Olivier Bérenval
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Note moyenne : 7.4/10Nombre d'évaluations : 10
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Tout d’abord, je souhaite remercier les Éditions Mnémos et la Masse critique de Babelio pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
Ce roman est assez inégal selon moi, mais en globalité j'ai bien aimé, malgré quelques petites zones d'ombre. Je vais commencer par parler du résumé. Je trouve qu'il y a un petit décalage entre ce que nous annonce le résumé et ce que l'on va réellement trouvé dans le roman. Certes, on parle beaucoup de la Singularité, de Ianos, mais souvent on ne fait que l'évoquer. Les passages parlant de la Singularité ne représentent finalement qu'une petite moitié du roman. Tout du moins, c'est ce dont j'ai eu l'impression.
Il faut dire que sur une grosse partie de l'intrigue sont évoqués le Mouvement, Thomas, Maria et Joshua. Intéressant, il est vrai, mais je n'ai pas compris tout de suite ce que ces éléments pouvaient apporter à l'intrigue principale. Je voulais des informations sur Ianos, sur ce qu'il allait advenir de notre monde. Je voulais du sensationnel, de la catastrophe. La « néo-religion » presque secte, en soi, je m'en fichais un peu. Bien sûr, au final, le Mouvement et Joshua ont un petit rôle dans les moyens mis en œuvre pour en apprendre plus sur Ianos, mais cela ne compense pas, d'après moi, le nombre de pages de remplissage.
Du coup, sur ces parties, je n'attendais qu'une chose : arriver enfin sur des passages parlant de la Singularité, de Nathalie, de la mission Orphée. C'est là que se portait mon intérêt. À tel point, dirai-je, que le vocabulaire scientifique très haut niveau ne m'a même pas dérangée. Certains termes et concepts étaient à des années-lumière de ma compréhension, et j'avais l'impression de me perdre dans le cosmos tant je ne saisissais pas certaines nuances, mais cela permettait de donner un certain crédit aux thèses présentées. Je n'irai pas jusqu'à dire que tout était parfaitement crédible ou viable, mais en tant que lectrice lambda, ça m'allait bien !
J'ajouterai également que tous les passages se passant dans l'espace étaient mémorables. Je m'imaginais l'environnement comme si j'y étais et je me perdais dans l'histoire de Nathalie, sur la lune, et de Sanjay, au sein d'Orphée. Un régal. J'avoue que ce sont les personnages que j'ai préféré suivre. J'aurais même aimé en avoir plus au sujet de Nathalie.
Puis, une petite incompréhension. Trois parties se sont déroulées de manière agréable, avec un final de partie 3 énorme ! Et soudain, la partie 4, qui revient en arrière, puis en avant. Chronologiquement parlant, je m'y perdais un peu, malgré les indications temporelles. Mon intérêt s'est un peu essoufflé, sur une cinquantaine de pages, puis enfin, un final sur les dernières pages auquel je ne m'attendais absolument pas !
En clair, ce roman est un très bon SF. Même s'il propose des concepts qui se perdent dans la stratosphère, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère proposé par ce roman. Je suis un peu déçue d'avoir eu un intérêt moindre pour toute l'histoire concernant le Mouvement, mais j'ai eu mon attention bien trop happée par Emma et Ianos... Tentez le coup !
http://mes-reves-eveilles.blogspot.fr/2015/05/ianos-singularite-nue.html
Afficher en entierCritique "Ianos" sur Yozone (extraits)
Attention : spoilers dans version intégrale sur le site
[...] Il y a, dans ce roman d'Olivier Berenval, une maîtrise technique étonnante qui ressemble beaucoup plus à celle d'un auteur chevronné, confirmé, qu'au premier roman d'un auteur encore inconnu.
