Jean-Paul Malaval
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Note moyenne : 6.78/10Nombre d'évaluations : 78
0 Citations 37 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Qualifié de thriller historique, le terme est un peu fort. Certes la lecture est intéressante avec des personnages pittoresques et un style précieux caractéristique du dix- huitième siècle, mais le suspense quant à lui est loin d'être palpitant, tandis que l'intrigue souffre de quelques longueurs.
Afficher en entierUne histoire qui ce lit rapidement même su je suis pas trop fan du style d'écriture de l'auteur.
Afficher en entierBon un livre comme je n'aime pas, un roman qui fleure entre la richesse et la pauvreté, le combat d'une jeune fille pour imposer son caratcère indépendant au sein d'une caste dont elle n'appartient pas. Un roman mièvre à l'eau de rose parfumée au 5 de Chanel, et, repue par les mauvais penchants de cette caste bourgeoise;
Afficher en entierExcellent livre de terroir...
La vie rurale du Périgord dans les années 1910 à travers la vie d'une famille paysanne est racontée...puis il y a Antonia personnage attachant...
Antonia se lit d Amour à Julien,mais celui celui-ci part à la guerre...le récit est poignant et nous fait comprendre les atrocités des combats...
Le roman se termine sur une note d optimisme.
Bon moment de lecture.
Afficher en entierRoman. L'histoire se déroule à partir de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'en 1953. La plupart des protagonistes sont d'anciens résistants. Le personnage principal est Rose, également engagée dans la Résistance. Après guerre, elle va diriger un nouveau journal, qu'elle appelle le "Point du Jour". Elle s'efforcera de monter complètement ce journal pour qu'il soit un journal digne de ce nom. Mais elle ne sera pas toujours appréciée, car jugée trop dure. Au bout de plusieurs années, le journal tourne bien, mais certains journalistes, ainsi que le nouveau maire voudraient se débarrasser de Rose pour prendre la main sur le journal. Rose ne trouve plus de soutien et préfère donc se retirer. Pendant la guerre, elle a rencontré Adrien/Patrick, dont elle est tombée amoureuse. Mais celui-ci, également au service de la Résistance, a été assassiné par les allemands. Elle essaie de se renseigner sur lui auprès de sa soeur Line, puis de son père Ferdinand et finalement auprès de son ami Frédérik qui habite Londres. Celui-ci lui fera comprendre qu'elle n'aurait pas joué un grand rôle auprès d'Adrien/Patrick s'il avait survécu. C'est à ce moment là, qu'elle arrivera à lâcher prise et à s'autoriser à aller vers Frédérik.
Afficher en entierA l'automne 1935, Augusta, fraîchement promue de l'école normale, découvre sa toute première classe dans un village d'une vallée paisible.
Elle y est accueillie par Henri Jacquet, instituteur vieillissant qui partage l'opinion générale que les enfants ne sont que des paysans arriérés incapables de sortir de leur condition.
Elle-même fille d'ouvriers, elle estime que l'école doit réparer les injustices de la société. Seule contre tous, Augusta veut prouver qu'ils ont tort et permettre à tous ses élèves d'obtenir le " certif ".
Ce joli brin de fille qui ne s'en laisse pas faire, attire les hommes du village mais ce ne sont pas eux qui gagneront son coeur
L'abbé et le maire, qui ne cache pas ses opinions fascistes, s'opposent à elle.
Mais rien n'arrête Augusta qui gagne sur tous les plans.
Une jolie femme intelligente qui ne s'en laisse pas conter...
Afficher en entierUne jeune avocate née en avril 1945 se rend compte au décès de sa mère qu'elle n'est pas la fille biologique de son père, parti volontairement au STO durant la guerre. L'identité de son vrai père et les conditions de sa conception la mènent dans une quête sans grande surprise au sujet de ce qu'elle va découvrir. Malgré le côté attendu de l'histoire et le côté bordeline de l'héroïne, j'ai aimé découvrir les contextes sociaux de 1944 et de 1979, les guerres et rancunes intestines et familiales dans un village paumé au fond de la Corrèze ainsi que le récit de la passion de la mère, écrit de manière juste, sobre et profonde.
Afficher en entierLazare Bazin est un homme craint et respecté, mais pas respectable…
A travers ses souvenirs, nous découvrons peu à peu sa vie. Un homme détestable, tant au point de vue personnel que professionnel. A-t-il seulement un cœur ?
L’écriture, claire et soignée nous enchaîne cependant à cet anti- héros. Dès le début, j’ai été immergée dans cette atmosphère particulière. Ni noire, ni glauque, mais assez lourde. Comme une plongée dans un monde fermé, celui d’un notaire qui a profité (et abusé) de son statut de notable, sans se préoccuper des autres. Ses seuls soucis : profits et argent.
Une tranche de vie peu glorieuse qui nous fait voyager entre le présent de Lazare et son passé. On découvre un homme magouilleur, mauvais mari et mauvais père, certain de sa supériorité sur les autres. Et pourtant, il a une blessure profonde. Cette proximité avec la mort sera-t-elle l’occasion de prendre conscience de ses actes et de les regretter ?
