Sophie Audouin-Mamikonian
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 8.4/10Nombre d'évaluations : 14 769
20 Citations 7 661 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Alors pour moi Jeunesse et Loup Garous ca matche pas ... mais quand j'ai vu que c'était l'autrice de Tara Duncan que j'avais adoré ado je me suis lancée et je ne l'ai pas regretté !
Indiana est un jeune humain qui vit parmis la plus grande Meute de Loup Garous des États Unis. Qu'est ce qu'il fait là me demanderez vous? Son père était le fils du chef de meute, il a épousé une humaine et pouf ça à donné Indiana. Tout le monde attends désespérément que son pouvoir se manifeste, qu'il se transforme en Loup ou encore mieux en Rebrousse Temps comme sa mère, don très rare, qui permet à son porteur de remonter le temps. J'ai apprécié les limites de son don : peut pas se déplacer avant sa date de naissance, elle disparaît et revient toujours au même lieu sans pouvoir se déplacer, et ne peut intervenir dans le passé. Ça évite des passages Wtf. Mais ce don n'est pas vraiment le propos du premier tome. Ce premier tome va parler d'inclusion, de différence, de harcèlement. Effectivement sa vie n'est pas simple lui qui est si faible comparés aux autres jeunes, il se retrouve toujours isolé et moqué. Il va vouloir aller vivre sa vie d'humain à l'université et c'est la que les problèmes commencent ! Il tombe amoureux d'une Humaine ce qui lui ai interdit par la Meute, et comme si cela ne suffisait pas, le fils du rival de son grand père est aussi présent et amoureux de la même pauvre fille qui a rien demandé ! Vous l'avez compris, et vu venir, on va avoir droit à notre fameux triangle amoureux.
Certes il y a des choses clichées comme le stéréotype de la blonde mannequin pimbeche mais j'ai trouvé ça plutôt original. On aborde la différence avec le harcèlement que cela peut engendrer. D'ailleurs, je l'ai aimé cette différence, qu'il soit ni complètement humain ni Loup. Le rebrousse temps pour le moment est à peine effleuré, comme les autres espèces surnaturelles qu'on verra sans doute un peu plus dans les tomes suivants maintenant que le secret est ébruité.
Un autre point intéressant : le caractère du jeune héros que je n'ai ni trouvé gamin ni égoïste comme dans certains jeunesse. Ici il est quand même à l'université on est du coup plus dans un YA. Chuck est vraiment un gros nounours un peu balourd mais très loyal. Et j'espère qu'on verra aussi plus Axel qui est vraiment agréable aussi. Il y a des secrets, des complots bref c'était vraiment bien. Quelques faiblesses et facilités parfois comme avec le poids/taille des loups garous qu'on confond avec des gros chien. Vraiment? Vu leur description?Et aussi pourquoi les faire vivre aussi longtemps 1000ans ça fait beaucoup non? A voir si ça se justifie dans la suite.
Mais bon ça reste un très bon premier tome je lirais la suite avec plaisir.
Afficher en entierC'est encore une réussite pour ma part. L'écriture de l'autrice est toujours aussi agréable et ce roman se lit très rapidement.
L'intrigue continue à la suite du premier tome. Indiana essaie de gérer l'enlèvement de sa mère, et il va être confronté à un autre problème majeur : le père de Katerina va se faire mordre, laissé entre la vie et la mort. Katerina toujours très impulsive et peu réfléchie va rien trouver de mieux que d'en vouloir à Indiana et se réfugier chez son ennemi Tyler. Le petit plus de ce roman, c'est que l'autrice en profite pour étendre son univers avec l'apparition de nouveaux personnages, des Vampires. Cela permet de découvrir des nouveaux protagonistes, ainsi que leurs pouvoirs et leurs organisations. Et j'ai vraiment apprécier ce coté Vampire régulateur des espèces surnaturelles. Car le reste de l'intrigue était assez prévisible, sans grande surprises elle va tourner autour de la romance "je t'aime moi non plus" et de la gueguerre qui en découle.
