœurs Brontë ainsi qu'une biographie illustrée. Sylvère Monod, spécialiste de la littérature anglaise du XIXe siècle, s'attache à faire ressortir l'influence du milieu qui devait marquer profondément la sensibilité des trois romancières.

Une enfance chaotique, le pensionnat et ses humiliations, la mort d’une douce amie, Jane aura connu des moments très difficiles avant de rencontrer celui qui pourrait faire battre son cœur, le beau, emporté et loyal Mr Rochester. Peu de choses leurs seront épargnées mais la volonté de Jane est telle que les obstacles seront surmontés. Là aussi, un des couples de légendes des lettres anglaises..

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Cet ouvrage présente le texte intégral de Charlotte Brontë, traduit par Dominique Jean, illustré par Nathalie Novi.

Depuis un presbytère perdu dans les bruyères anglaises, Charlotte Brontë (1816-1855) mène à coups de lettres un combat calme et déterminé pour affirmer les raisons de son génie littéraire et le talent extraordinaire de ses sœurs. Les passionné.e.s de l'autrice trouveront dans cette correspondance la formation d'une intelligence, les péripéties d'un grand cœur et le parcours d'une vie secrètement intense.

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Conçus pour être expédiés, LES PLIS sont des livres reliés de petit format, recouverts d'une jaquette qui se transforme en enveloppe. La cohérence des PLIS tient autant à leur forme qu'à leur contenu, qui est lui aussi « postal ». Les textes de la collection sont en effet une sélection de correspondances, qui offrent un regard inédit, intime et iconoclaste sur la biographie et le monde intérieur de quelques-uns des plus grands penseurs, artistes, femmes et hommes politiques de tous les temps.

Orphelin depuis l’enfance, William Crimsworth étudie dans la prestigieuse école d’Eton, grâce à l’aide financière de sa famille.

À la fin de ses études, il rejoint son frère aîné Edward, qui mène carrière dans l’industrie. Mais les deux frères ne s’entendent pas : victime du caractère irascible d’Edward, William choisit de s’exiler en Belgique. Une nouvelle vie s’offre à lui dans un pensionnat pour garçons à Bruxelles, où il devient professeur d’anglais.

Intègre et pragmatique, William est vite remarqué. On lui propose d’enseigner également dans le « pensionnat pour demoiselles ». Sous le charme de sa directrice, Mlle Reuter, il lui ouvre son cœur… et apprend qu’elle est sur le point de se marier.

Mais lorsqu’il s’éprend par la suite de Frances Henri, la professeure de couture, c’est Mlle Reuter qui en prend ombrage. Et un matin, sans prévenir, William apprend que Mrs Henri a changé d’établissement…

Villette est un roman de Charlotte Brontë, paru en 1853. Après un désastre familial non spécifié, la protagoniste, Lucy Snowe, se rend dans la cité fictive de Villette (en réalité, Bruxelles, capitale du royaume de Labassecour (c'est-à-dire, la Belgique), où Charlotte Brontë et sa soeur Emily Brontë avaient elles-mêmes étudié, à la pension de Monsieur Héger. (Cette pension se trouvait rue d'Isabelle, dans un quartier détruit entre les deux guerres pour la construction de l'actuel Palais des Beaux-Arts de Bruxelles). Lucy Snowe part travailler dans un institut pour jeunes filles où elle est involontairement plongée dans l'aventure et les affaires de cœur. Cependant, le roman n'est pas tant célébré pour son intrigue que son portrait psychologique aigu de Lucy, particulièrement avec l'utilisation du roman gothique, en représentant de manière externe les souffrances intérieures de la protagoniste.

Première Partie:

1812. Du fait des guerres napoléoniennes, la province du Yorkshire subit la première dépression industrielle de l’Histoire. Les temps sont durs, aussi bien pour les patrons que pour les ouvriers qui, menacés par l’apparition des machines-outils, fomentent une révolte.

Robert Moore est l’un de ces industriels dont les filatures tournent à vide. La timide Caroline, sa cousine, est éprise de lui. Mais Robert est trop préoccupé par les émeutes et les ennuis financiers pour songer à un mariage si peu lucratif. Il songe plutôt à Shirley Keeldar, une jeune héritière qui vient de s’installer en ville. Vive et entreprenante, le « capitaine Keeldar » – comme elle se laisse appeler – déborde d’idées pour investir son argent, souhaitant venir en aide aussi bien à Robert qu’aux ouvriers les plus pauvres.

Convaincue qu’un mariage se prépare, Caroline en tombe malade de dépit. Elle ne comprend pas que son amie repousse les beaux partis, traite ses domestiques en familiers et ait si peu d’égards pour son ancien précepteur, le frère de Robert. Lequel envisage de fermer son usine pour refaire sa vie au Canada. La balle d’un ouvrier révolté mettra fin à ce projet…

Paru en 1849, Shirley est un des premiers exemples de roman social. C’est aussi un portrait déguisé d’Emily Brontë, la sœur de l’auteur, disparue l’année précédente.

Deuxième partie du livre de Charlotte Bronte "Shirley".

Jane Eyre en VO (anglais). Version intégrale avec traductions en marge (mots-clés et expressions) --> Edition Harrap's

After a most cruel and dreary childhood, what can turn a plain and solitary girl into a passionate and self-reliant young woman?

Jane Eyre might be alone in the world but she cares for herself. No man, however dear to her, can have her betray her principles of right and wrong.

Voici une famille hors norme, qui a produit quatre écrivains, tous fauchés en plein vol (morts avant quarante ans), soudés autour du père, vivant et créant ensemble, entre mélancolie et humour noir. Face aux drames des jours sombres, le clan fait bloc. Face à la difficulté d’être une femme qui écrit, les sœurs Brontë publient d’abord sous pseudonyme masculin (Charlotte, Jane Eyre ; Emily, Les Hauts de Hurlevent), souhaitant que leurs livres les consolent du destin, rendent possible l’amour et soient assez puissants pour enlever au lecteur tout désir d’en connaître l’auteur. Leur succès en a décidé autrement. Leur vœu d’invisibilité est aujourd’hui rompu, leur idée de l’intime nous est devenue étrangère. Il est temps de reconnaître qu’une œuvre embrasse aussi tout ce qui lui a permis de surgir. Cette correspondance passionnante en est la preuve. Sur les mille lettres échangées par le père et les quatre enfants, entre 1821 (mort de la mère) et 1855 (mort de Charlotte), cette édition en retient trois cent dix. On entre dans ce recueil sur la pointe des pieds, comme si quelqu’un, en ouvrant une porte dérobée, nous faisait signe de nous approcher et nous rendait témoins de l’extraordinaire force de vie qui anime ces cinq êtres : le désir de prendre son envol, d’aimer, d’écrire - de vivre malgré tout.

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