Alors oui, le moment de lecture a été plaisant. Mais j’avoue que ce n’est pas exactement ce que je m’attendais à trouver, du moins pas vraiment sous cette forme. Les flash-backs sont nombreux, on navigue beaucoup entre deux époques. C’est bien fait et joliment écrit, mais pour MOI, le passé prend un peu trop de place par rapport au présent. Bien sûr, il est nécessaire, il explique certaines choses, mais je trouve que ça casse un peu l’ambiance de ce présent que j’aurais souhaité plus important. Ce n’est qu’un avis personnel, et vous n’aurez pas le même ressenti que moi.
Une lecture vraiment agréable et j’ai passé un bon moment. L’immersion est totale et les personnages bien ancrés.
C’est la première fois que je lis cet auteur et ce ne sera pas la dernière.
Afficher en entierCe roman plonge le lecteur dans la vie ordinaire de la seconde guerre mondiale.
Nous sommes en 1943. Antoine Straub dirige une briqueterie et est très bien considéré par son patron et par les salariés. Il a perdu son fils en 1940, alors sa fille est devenue la personne la plus importante de sa vie. Quand son jeune cousin Obertz arrive chez lui habillé en soldat allemand, qu’il l’héberge et qu’il se rend compte que sa fille le trouve sympathique, il se sent piégé. Pourra-t-il garder la tête froide et l’image d’intégrité qu’il veut donner de lui ?
J’aimerais parler de l’ambiance qui règne dans ce roman, du talent de l’auteur à rendre les choses impalpables quasiment visibles, de sa connaissance des lieux, de sa perception de la société des années 40 et suivantes. Ce roman est historique dans le sens où il rend compte d’évènements liés à l’une des périodes les plus sombres de l’histoire mais il est surtout sociétal, ne cachant rien des multiples arrangements des uns et des autres avec la morale et l’honneur.
Monsieur Straub est le personnage principal sur qui s’appuie l’auteur pour faire vivre tous les autres, un Monsieur Straub que sa femme dépeint comme « ayant des idées généreuses et des ambitions dévorantes ». Tout au long du livre, on sent bien que l’équilibre est difficile à trouver entre collaboration et résistance, désespoir après la mort de son fils et espoir démesuré placé dans sa fille, perfection dans son travail et laxisme dans sa vie privée. C’est un homme tourmenté qui fera toujours face, ce qui le rend attachant.
Si la réalité des faits est abordée sans langue de bois, les caractères de chacun le sont tout autant. Malgré cela, il y a un mystère qui plane, à l’image du titre du livre qui donne un bel indice sur le parti-pris de l’auteur. Les difficultés du moment, la pénurie du ravitaillement, la pagaille administrative, la misère font la trame de l’histoire, mais c’est le parcours de vie d’Alexandre Obertz qui est disséqué au scalpel.
Si vous souhaitez découvrir comment la petite bourgeoisie s’est comportée au fil des années, lire Jean-Paul Malaval et ses 49 romans répondra à votre attente, il en est le spécialiste. Merci à Virginie pour De Borée Editions qui m’a envoyé ce roman, récemment sorti dans la collection Terre de Poche, en Service Presse.
Afficher en entierPas mauvais mais ce livre manque de saveurs et de couleusrs. L'histoire se déroule dans un petit village corrézien à la Libération où se melent rancoeur (entre anciens resistants et collabo), racisme (envers les immigrés italiens à l'époque), quand dira-t-on et histoire d'amour compliquée voir impossible (avec la belle étrangère justement). Dénouement sans surprise sur fond de fait historique (Massacre des Italiens d'Aigues-Mortes en 1983).
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jean-Paul Malaval
et autres évènements
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Editeurs
Calmann-Lévy : 19 livres
Presses de la Cité : 18 livres
Pocket : 8 livres
LGF - Le Livre de Poche : 8 livres
France Loisirs : 6 livres
De Borée : 5 livres
Le Livre de Poche : 2 livres
Audiolib : 2 livres
Biographie
Ecrivain aux romans étudiant la nature humaine comme un vaste microcosme d'insectes, Jean-Paul Malaval raconte la France pittoresque, celle du Bordelais et de la Corrèze. C'est pourtant sur le tard qu'il se décide à prendre la plume, après des années passées dans le journalisme, d'abord pour Centre Presse en 1970, puis pour L' Echo du centre. Il collabore aussi avec Le Nouvel Observateur. C'est en 1982 que paraît son premier roman, 'Deux journées à Bassora'. A partir de là, Jean-Paul Malaval ne va cesser d'écrire, rattrapant les années. Suivront des romans où la terre et les travers humains ont une grande place. Parmi sa prolixe littérature, on retiendra 'Les Caramels à un franc' en 1995 ou 'Les Encriers de porcelaine' en 1988. Qualifiés souvent de romancier de terroir, il publie 'Les Vignerons de Chantegrêle' en 2000, 'Le Carnaval des loups' - dans lequel il parle de la Bête du Gévaudan - ou 'Les Césarines' en 2004. Jean-Paul Malaval doit son inspiration à son enfance corrézienne. Pourtant, il lui arrive de faire un détour par le Sud de la France, avec par exemple 'Une reine de trop' en 2006, roman presque entomologique où deux femmes se disputent le même homme et luttent, comme des abeilles, ultime clin d'oeil aux comportements primitifs des humains.
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