Dans ce tome aussi, l'humour est présent, j'aime l'autodérision d'Indiana ainsi que toutes les petites références à la pop culture (Black and peace, Twilight ect)
La seule petite déception réside dans le pouvoir de Rebrousse Temps trop accessoire et trop peu utilisé. Heureusement, nous allons en apprendre plus plus sur la mère d'Indiana, pas si folle que prévue, et sur le décès de son père. On comprends mieux les relations au sein de la meute et on verra le T3 mais j'espère qu'Indiana et Katerina ne seront pas transformés en Loup car j'aime sa particularité. Il est certes Humain, mais il gagne des compétences de Loup au fur et à mesure des tomes. Bon ... Parfois je l'ai trouvé un peu agaçant avec ses hormones alors que le monde est en danger, ainsi que son côté "je comprends tout plus vite que tout le monde" mais ce sont aussi des raccourcis lié au lectorat jeunesse et ... c'est pour chipoter ça passe bien en vrai !
Vivement la suite ! ^^
Afficher en entierCe tome m'a un peu moins convaincu que précédemment. Par contre, le résumé au début ça devrait être obligatoire pour toutes les séries ! ^^
Nous avions laissé Katerina qui venait de se faire mordre par Tyler en fin de tome et nous reprenons directement les événements. Immédiatement elle est transportée pour etre soignée mais surtout enfermée en cas de transformation en semi, qui rappelons le, sont des êtres assoiffés de sang avant d'arriver à une certaine maîtrise. Mais rien ne se passe comme prévu, car Katerina se transforme en espèce d'énorme semi sans reprendre forme humaine. J'ai trouvé le comportement d'Indiana très égoïste de tous les laisser tomber pour sauver encore une fois Katerina. Il va s'échapper et essayer de "sevrer" sa chérie qui, elle aimerait bien le croquer... L'intrigue va tournée autour d'elle et de sa nouvelle condition pendant que nos amis Vampires, alliés aux Brankell, formantent des complots en vu d'une éradication des humains. Rien de moins ! Indiana va devoir trouver Excalibur grâce à son pouvoir afin d'éradiquer Mordred le premier Vampire. Ce grand méchant était d'ailleurs très intéressant et nuancé avec son côté schizophrène à la Gollum ! J'aime toujours autant Axel et Anabelle même si je suis plus critique avec Indiana et Katerina. Indiana est tout jeune, même pas Loup, à peine Rebrousse Temps vu qu'il ne maîtrise rien et il va devoir repousser toutes les limites. J'ai moins aimé cette surenchère du plus gros méchant. C'était agréable de voir plus son pouvoir de Rebrousse Temps mais il repousse toutes les limites écrites précédemment : il peut se déplacer de quelques mètres de sa position d'origine, et il va dépasser la limite de temps en allant des siècles plus tôt sans soucis, toujours plus. Et Excalibur qui dit "Yo" trop wtf pour moi ... déjà bon elle parle OK mais elle est censée être légendaire, avoir des siècles, pas être une ado attardée !
C'est le soucis des saga jeunesse : le héros, trop parfait, ne veut jamais tuer le méchant qui revient et leur fait la misère constamment ! Ça faisait longtemps qu'on l'avait pas menacer avec sa mère hein? Un peu redondant ils apprennent pas de leurs erreurs! Bref j'ai moins aimé ce tome mais je lirais le dernier avec plaisir.
Afficher en entierJe pense que je ne suis vraiment pas la cible de ce livre, et de cette série de façon globale. Je me souviens avoir adoré ce tome étant ado, mais maintenant je vois juste les défaut d’écriture et les faiblesses des personnages…
Que mon avis ne vous freine pas pour essayer ce livre, vous l’adorerez sans doute !
Afficher en entierC'était super c'est mon livre préférer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Afficher en entierVoilà la conclusion de cette saga jeunesse. Et si globalement la série m'a plu au moment de la lecture je ne pense pas me la procurer chez moi suite à mon emprunt en médiathèque.
On va suivre Indianna toujours à la recherche de sa mère. Et cette fois ci, la meute va devoir affronter un terrible sorcier. Oui, parce qu'après le méchant loup, puis vampire, il nous manquait le sorcier pour finir en beauté ! Indiana a le don de trouver les ennuis mais bon passons ce détail. Katerina, égale à elle même, va nous faire une crise de jalousie digne d'une ado de 12 ans. Oui vous voyez bien, comme 80% d'entre vous, je ne supporte plus notre jeune protagoniste. Je sais pas ils ont vécus milles aventures et difficultés, et elle pense encore que son mec, qui pourrait mourir pour elle, veut "se taper" une louve. Bref. Voilà elle tombe dans le piège, cela prends des proportions énormes. Et tout devient un peu WTF. Alors ça se lit toujours très bien, c'est bourré d'actions mais le je t'aime moi non plus arrive à saturation, heureusement qu'il n'y avait pas de tome 6 !
