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David Joy

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Note moyenne : 7.5/10
Nombre d'évaluations : 30

0 Citations 22 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de David Joy

Sortie France/Français : 2022-01-22

Sortie Poche France/Français : 2023-01-19

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Cyrlight 2019-08-26T22:24:58+02:00
Là où les lumières se perdent

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2019/08/26/la-ou-les-lumieres-se-perdent-david-joy/

Là où les lumières se perdent est un roman particulièrement sombre, signé David Joy. L’histoire est celle de Jacob, un jeune homme de dix-huit ans plus ou moins soumis à son père Charly, le baron local de la drogue, qui n’hésite pas à l’impliquer dans ses affaires les plus sordides.

J’ai longuement hésité à considérer ce livre comme un coup de cœur, car certains points m’ont déplu au cours de ma lecture, mais les émotions que cette histoire a éveillées en moi m’ont convaincue. C’est fort, c’est noir, c’est puissant ! Voilà les trois termes qui décrivent le mieux ce roman.

Comme je suis plutôt d’un naturel pessimiste, j’ai apprécié les ténèbres qui se dégagent de cet ouvrage, et surtout cette fin qui se marie à la perfection avec l’ensemble. La pourriture est partout, dans le monde, dans les gens, et l’espoir… L’espoir se contemple de loin, à travers le regard d’un indien figé à jamais sur une peinture.

L’un des principaux atouts de cette histoire, c’est qu’elle est tout sauf manichéenne. Jacob est incapable de renier sa famille, en dépit de toutes les déceptions causées par sa mère et des horreurs commises par son père. Charly lui-même arrive, par moments, à dévoiler un côté humain, en dépit de ses actes monstrueux. Cela rend les sentiments des personnages à la fois complexes et réalistes.

Ce que j’ai moins aimé, en revanche, c’est la familiarité de l’écriture. Oui, je sais que c’est dans le ton, mais la vulgarité des dialogues m’a plus d’une fois mise mal à l’aise. Oh, bien sûr, ce n’est pas une critique en soi, cela colle même parfaitement au contexte, seulement un goût personnel.

J’ai également eu du mal à rentrer dans l’histoire, à accrocher au personnage de Jacob et à son addiction à différentes formes de drogue, pourtant j’ai fini par m’attacher à lui, et même à comprendre sa souffrance. Si, dans un premier temps, sa passivité m’a agacée, la suite m’a rappelé que, parfois, quoi qu’on fasse, on ne peut aller à l’encontre du destin.

Je me montrerais toutefois un peu moins clémente concernant ses idées stupides, notamment le passage où il décide d’aller dissimuler de fausses preuves chez les employés de son père. Cela fait certes monter la tension et le suspens, mais ce passage se révèle au final sensiblement inutile, et n’apporte rien de concret au récit.

En somme, c’est un roman qui prend aux tripes, même s’il m’a fallu du temps pour m’habituer à son univers qui m’a rebutée de prime abord. Une excellente lecture, sombre à souhait, qui plaira certainement aux amateurs du genre.

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Commentaire ajouté par Maks 2019-08-31T20:59:52+02:00
Le Poids du monde

"Le poids du monde" est un roman noir traitant de la misère de deux amis au fin fond d'une Amérique rurale où la drogue fait de plus en plus de dégâts. Ces deux personnages qui s'aiment comme des frères mais n'arrivent plus à être sur la même longueur d'onde car l'un reste dans son trip "défonce" et que l'autre essaye de sortir la tête de l'eau car il voit qu'il s'enfonce de plus en plus et ne veut pas finir comme son ami.

Toute l'histoire tourne autour de cette relation quasi malsaine, sans compter les faux amours, les arnaques et les embrouilles, le chômage et les blessures du passé (vétéran de la guerre d'Afghanistan).

Je pense vraiment que grâce à son écriture, David Joy nous livre un bon roman, sombre et psychotique, malgré quelques longueurs qui sont vite rattrapées par des personnages réalistes et que l'on retiendra longtemps.

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2019/08/le-poids-du-monde-david-joy.html

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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2020-03-15T12:41:22+01:00
Là où les lumières se perdent

Dès le premier chapitre j'ai senti que je mettais les pieds dans une histoire que j'allais adorer et qui allait sûrement énormément m'émouvoir !

J'aurais dû aller à la découverte de David Joy bien avant !.. il m'a emportée dans son histoire dès les premières lignes.

C'est sombre, c'est laid et pourtant d'une beauté incroyable.

La vie est laide, les actes sont laids, les sentiments sont beaux tant ils sont désintéressés, tel l'amour de Jacob pour Maggie.

