Pierre Chazal

Ce livre me tentait depuis sa sortie, quand j'ai vu qu'il était en poche, je n'ai pas pu résister et je me le suis prit.

J'attendais de cette lecture un moment de simplicité, d'espoir et d'amour (au sens large du thème). C'est ce que j'ai eu pendant la première partie du roman. Pierrot, le narrateur, avec son accent Lillois m'a plus, il parle comme ça lui vient, ce qui renforce la sincérité de ses pensées et de ses émotions. Devant Marcus, on fait face à la beauté de l'enfance, ce petit bonhomme m'a touché, fait rire, malgré les coups dur de la vie, il a su garder son innocence et son coeur pur. La relation entre ces deux là est douce, belle, forte. Tout un groupe gravite autour d'eux, j'ai parfois eu du mal à pas me mélanger dans les prénoms oups, cette convivialité et cette solidarité entre eux est merveilleuse, certains passages m'ont tiré le sourire, d'autres les larmes. La vraie vie est racontée, avec ses hauts et ses bas, les problèmes de drogue et de violence, pas forcément de manière crue mais toujours avec un ton franc. Je pense que si je me m'étais arrêtée à cette partie là, même s'il manquerai la petite étincelle, ça m'aurait suffit.

La deuxième partie fait un bon dans le temps, et nous retrouvons Pierrot en prison, on sait pas pourquoi, comment, et au final ça change rien même une fois qu'on le sait... L'envers du décors n'est forcément pas top, et m'a déplu. La vie est grise et aucune once d'espoir, ni d'amitié vient mettre un peu de couleurs. Les pages et les malheurs défilent sans nous apporter de réponses concernant le futur. J'ai pas du saisir l'importance de cette partie, qui n'apporte absolument rien pour moi.

La troisième et dernière partie, se situe chronologiquement entre la 1ere et la 2eme, mais n'apporte pas tellement d'explications non plus, la seule révélation faite, je l'avais deviné dès le début, sa confirmation n'a donc rien suscité en moi et au contraire on manque encore cruellement de réponses une fois arrivé à la dernière ligne. Le message de la fin est cependant très beau et en revient à la relation de base entre Marcus et Pierrot, je regrette cependant de ne pas savoir ce qu'ils leur arrivera par la suite.

http://regina-falange.skyrock.com/1397527497-Marcus-Pierre-Chazal.html

Pierre Chazal dont c’est le premier roman se glisse dans la peau de ses personnages avec virtuosité. Comme s’il avait vécu toute sa vie à Lille, alors qu’il n’y a séjourné que quelques mois, comme si lui même avait connu le dur labeur des vendeurs de fruits et légumes sur les marchés forain du nord. Avec des mots sobres et crus, il nous raconte la vie ordinaire de gens ordinaires et de leurs dérives pas ordinaires (drogues, alcools). Dans la seconde partie, la vie en prison se déroule sous nos yeux plus vraie que nature. Mais même au fond du puits, là où toute humanité semble avoir disparu, il nous laisse entrevoir une petite lueur. Celle du cœur. « L’amour au fond, c’est la seule excuse que l’on a pour vivre » , nous enseigne Pierre du fond de sa prison.

Une très belle découverte. J'ai adoré lire ce livre (que j'ai lu en quelques jours seulement). J'ai beaucoup apprécié le caractère des personnages. De plus je trouve que l'auteur, par ses mots, décrit bien les relations humaines et nous les fait ressentir.

Une histoire touchante, une écriture simple...

Un petit livre sympathique, optimiste et généreux...

http://attrape-mots.blogspot.fr/2016/05/julies-way-de-pierre-chazal.html

Je découvre Pierre Chazal avec ce roman, et j’avoue avoir été séduite dès les premières pages par sa plume si poétique et authentique. Parfois tendre, parfois piquante, j’ai aimé l’atmosphère que crée l’auteur autour de ses personnages! Quelques longueurs sont venus obscurcir ma lecture, mais rien de désastreux grâce une plume fluide et agréable. Pierre Chazal est un auteur à suivre de près.

Dans Julie’s way, on suit Nicolas dans sa quête pour retrouver son premier et seul amour : Julie (la soeur de son ami Yann) qui a fui quelque part en Angleterre quelques années plus tôt. Sans signe de vie de sa part, et sans savoir où elle est allée, Nicolas, à la recherche de Julie, mais aussi de lui-même, va tout quitter pour l’Angleterre.

Nicolas va alors débarquer chez Mrs Pimpleton, sa logeuse très british - adepte de littérature française et de thé. Sans conteste mon personnage préféré, Mrs Pimpleton apportera à Nicolas réconfort et aide. Tous deux vont tisser des liens touchants qui ne cesseront de se renforcer au fil des pages.

L’amour que porte Nicolas pour Julie est fort comme seuls peuvent l’être les premiers amours. Julie occupe toutes ses pensées, et l’ombre de son fantôme hante presque chaque page du livre! Néanmoins, je n’ai pas accroché au personnage de Julie que j’ai trouvé trop insaisissable et changeante pour être attachante : ce que j’ai pu entrapercevoir d’elle ne m’a tout simplement pas plu.

Un charme britannique transparait du roman, et on se laisse à rêver des paysages de Grande-Bretagne. Certains dialogues sont d’ailleurs écrits en anglais (avec traduction en bas de page), ce que j’ai beaucoup apprécié : cela donne un peu plus de réalisme au récit, et crée une atmosphère so-british savoureuse à souhait!

On découvre également, au fil des pages, l’envers de Londres. Un Londres où les habitants se perdent dans les fêtes, l’alcool et les plaisirs faciles. J’ai aimé découvrir cette ville sous un jour si inhabituel.

Pour conclure, Julie’s way est un roman initiatique savoureux que je conseille de tout coeur!

Un livre un peu lent au début, certains passages sont longs ! Mais l'écriture délicate et l'objectif de Nicolas donne envie d'en savoir plus :)

La fin est surprenante, bien menée !

Les passages en anglais sont traduits en bas de page, cela approfondi l'ambiance british.

Je ne m'attendais pas du tout à ce type de romans.

Une catastrophe !

La première partie se lit toute seule, la seconde est un désastre !

Je n'ai pas aimé !

Très dessus par ce livre aux allures de roman jeunesse qui n'en est pas un. Malgré de belle envolé lyrique, le thème reste très enfantin. C'est des gosses, qui découvre, qui testent dans les limites du clichés sans grand développement. Dommage.

J'apprécie les romans mettant en scène des histoires de relations père-fils. C'est pourquoi j'ai tout particulièrement aimé ce livre pour la justesse de son écriture et ses personnages attachants.