Plusieurs choses m'ont dérangé : la première c'est les petites incohérences à droite à gauche, ensuite le fait que les loups soient si "intouchables" ils vivent même des millénaires, pourquoi? Pourquoi leur rajouter cet aspect plus vampirique normalement et qui ne rajoute vraiment rien à l'intrigue? Et pour finir CETTE scène? Okay Indiana grandit, sa sexualité aussi mais une scène de viol était elle nécessaire? Surtout aussi mal traitée ... On en parle du consentement? Il ne faut pas oublier que cela s'adresse à un public jeune et que ce n'est pas OKAY. Il dit clairement être vierge et se préserver pour sa femme. Il n'est pas consentant, okay pour une fois c'est un homme, ça pourrait être important de préciser que cela n'arrive pas qu'à des femmes. Une femme qui abuse d'un homme ce n'est pas normal non plus. Jusqu'à la, j'accepte. Mais après le traitement c'est non. "Ah finalement grâce à elle j'ai de l'expérience pour ma femme et en plus elle dira rien j'ai pas eut le choix" vraiment? Je veut bien que les hormones des garçons à cet âge travaillent, mais 2 lignes plus haut il se débattait et ne voulait pas. Quand quelqu'un ne veut pas, on ne "test pas voir si finalement il veut" C'est pas parce qu'elle est malheureuse, blessée et martyrisée par des hommes dans sa jeunesse que cela excuse ce qu'elle fait. Et je vous rappelle que Katerina est partie en cacahuète pour une scène fictive avec une louve, là elle a la retransmission sur grand écran devant tout le monde et ça passe. Bref... voilà je suis peut être la seule choquée.
Le Happy End général était peut être de trop. L'autrice aborde des thèmes quand même limite pour le public avec beaucoup de détachement (oui ce viol j'y arrive pas) et après il faut quand même vivre dans le pays des bisounours. Trop de bons sentiments.
Afficher en entierJe n'ai pas lu Tara Duncan et pourtant j'ai adoré ce préquel
Afficher en entierCet avis s’applique autant pour le premier tome que l’ensemble des 11 suivants.
Pour donner un peu de contexte, j’avais lu cette série quand j’étais (plus) jeune et j’en avais un bon souvenir. Dernièrement je me suis attelé à la tache de relire (et acheter) l’ensemble des livres que j’avais lu à l’époque, afin de me constituer une bibliothèque et un avis plus averti.
Et c’est probablement à ce moment que les choses se sont corsées. Commençons par ce qui fâche :
- L’histoire. J’ai bien conscience que le public visé soit relativement jeune, mais ça ne devrait pas être une excuse pour une mauvaise construction scénaristique. Les problèmes s’effacent face au pouvoir de l’amitié (presque littéralement) et beaucoup de personnages sont caricaturaux, surtout s’ils ne sont pas du côté des « gentils », pour ne pas dire ridicules. Et je ne mentionnerai pas la vraie héroïne de ces 12 tomes, la chance, qui à probablement sauvée l’univers (et plus) bien plus souvent que l’ensemble des autres personnages réuni.
- Enjeux. Le fait que ce soit toujours des enfants qui résolvent les problèmes – et peu importe la taille du problème, les choses n’avancent pas vraiment sans eux -, et que lesdits problèmes soient sans réelles conséquences fait qu’il est difficile de croire aux enjeux. J’ai bien conscience qu’il s’agit d’un problème récurrent de ce genre de littérature, mais cela reste important à souligner.
- Originalité. Je sais, le genre fantastique est vu et revu, et il est difficile de trouver des idées totalement nouvelles. D’ailleurs, je n’en demande pas autant. J’aurais juste aimé que l’histoire varie un peu plus, que les types d’enjeux ne soient plus seulement la survie de l’univers (ou sa conquête, ou son contrôle, ou équivalent). Que les personnages ne soient pas si manichéens (même si vers les derniers tomes, c’est un peu mieux à ce sujet).