Jacob, dont la personnalité est aux antipodes de celle de son père. Il a beaucoup de sensibilité alors qu'il est le fils d'un parfait abruti, criminel, misogyne et brut de décoffrage, et d'une junkie. Il est comme une lueur dans ce monde de noirceur :

"J'avais été chié par une mère accro à la meth qui venait juste d'être libérée de l'asile de fous. J'étais le fils d'un père qui me planterait un couteau dans la gorge pendant mon sommeil si l'humeur le prenait.

Je ne crois pas au destin, je pense que rien n'est écrit et qu'il nous revient de tracer notre chemin. Mais beaucoup ne le croient pas et se sentent prisonniers de la place que la naissance leur a donné et c'est ce qui les empêchent d'avancer dans la direction qu'ils voudraient.

C'est l'avis de Jacob, qui pense être marqué au fer rouge par son nom, par la lignée des McNeely, par leur destin.

Il est amer et résigné, sans espoir autre qu'un avenir sombre, condamné à rester ad vitam aeternam dans ce coin des Appalaches qui n'est rien d'autre pour lui que l'antichambre de la mort.

Sa seule lueur au bout du tunnel c'est Maggie. Il rêve de la voir partir loin de cette crasse pour se construire un avenir digne d'elle.

C'est une histoire poignante, où l'injustice prend souvent à la gorge.

C'est en lisant des histoires comme celle-là que je me dis que certaines personnes ne devraient jamais avoir d'enfants tant ils sont incapable de leur donner le minimum : de l'amour, de la considération, de la confiance et surtout l'espoir.

Le père de Jacob m'a sans cesse fait penser à la phrase "Tu seras un homme mon fils", avec tout ce qu'elle peut comporter de préjugés malsains et méprisants.

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Commentaire ajouté par Waterlyly 2020-04-08T18:28:10+02:00
Ce lien entre nous

Caroline du Nord. Alors qu’il est en train de braconner dans une propriété où il ne devait pas se trouver, Darl tire et tue par erreur un homme. Lorsqu’il se rend compte que cet homme n’est autre que Carol, il est prit de panique. En effet, Darl connaît très bien son frère, Dwayne, ainsi que la violence dont il fait preuve. Il décidera de demander de l’aide à son meilleur ami Calvin pour cacher le corps. Il va alors s’ensuivre une chasse à l’homme sans précédent où la vengeance sera le mot d’ordre.

Quel roman pesant. L’auteur a un talent immense pour rendre toute noirceur possible à une intrigue qui est pourtant assez simple au départ. C’est la manière dont David va dérouler son scénario qui est impressionnante.

Le cadre choisi par l’auteur est vraiment judicieux. Cela ajoute indéniablement un supplément de noirceur. Ici, pas de grandes villes, pas de richesse. C’est presque un thriller d’ambiance. La pauvreté des personnages, ainsi que leur désœuvrement va donner lieu à des situations noires.

Il ne faudra pas s’attendre à un thriller qui va à toute vitesse, bien au contraire. David Joy va se focaliser sur la psychologie de ses personnages et prendra le temps de bien camper son décor. Les descriptions immersives sont très présentes. L’auteur le fait à merveille, mais malgré tout, à certains moments, j’ai trouvé qu’il en usait peut-être un peu trop. C’est vraiment le seul bémol que je peux trouver à ce roman.

La plume de l’auteur est très belle. Comme je l’ai dit, elle est immersive et très visuelle. Les chapitres ne sont pas très longs, et cela se lit vraiment très bien.

Un thriller à lire pour son ambiance emplie de noirceur, sans s’attendre à de l’action, mais plutôt à une grande dimension psychologique. C’est une lecture peu ordinaire et qui ne peut laisser son lecteur indifférent. À découvrir.

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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2020-04-24T17:16:12+02:00
Ce lien entre nous

Caroline du Nord, les Appalaches, une de mes destinations régulières en littérature.

La Nature est grande et belle, encore un peu, on verrait les petits papillons gambader gaiement dans ces paysages bucoliques…

On aurait même envie de chantonner ♫ promenons-nous dans les bois ♪ avant que le chasseur ne nous tire dessus…

Oublions le bucolique, nous sommes dans un roman de Davis Joy et jusqu’à présent, ce n’est pas son fond de commerce, les petits papillons.

Ses personnages traînent toujours derrière aux une vie de merde absolue, des pères alcoolos, des torgnoles reçues ou des coups de ceintures, le tout dans des cabanes qui ferait passer le moindre poulailler du fond de votre jardin pour une demeure de patron de Cac40.

Nous partons sur une histoire vieille comme le Monde : une vengeance… Darl Moody a confondu Carol Brewer avec un sanglier… Entraînant son pote Calvin avec lui dans cette merde, il lui demande un coup de main pour l’enterrer ni vu, ni connu…

Dwayne, le frangin de Carol l’a mauvaise et il va chercher les coupables de la disparition de son frère. Je vous le dis de suite, ça va chier ! Non, ça va saigner !