La quasi totalité des chapitres happe le lecteur avec une maîtrise consommée des situations, des environnements, des ambiances. Les interactions entre personnages sonnent juste, les personnalités également, sans jamais sombrer vers les stéréotypes, et les près de cinq cents pages s'avalent sans ennui malgré le jeu de cartes temporel, un déroulé d'allers et retours qui triche quelque peu avec la chronologie linéaire. Les aventures de Nathalie Bilodeau dans un univers incompréhensible ont le charme de cette science-fiction ancienne de l'âge d'or, et, si Olivier Berenval n'a pas la puissance d'évocation d'un Peter F. Hamilton dans l'abord d'une singularité ou d'un Big Dumb Object comme les sphères de Dyson dans la tétralogie de Pandore, il est difficile pour le lecteur de ne pas être captivé par les chapitres consacrés aux astronautes s'aventurant au plus près de la singularité pour essayer de la comprendre.
[...] Malin et roublard comme peuvent l'être également, dans des genres voisins, des auteurs comme Georges Panchard ou Frédéric Delmeulle, Olivier Bérenval réussit donc avec ce premier roman une belle entrée en matière.
Afficher en entierUn roman de SF choral et composite qui pose des questions fortes et très actuelles. Derrière l'apparition de la singularité, on parle science, religion, et son terrible corollaire du fanatisme, métaphysique, intelligence artificielle... Et puis, on voit, au gré des chapitres, évoluer une humanité qui n'a pas son pareil pour fabriquer ses propres peurs et menaces. Un voyage qui fait réfléchir...
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2015/12/la-fin-du-monde-deja-eu-lieu-personne.html
Afficher en entierhttp://jldragon.over-blog.com/2017/11/nemrod-d-olivier-berenval.html
Nemrod est un roman SF space opéra bâti sur des bases complexes.
Au fil de la lecture, j’aurai été traversé par des sentiments contradictoires.
Tantôt émerveillé, tantôt ennuyé, tantôt époustouflé etc.
J’ai trouvé le monde imaginé complètement démentiel et plutôt bien décrit, même si par moment j’aurai aimé qu’on me fasse un dessin.
Bah oui, quand on n’a pas l’esprit scientifique, on rame un peu sur certains points techniques…
Car même si les descriptions ne sont pas très lourdes, la multitude d’informations concernant le monde imaginé est telle qu’on pourrait avoir quelques difficultés à digérer certains passages.
Heureusement, l’auteur ne nous dépeint pas tout son univers dès le début, mais au fil du récit. Donc on ingurgite malgré tout sans broncher.
Et on prend le plus souvent beaucoup de plaisirs.
Ouf !
Chapeau bas à Olivier Bérenval qui, au final, nous offre un chouette SF space opéra. J’imagine le travail fourni pour rester cohérent, pour parvenir à tout poser… Je trouve ça énorme et suis admiratif.
Les personnages sont assez hallucinants à l’image de l’univers créé. Au début, je m’attachais beaucoup à Tjasse, mais au final c’est Czar Santo et Booz qui m’ont le plus touché. Étrangement, j’ai trouvé les personnages féminins moins avenants. Plus froids… Moins humains… Sûrement en raison de leurs natures profondes dans le récit.
L’intrigue pourrait paraître complexe, car elle est intégrée à un univers qui nous est inconnu. Au final, ça reste une intrigue assez ordinaire. Enfin, je dis surtout ça parce que j’ai été gêné par la fin qui n’apporte pas les réponses attendues.
C’est assez frustrant.
Et difficile d’en dire plus sans spoiler.
J’ai donc beaucoup aimé ce roman, même s’il m’a manqué un petit quelque chose pour vraiment m’en délecter.
Cependant, Nemrod est un roman qui ne pourra que ravir les amateurs du genre.
Régalez-vous ! En plus la couv’ est superbe !
Note globale : 16/20
Afficher en entierPas accroché du tout. Le sujet de la singularité me branchait, mais la façon dont le tout est amené m'emballait beaucoup moins : trop de personnages qui s'enchaînent, et s'entrecroisent et un phénomène qui n'est que très peu évoqué finalement.
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