Et là, vous vous dites « Il déteste réellement cette série ». Sauf que non. J’ai plutôt passé un bon moment, malgré ces problèmes, parce que :
- Bien que très enfantine, l’écriture de l’auteur est agréable à lire. Certaines notes de bas de page / sous titres de chapitre font sourire et le style semble plutôt maitrisé à défaut d’être soutenu.
- Certains personnages principaux sont plutôt attachants (Cal, Fabrice, Moineaux même si elle est trop peu développée), et globalement, bien que je ne craigne absolument pas pour les personnages principaux, je suis curieux de savoir la suite.
Des points certes simples, mais qui suffisent (selon moi) à porter le récit, et à fermer les yeux – pour ceux pas trop regardant. Dans l’ensemble, pour un public jeune ou bon lecteur, je pense que le récit peut s’apprécier sans retenues. Après, ça sera plus difficile…
Afficher en entierAvec « Les Sortceliers », je commence la lecture du cycle des aventures de Tara Duncan, l’héroïne de Sophie Audoin-Mamikonian. Cette fois-ci, je n’ai pas été conseillée par une amie. Ces ouvrages étaient à disposition dans une boîte à livres. Je n’ai pas pu résister au partage. Je les ai donc empruntés. Ainsi, j’ai fait la connaissance d’un personnage de fiction nommée Tara’tylanhem, âgée de douze ans. Au début de l’histoire, elle vit quelque part en France dans le domaine de sa grand-mère très sévère, Isabella Duncan. Ses parents sont officiellement morts d’un accident. Au fur et à mesure des pages, Tara (pour simplifier) découvre qu’elle possède des pouvoirs magiques et que son entourage lui cache beaucoup de choses. Manitou, son labrador, est en réalité son arrière-grand père victime d’un sort. Son ami Fabrice, fils du châtelain voisin est également un « sortcelier » ou « celui qui sait lier les sorts ». L’action entre en jeu à partir du moment où un « méchant » appelé Magister qui dissimule son visage derrière un masque tente d’enlever la jeune fille. Dès lors, l’héroïne se trouve face à un univers insoupçonné, AutreMonde où tous les êtres fantastiques se côtoient. Elle y rencontre des elfes, des vampyrs, des êtres surnaturels et surtout ses futurs amis qui sont : Caliban Dal Salan, un voleur qui étudie le métier d'espion, Gloria Daavil dite « Moineau » capable de se transformer en bête féroce et gigantesque, Robin, un demi-elfe, son grand admirateur. Leur mentor est maître Chem, un dragon distrait capable de prendre forme humaine. Elle croise aussi la naine Fafnir, qui déteste la magie par-dessus tout. Mieux, Tara apprend que sa mère Selena est toujours vivante et que Magister la retient prisonnière. Mais la jeune adolescente ne tarde pas à la rejoindre car le méchant de service l’enlève. Bagarres à coups de magie, découverte d’une planète où tout est possible, Tara vit à mille à l’heure. Son existence en est bouleversée. Or, elle n’est pas la seule à être perturbée. J’avoue que je suis également très perplexe après la lecture de ce premier tome car beaucoup d’éléments m’ont rappelé une autre série lue récemment. Il y a de très nombreuses ressemblances avec « Gardiens des cités perdues » signés par Shannon Messenger. Même type d’héroïne blonde refusant ses pouvoirs, même nombre d’amis, admirateurs et même types d’ennemis, il y a vraiment trop de similitudes pour que cela soit une simple coïncidence. Je me suis demandé qui a copié qui. Alors, j’ai fait un tour sur Wikipedia afin de comparer les dates de publication des ouvrages des deux auteures. Et là, la série « Tara Duncan » est parue de 2003 à 2015, avant le premier livre des « Gardiens des cités perdues » sorti en 2012 et toujours en cours. Sophie Audoin-Mamikonian a donc inspiré l’équipe de Shannon Messenger et non l’inverse. Bizarrement, quand on regarde les photos des auteures, l’une semble le clone plus jeune de la plus âgée. Cheveux blonds artificiels identiques, yeux foncés, sourire éclatant, elles se ressemblent presque. Chacune tient son blog, communique avec les lecteurs avec familiarité, les remercie de leur patience pour les tomes. Peut-on parler de plagiat ou plutôt d’un accord entre les éditeurs français et américains ? La seconde éventualité semble tout à