Des liens, il y en a partout dans ce roman : un lien fraternel entre Dwayne et son frère handicapé, Carol, qu’il a toujours protégé; un lien fraternel aussi entre Darl et Calvin, qui, sans être frère, sont potes depuis toujours. Un lien amoureux aussi, entre Calvin et Ange, sa copine. Le tout tissant une trame épaisse qui donne au roman une atmosphère sordide, noire, lourde.

Vous qui lisez ce roman, gardez-vous de porter tout jugement sur l’un ou l’autre, car, malgré les apparences, je n’ai jamais réussi à en détester l’un plus que l’autre, à en cautionner un ou à en condamner un autre. Impossible. Chacun a ses motifs pour agir ainsi et même la scène la plus horrible a ses circonstances atténuantes.

Ailleurs, ça ne marcherait pas, mais dans les Appalaches, dans ces petits trous du cul paumés de l’Amérique, chez ces pauvres gens qui se sont battus toute leur vie pour quelques dollars, c’est presque normal. Ici, la loi ne s’applique pas !

L’action est présente, mais c’est le côté psychologique qui est le plus important et c’est pour lui que ce roman vaut la peine d’être découvert.

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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2020-05-03T16:29:25+02:00
Ce lien entre nous

Caroline du Nord, les Appalaches, une de mes destinations régulières en littérature.

La Nature est grande et belle, encore un peu, on verrait les petits papillons gambader gaiement dans ces paysages bucoliques…

On aurait même envie de chantonner ♫ promenons-nous dans les bois ♪ avant que le chasseur ne nous tire dessus…

Oublions le bucolique, nous sommes dans un roman de Davis Joy et jusqu'à présent, ce n'est pas son fond de commerce, les petits papillons.

Ses personnages traînent toujours derrière aux une vie de merde absolue, des pères alcoolos, des torgnoles reçues ou des coups de ceintures, le tout dans des cabanes qui ferait passer le moindre poulailler du fond de votre jardin pour une demeure de patron de Cac40.

Nous partons sur une histoire vieille comme le Monde : une vengeance… Darl Moody a confondu Carol Brewer avec un sanglier… Entraînant son pote Calvin avec lui dans cette merde, il lui demande un coup de main pour l'enterrer ni vu, ni connu…

Dwayne, le frangin de Carol l'a mauvaise et il va chercher les coupables de la disparition de son frère. Je vous le dis de suite, ça va chier ! Non, ça va saigner !

Des liens, il y en a partout dans ce roman : un lien fraternel entre Dwayne et son frère handicapé, Carol, qu'il a toujours protégé; un lien fraternel aussi entre Darl et Calvin, qui, sans être frère, sont potes depuis toujours. Un lien amoureux aussi, entre Calvin et Ange, sa copine. le tout tissant une trame épaisse qui donne au roman une atmosphère sordide, noire, lourde.

Vous qui lisez ce roman, gardez-vous de porter tout jugement sur l'un ou l'autre, car, malgré les apparences, je n'ai jamais réussi à en détester l'un plus que l'autre, à en cautionner un ou à en condamner un autre. Impossible. Chacun a ses motifs pour agir ainsi et même la scène la plus horrible a ses circonstances atténuantes.

Ailleurs, ça ne marcherait pas, mais dans les Appalaches, dans ces petits trous du cul paumés de l'Amérique, chez ces pauvres gens qui se sont battus toute leur vie pour quelques dollars, c'est presque normal. Ici, la loi ne s'applique pas !

L'action est présente, mais c'est le côté psychologique qui est le plus important et c'est pour lui que ce roman vaut la peine d'être découvert.

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Commentaire ajouté par francesca21 2020-11-26T18:54:50+01:00
Ce lien entre nous

Ambiance lourde pour ce thriller où la vengeance est au coeur du récit. La beauté des paysages des Appalaches n'empêche pas la noirceur des âmes des habitants, ces laissés pour compte du progrès, et donne une vision noire de cette Amérique rurale où règne la loi du talion. Prenant!

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Commentaire ajouté par Blandine1 2021-04-02T21:00:53+02:00
Ce lien entre nous

Un démarrage presque classique avec ce braconnier qui tire sur un homme accroupi, croyant à un sanglier. L'originalité arrive de suite parce que la victime ramassait du gingembre et que les deux étaient là parce que le propriétaire, qui a posé une caméra dans l'allée principale, était absent pour quelques jours. Darl appelle son pote pour l'aider à se débarrasser du corps. Seulement son frère, qui le protège, va le venger de sa manière à lui. Bienvenue à Ok Coral mais à notre époque. Bien écrit, bien construit. À la manière de Ron Rash en alternant le terrible à de beaux paysages, ici celui des Appalaches.

