Emile Verhaeren

J'ai lu cet ouvrage en première et j'ai pas du tout aimé.

Il représente le versant belge de la poésie symbolique. Le découvrant après Rimbaud, Baudelaire, Lautréamont et Verlaine, j'eus le plaisir de découvrir que la poésie belge existât. Son inspiration est incontestablement très flamande, comme chez Brel mais autrement, lui qui était surtout bruxellois. Quand on fait de la bicyclette à Saint-Amand sur la rive droite de l'Escaut on peut y voir une stèle à la mémoire du grand homme. Au même titre que Maurice Maeterlinck, mêmes les flamands néerlandophones le revendiquent. Çà sent bon la belgitude comme chez Hergé et Simenon.

Mon poème favori: Le Vent

Très belle écriture, très poétique. Il s'agit d'un texte assez complexe, difficile à comprendre lorsqu'on ne connait pas le contexte, mais il est empreint d'un souffle épique tel que n'importe qui peut l'apprécier. Livre génial !

J'ai bien aimé ce texte, très poétique. Texte emblématique de la littérature belge et représentatif du combat que se sont livrés les hommes qui ont vécu lors de son émergence.

Recueil lu en première, que j'ai plutôt bien aimé. Les poèmes sont intéressant et bien représentatifs de la ville perçut par la plupart des ouvriers en ce temps là.

Je pense à ce recueil depuis mes années d'écolier. J'ai découvert son auteur et apprécié ses poèmes Mais je n'ai jamais pu me procurer ce volume. Je vais le faire rapidement.

Recueil intéressant, mais qui ne m'a pas boulersé. Les villes font moins rêver que l'amour !

Pour celui qui apprécie Verhaeren, on retrouve dans ce volume certains thèmes qui lui sont chers, la description de la campagne Flamande et des saisons. Mais une campagne opulente, des tableaux magnifiques baignés de soleils rayonnants ou de splendides soleils couchants.

J'ai trouvé cela intéressant de prendre comme thème les villes pour un recueil de poésie. Certes, cela ne vaut pas Baudelaire ou Rimbaud, mais il transporte le lecteur dans des villes à travers des images tantôt idyllique, tantôt trop réalistes. Vraiment intéressant.

J'ai toujours aimé la poésie de Verhaeren. Ici on ne retrouve pas comme dans ses premiers volumes une ode à son pays Flamand, ses descriptions de la campagne. Le naturalisme des débuts a fait place au constat amer de la fin du XIXème siècle et du début du XXème, le monde urbain va prendre le pas sur le monde rural.