fait possible. Pour moins que cela, les professionnels de l’édition portent plainte et là, il n’y a aucune contestation. Mieux, l’héroïne des « Gardiens des cités perdues » se prénomme « Sophie » comme Audoin-Mamikonian. N’est-ce pas un petit clin d’œil, sorte d’hommage en cas d’accord et d’adaptation de « Tara Duncan » pour les Etats-Unis en « Gardien des cités perdues » ? Quoi qu’il en soit, jouer au jeu des ressemblances à chercher m’a découragée et a freiné mon enthousiasme. Mais je vais continuer la lecture des autres tomes de « Tara Duncan » afin de constater s’il y a encore des ressemblances au niveau de l’histoire et des aventures. Et je sens que si j’en trouve encore, cela va me décevoir…
Afficher en entierAvec le « Livre interdit », les aventures de Tara Duncan continuent. Son ami Cal est accusé de meurtre. Elle revient alors sur AutreMonde afin de le disculper et trouver le coupable. Des gnomes de couleur bleue délivrent le voleur. Ils ont besoin de son aide car un méchant sortcelier les a réduits en esclavage. Et là tout de suite, ça me rappelle les « Gardiens des cités perdues » où les gnomes aussi étaient prisonniers et dépossédés de leur terre. Ici, les schtroumpfs commettent une gaffe. En faisant sortir Cal de sa prison, il devient un fugitif, ce qui déplaît à l’empire d’Omois. En plus, entre temps, Cal a été empoisonné par une T'sil, un ver mortel du désert. Ses amis veulent le sauver et ils se battent contre le sortcelier pour cela. A la fin, tous vont aux limbes grâce au Livre interdit, pour innocenter Cal. Malencontreusement, ils invoquent l’esprit du père de Tara. La jeune fille aimerait continuer à discuter avec le fantôme mais risqueraient de déclencher une guerre avec les démons. Aussi, les amis s’en vont sur AutreMonde. Là, c’est une catastrophe. La naine Fafnir (dont le mauvais caractère ressemble beaucoup à celui de l’ogresse Ro des « Gardiens… ») a libéré sans le vouloir un certain Ravageur d’âmes. En plus, elle en devient rouge (après les schtroumpfs, l’auteure met de la couleur). Pour sauver les êtres surnaturels et les humains, Tara est obligée de se bagarrer. Paradoxalement, elle s’allie avec Magister. Changée en dragon, elle combat le ravager d’âmes, puis se retourne contre Magister qui tombe dans les limbes démoniaques. La jeune fille espère être débarrassée de son ennemi. Elle s’en retourne à AutreMonde. Là, l'impératrice d'Omois apprend que Tara est son héritière et exige qu'elle vienne définitivement vivre avec elle dans son palais. En cas de refus, elle menace de détruire la Terre entière. Forcée par ce chantage, l’héroïne accepte. Bien sûr, comme la Sophie des « Gardiens », Tara est l’élue. Et les ressemblances récurrentes…
Afficher en entierOn parle de Sophie Audouin-Mamikonian ici :
2017-11-11T22:49:03+01:00
2015-08-29T10:33:49+02:00
2014-08-29T14:11:44+02:00
2013-09-25T15:04:03+02:00
2013-09-18T01:35:49+02:00
2013-06-15T17:52:36+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Sophie Audouin-Mamikonian
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Michel Lafon : 15 livres
Flammarion : 13 livres
XO Editions : 11 livres
Pocket jeunesse : 7 livres
Éditions Robert Laffont : 3 livres
Editions XO : 3 livres
Seuil Jeunesse : 2 livres
sky pony press : 2 livres
Biographie
Biographie (source : http://www.taraduncan.com/sophie.php)
J’ai commencé à écrire à l’âge de douze ans. Maman tentait désespérément de m’intéresser à Rousseau, Voltaire ou Descartes, alors que je n’aimais qu’Asimov, Tolkien et Homère (dès qu’elle était là je l’assommais avec mes créations, je crois que c’est la raison pour laquelle elle a développé une sérieuse allergie à tout ce qui est elfe ou lutin !).
Fidèle reflet de cet amour pour la Fantasy, mon premier livre s’intitulait : Chanteclair le petit phénix d’or. C’était l’histoire d’un petit phénix d’or, dont les parents et toute la tribu étaient des phénix d’argent. Dans un pays où l’or n’existait pas, il était poursuivit par d’horribles charbonniers qui voulaient le transformer en lingots. Ce qui évidemment, mettait sa tribu en danger, bref, il lui arrivait des tas d’aventures centrées sur son exclusion et sa différence.