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2021-07-19T11:40:57+02:00
Le Poids du monde

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2021/07/19/le-poids-du-monde-david-joy/

Le Poids du monde est le second roman de David Joy, dans lequel l’auteur met en scène trois protagonistes : Aiden, Thad (son meilleur ami) et April (la mère de ce dernier). Thad, brisé par la guerre, se noie dans la drogue, pendant qu’Aiden désespère de trouver le moyen de fuir le coin dans lequel ils ont grandi avant que cet endroit ne les détruise pour de bon.

Ayant adoré l’atmosphère noire et cruelle de Là où les lumières se perdent et entendu énormément de bien à propos de cet autre roman, j’étais vraiment impatiente de me lancer dans la lecture du Poids du monde, tout en la repoussant sans cesse, et à raison peut-être.

Je ne sais pas si je l’ai lu en étant dans de mauvaises dispositions, ou si j’en attendais trop, ou si c’est parce que j’avais cette fois un avant-goût de la plume de l’écrivain (Là où les lumières se perdent était une totale découverte pour moi), mais en tout cas, je n’ai pas été prise aux tripes comme cela a été le cas avec son tout premier livre.

J’ai mis du temps à m’attacher aux personnages, à Thad encore plus qu’à Aiden. Sa propension à se jeter tête baissée dans les ennuis (au point, en l’occurrence, de les provoquer) m’a agacée et n’a pas été sans me rappeler celle de Jacob McNeely. Tout comme lui, les deux amis sont drogués, passifs, et pourtant j’ai fini par les comprendre, par éprouver de la compassion, et même par m’identifier à eux (enfin, à Aiden).

Je me suis reconnue dans son besoin de fuir, de s’arracher à une terre oppressante qu’il accuse de tous ses maux, mais surtout dans sa peur de le faire seul, de la nécessité d’avoir quelqu’un à ses côtés pour oser franchir le pas… quitte à laisser passer sa chance.

Si je n’ai pas été aussi happée que par Là où les lumières se perdent, j’ai tout de même été très touchée par cet aspect-là de l’œuvre, qui m’a vraiment beaucoup parlé. J’aime aussi le pessimisme qui se dégage des récits de David Joy, de quoi combler tous ceux qui, comme moi, ne sont pas amateurs de happy end.

D’ailleurs, que dire de cette fin, si ce n’est qu’elle est parfaite ? Le roman en lui-même souffre de quelques longueurs, mais je ne pense pas qu’il aurait été possible de lui offrir une meilleure conclusion, tellement dans le ton de l’atmosphère générale.

Je recommande ce roman (ainsi que Là où les lumières se perdent) aux lecteurs qui souhaitent découvrir un récit exhalant la noirceur du monde et de l’âme humaine. Je suivrai avec intérêt la suite de la carrière de cet auteur, notamment en me procurant Ce lien entre nous dès sa sortie en poche !

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Commentaire ajouté par Kmydaukho 2022-06-08T12:05:11+02:00
Nos vies en flammes

https://www.instagram.com/p/Ceij4ELKR1V/?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Ray, veuf et retraité, mène une vie solitaire avec son chien dans sa ferme des Appalaches. Il attend sans vraiment attendre, que son fils le rejoigne. Mais ce dernier est plus préoccupé à se procurer sa dose quotidienne de drogue.

Un jour, un dealer appelle Ray et menace de tuer son fils, si il ne rembourse pas sa dette de 10000€. Ray utilise ses dernières économies, mais cette fois, c’est la dernière, il ne pourra pas plus. D’autant qu’à chaque fois, c’est le même discours. Les drogués promettent d’arrêter et recommencent… c’est plus fort qu’eux. Ils seraient prêt à n’importe quoi lors des moments de manque. Ray ne sait plus quoi faire pour que son fils s’en sorte. Il est impuissant.

Dans ce roman, il est question d’addiction, de drogue, d’incendie, de misère sociale.

Même si je ne me suis pas réellement attachée aux personnages, j’ai ressenti de la compassion pour Ray.

C’est un livre puissant, où les liens familiaux et la complexité de ceux-ci sont abordés.

Les sujets traités dans cet ouvrage mènent à la réflexion. Il y a un petit côté moralisateur qui ne m’a pas dérangé outre mesure. J’ai plutôt ressenti ça comme une réelle prévention, notamment au travers de la postface. Visiblement l’auteur connaît bien son sujet et ça se ressent dans cet ouvrage.

En soit, pas une lecture qui m’a marqué des masses mais que j’ai bien aimé.

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