Geneviève Senger

Une auteure que je découvre et qui m'a bluffée par son imagination, son souci du détail historique et sa belle écriture. Elle m'a fait penser à Marie-Bernadette Dupuy. Je la relirai, c'est sûr, car à aucun moment au cours de ces 937 pages, je ne me suis ennuyée.

C’est un livre acheté à Aldi. La couverture m’a tapé dans l’œil, le titre aussi et le résumé m’a plu.

J’ai beaucoup apprécié le style d’écriture de l’auteur : nous faire suivre l’évolution des évènements à travers les yeux de divers personnages (victimes, témoins, policier) et en changeant à chaque chapitre. Il n’y a pas beaucoup de pages et pas énormément de personnages. C’est rapide mais efficace. Le scénario est bien ficelé et cohérent. Je trouve dommage que l’auteur ne soit pas davantage connu, au moins pour ce livre. Une belle découverte.

J'avais lu ce livre quand j'étais jeune fille et je me souviens qu'il m'avait beaucoup plu.

Le marque page/bracelet est très chouette aussi.

Roman. Teinté d'historique. L'histoire se situe en 1981 et en même temps, racontée par Viviane - le personnage principal du livre - de 1940 à 1981 : les horreurs de la deuxième guerre mondiale - les allemands, les nazis, les juifs, l'Alsace (annexée à l'Allemagne), puis les américains, la libération... Mémé Madeleine, Mado, Juliette/Judith, Arthur, Berthe, Etienne, Guillaume, Martin, Viviane, John, puis Jeanne. C'est une belle histoire, vibrante et triste à la fois. A recommander.

Roman plutôt original, dans lequel les personnages évoluent avec une certaine légèreté. L'histoire, un peu surprenante au début, nous entraîne dans ce huit-clos des Genêts, belle propriété qui fait rêver l'ensemble des habitants. Un roman original qui se lit en toute facilité.

Un bon livre, à la porter des enfants pour aborder un sujet parfois compliqué, les sectes. Sans parler du côté tragique, sans en faire trop, ce livre se met à la porter des enfants pour aborder en douceur, la dangerosité des sectes et la peur/souffrance que cela peu entraîner pour les enfants.

Le livre est intéressant mais sans plus. On ne nous donne pas assez de précision sur les personnages, en particulier sur le personnage principal. Mais à part ça, l'histoire est bien pensée et en effet, il y a du mystère ( pas énormément), de l'amour ( oui l'auteure parle beaucoup de ça ) et du danger ( mais pas tellement). Sinon excellent "passe-temps" quand on n'a rien à lire. Mais j'avoue que je n'aurai pas pu ne pas le finir...

Un roman sans grand intérêt, mignon mais extrêmement prévisible. Il se lit bien, sans prise de tête. Un moins cependant sur la protagoniste : plus fade, tu meurs !

Roman.

L'histoire se passe à la fin de la seconde guerre mondiale, en Normandie. Claire tombe amoureuse d'un PGA (prisonnier de guerre allemand), démineur, qui lui sauve la vie, en l'aidant à sortir d'une plage où elle s'était engagée pour sauver un chien. Il est question de résistants, de traitres ; il y a beaucoup d'intrigues. Il est question du commandant Philippe Kieffer, dont l'actualité a parlé il y a peu de temps.

A lire.

J’ai passé un agréable moment de lecture. Pourtant, cette histoire ne sera pas placée dans mes coups de coeur.

Le contexte est bien dépeint. Je retrouve les paysages normands, l’ambiance rurale et d’après-guerre : les métiers artisanaux sont bien à l’honneur. Caen est au centre de ce roman, j’aurais aimé lire davantage de descriptions sur la destruction de cette ville normande. L’auteure reste assez superficielle sur ce côté-là.

Les faits historiques sont bien présents. Geneviève SENGER évoque les Résistants, les Collabos, les braves et « les lâches ». Des événements du passé sont inclus dans le récit, lui apportant vraisemblance et réalisme. Cependant, je n’apprends pas de connaissances nouvelles avec ce récit. Sauf pour le refusant.

Joachim est un Allemand, un refusant. Il a combattu en Ukraine : il a participé aux fusillades et à la mise à mort des populations locales. C’est un fait qui me bouleverse et qui rend le personnage humain et attachant par sa simple opposition et par la réflexion qu’il mène contre cet embrigadement hitlérien. Pourtant, je regrette que son personnage et son cheminement ne soit pas plus présent et pas plus développé dans cette histoire.

Les faits relatés ici restent tout en discrétion et en pudeur. Il n’y a aucun élément violent dans ce roman.

Les personnages d’Arthur et de Rose m’ont moins séduite. Ils m’ont paru superficiels ou caricaturaux avec des actions simples et parfois démunis d’intelligence et de raison.

Les personnages de l’architecte, de Madeleine, de la sotte du village sont très attachants : ils auraient mérité une place plus importante dans cette histoire. J’aurais aimé les côtoyer davantage tant leur problématique m’a émue et touchée.

Claire est une héroïne malgré elle. J’ai suivi son histoire avec un certain intérêt.

Geneviève SENGER tint sa promesse avec ce roman : elle met à l’honneur ces prisonniers de guerre qui ont participé au déminage des terres côtières après le débarquement des Américains et des Anglais. J’ai particulièrement aimé la thématique de la construction d’une nouvelle Europe et l’envie de former avec l’Allemagne un couple solide et respectueux l’un de l’autre. Dépasser la guerre, surmonter sa haine de l’ennemi passé pour construire un nouveau monde : voilà un beau message.