Puis j’ai découvert Alexandre Dumas.
Et là je suis devenue dingue.
Quel talent, quel fougue, quel débordement d’énergie ! Mes livres de fantasy se sont enrichis de faits historiques, de princesses et de sombres traîtres et la géopolitique a commencé à m’intéresser.
Puis j’ai lu Agatha Christie. Impossible de trouver qui était le coupable (la vache, qu’est ce que ça m’énerve !), j’étais confondue de stupeur devant son talent. Et c’est là que j’ai commencé à mettre des histoires policières complexes dans mes créations.
Ensuite, Anne Mac Caffrey m’a donné le goût des Dragons et Homère celui des pégases, des cerbères et des cyclopes, David Brin celui des interactions entre les galaxies, Terry Pratchett m’a entraîné dans son univers délirant du Disque Monde et David Eddings m’a démontré que la magie pouvait être passionnante pendant au moins dix palpitants volumes . Après avoir passé mes deux bacs (en Français j’avais eu Voltaire, Microméga, merci maman !) j’ai travaillé dans la pub, pour Jacques Séguéla, comme rédactrice conceptrice. Puis je me suis mariée avec le prince de ma vie, Philippe. Nous avons eu notre première fille, Diane et c’est là que j’ai commencé à écrire sur AutreMonde. Ce qui est amusant, c’est que j’ai créé la planète, puis la faune et la flore, puis les peuples, et enfin les personnages, en dernier.
L’idée de la magie m’avait été inspirée par Shakespeare. Dans Songe D’une Nuit d’Eté, d’où venaient ces elfes et ces lutins, ces fées et ces créatures magiques ? Pas de la Terre, ce n’était pas possible. Alors c’est ainsi qu’est née la planète AutreMonde.
J’ai envoyé mon manuscrit aux éditeurs en 1991. « Trop gros » m’ont ils répondu « trop touffu » « trop magique ». Les Presses de la Cité voulaient que je le coupe en trois tomes. Comme j’avais prévu dix tomes, cela multipliait par trois et donnait trente tomes ! Pffff ! J’ai refusé et j’ai attendu…
Attendu…
Attendu… que les éditeurs comprennent que les adolescents aiment lire les gros livres aussi et que la magie intéresse tout le monde. Celui-qui-a-une-cicatrice-sur-le-front, Vous-savez-qui est apparu et a fait un succès incroyable. Mes filles m’ont conseillé d’envoyer mon manuscrit et…magique ! Après dix-sept ans d’attente, j’ai été publiée tout d’abord par les Editions du Seuil pour Les Sortceliers et Le Livre Interdit, puis lorsque le succès de Tara est devenu international, par Flammarion pour Le Sceptre Maudit, le Dragon Renégat et le Continent Interdit. Puis, parce que je suis plus fidèle à mon mari qu’à mes éditeurs, je suis partie chez XO qui a publié Le Piège de Magister, L’Impératrice Maléfique et la Reine Noire, les autres sont à venir, là j’écris le tome 10.
Qui eut cru, il y a dix ans que Tara aurait une telle longévité ? C’est extraordinaire. Et je suis infiniment reconnaissante à mes lecteurs et lectrices de cette patiente loyauté.
Grâce à cette fidélité, Moonscoop a réalisé et produit avec M6 et Disney un Dessin animé de 26 épisodes de 26 minutes qui est sorti fin 2010. Pour un budget de 7 millions d’Euros et qui a fait travailler 1500 personnes pendant trois ans. Puis le DA a entrainé la création d’un jeu en ligne, www.taraduncan-lejeu.com qui compte, en dix mois, déjà 314 000 joueurs. Dans les deux cas, je me suis beaucoup impliquée et j’ai eu la joie de voir mes créations bizarres s’animer. Les conversations avec les graphistes et les dessinateurs ont été surréalistes mais incroyablement amusantes et productives. Au point que nous avons été nominés deux fois pour l’Award du meilleur dessin Animé 2010 et que nous avons gagné celui d’Animland. Youpeeeeh !
L’écriture étant une passion dévorante qui me bloque quinze heures par jour devant mon ordinateur, je ne pouvais pas en rester là. On n’arrêtait pas de dire de moi « c’est un auteur jeunesse » argh, j’ai horreur qu’on me mette dans une petite case (ok même si je suis effectivement petite). J’ai donc publié chez Robert Laffont, le plus horrifique de mes livres, La Danse des Obèses, un thriller bien dégoulinant de sang et de mauvais sentiments, histoire de montrer que j’étais capable d’écrire n’importe quelle histoire namého !
Et puis parce que vingt quatre heures par jour, c’est finalement beaucoup de temps, j'ai également écrit et produit avec un super compositeur, Christophe Balency, un disque, Clara Chocolat, interprété par Marine, ma fille, qui s’est retrouvée piégée dans ce projet pour enfant alors qu’elle chante du Jazz (pardon pardon !) et nous en sortons deux autres cette année en 2012 !
Marine est même programmée pour plusieurs premières parties à l’Olympia et une tournée et je trouve cela…magique ! Et ce d’autant qu’elle poursuit ses brillantes études à l’ISG en même temps après avoir terminé sa prépa ! Comme sa mère, elle est dingue et hyperactive, elle trouve donc très amusant de jongler avec tous ces projets.
J’ai également écrit une série sur les loups Garous, Indiana Teller, Lune de Printemps, qui est sortie en mars 2011. Le second tome, Lune d’Eté est publié en Mars 2012.
Enfin, un projet très important vient de voir le jour : La Couleur de l’Ame des Anges qui est paru depuis le 5 Janvier chez Robert Laffont. Ma conception de ce que sont les Anges, ce qui se passe après la mort, une histoire d’amour mais surtout l’idée que c’est l’homme qui a créé Dieu et non pas le contraire (aie pas taper !).
Les réactions à ce nouveau projet sont assez inouïes. J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce que lecteurs et journalistes soient aussi touchés. Merci à Stephen Hawking pour m’avoir guidée sur ce long chemin, tout autant que Jean Fouquet dont le tableau, la Madone à l’enfant est directement la cause de tout ceci. Peindre des anges en plastique bleus et rouges au 15ème siècle, c’est complètement dingue… et cela m’a totalement inspirée.
Bref, j’écris, j’écris et j’écris. Trois livres et deux disques en 2012 plus la sortie, enfin du premier tome de Tara Duncan aux Etats Unis, je crois que je peux abandonner l’idée de dormir pendant un an au moins ! Lol !
On me pose également une autre question : pourquoi suis-je devenue écrivain ? Je pense que l'hérédité joue pas mal dans mon cas. Il y en a déjà quinze dans la famille ! Nous devrions être dans le livre des records !
De mon arrière-grand-oncle Tristan Bernard (L'Anglais tel qu'on le parle…) à mon oncle Francis Veber (Le Dîner de cons…) en passant par mon grand-père Pierre Gilles Veber (Fanfan la Tulipe) et ma grand-mère Catherine Veber (Neige, Mademoiselle Fanny), tout le monde écrit dans la famille ! Faire de l'humour, chez nous, c'est… quasiment génétique… et parfois assez fatigant pour les autres. Enfin surtout pour mon entourage !
Enfin et pour terminer, on me demande souvent si le fait d’avoir un titre d’Altesse Royale, Princesse héritière du Trône d’Arménie a eu une influence sur la publication de Tara. Ben non, hein, sinon ça ferait depuis longtemps que j’aurais été publiée ! La seule chose qui intéresse les éditeurs c’est la qualité du texte.
Ils se fichent bien que vous soyez le roi des zoulous, tant que vous écrivez bien, c’est le principal. De plus, n'étant qu'une princesse parfaitement classique et sans aucun intérêt (non je n'ai pas de longue chevelure à la Rapunzel, et ne sachant pas tricoter, je ne cours pas le risque de me piquer à une quenouille), et n'ayant aucun dragon dans mes relations, je ne présentais aucune visibilité « people ». Ouais, je sais, je devrais sortir plus souvent. Mais le plan « bouteille de champagne, string envolé, micro robe et tête défoncée » n’est pas trop mon style. Moi c’est plutôt : Ordinateur, soirée soupe et câlin mari. Oui, je sais, c’est pathétique…
Voilà à peu près ce que je peux dire sur moi, le reste n'a aucun intérêt, alors je ne vous l'infligerai pas.
Afficher en entier