Rod Rees

Ce troisième tome met les personnages principaux face à de nouvelles épreuves dans un roman plein d'action mais qui fait aussi réfléchir sur les différents systèmes politiques et leurs dérives par ceux du Demi-Monde.

Ce dernier tome m'a fait un peu l'effet d'un fouillis avec les alternances entre monde réel et Demi-Monde et différents endroits de ces derniers à chaque fois mais c'est une très bonne conclusion à cette série avec une fin tout à fait inattendue.

J'ai fini ce premier tome hier soir, et franchement... Je n'arrive pas à me décider. L'histoire est vraiment sympa, et ça faisait un bout de temps que je n'avais pas rencontré un univers aussi particulier, dans le sens où même s'il n'y a pas de réelle nouveauté par rapport à ce qu'on peut vivre dans notre monde, le mélange de toutes ces cultures 'explosives' (nazis, russes, chinois... leurs côtés extrémistes) est un vrai régal. Le style d'écriture est facile, ça se laisse lire, et finalement les 600 pages passent vite.

Par contre, et je trouve que c'est le réel point faible de ce livre, je ne me suis pas du tout accrochée aux personnages (excepté Vanka peut-être, même s'il correspond à l'archétype de ce genre de personnage et cela le rend prévisible). Pour ça, je ne me suis pas "perdue" dans mon bouquin, je ne me suis pas sentie happée par l'histoire. Je trouve que les trois héroïnes sont détestables chacune à leur manière, et j'ai pas mal de fois eu envie de leur donner des claques (Spoiler(cliquez pour révéler)que ça soit Ella qui se prend pour une beauté fatale (et qui apparemment l'est, ce qui pour moi est assez absurde) sans donner l'impression d'utiliser son cerveau, Trixie qui est un démon de haine ou Norma qui ne fait que geindre.). Personnellement, je trouve que c'est l'attachement aux personnages et l'identification qu'on peut avoir avec eux qui rend un livre passionnant, puisqu'alors on a le sentiment de vivre l'histoire avec eux. Ici, j'avais plutôt l'impression de regarder de loin ce qui se passaient, d'en être complètement détachée, au point de presque "m'en foutre" de ce qui peut arriver aux personnages.

Je lirais quand même tout la suite, c'était une belle découverte malgré cette déconvenue. J'espère que l'auteur rend les personnages plus attachants/attrayants dans les tomes suivants.

Bonne lecture à ceux qui s'y lanceraient!

Ce premier tome d’une tétralogie est un roman SF original et addictif, mais décevant. Il avait tout pour être une réussite, et pourtant...

Le Demi-Monde est une simulation virtuelle, un jeu vidéo plus vrai que nature, créé de manière à être en guerre civile permanente (conflit de « races », de religion, surpopulation...), afin d’entraîner les soldats américains à la guérilla. Pour pimenter le tout, les créateurs y ont placé des personnes ayant l'exact ADN de personnalités psychopathes, comme Heydrich l'inventeur des trains de la mort. La fille du président des États-Unis se retrouve coincée dans ce jeu plus vrai que nature, sa vie est en danger. Ella, une chanteuse de jazz, est recrutée pour la sauver en intégrant le Demi-Monde.

Rien qu'avec ce résumé, on voit comment l'histoire dérape : d'une part, la base est très chouette, mais il y a trop d'éléments disparates (et je n'ai pas tout dit) et, d'autre part, le scénario est beaucoup trop tiré par les cheveux.

Certains personnages sont intéressants mais ils auraient tous mérité un traitement moins superficiel, car on ne s'attache pas à eux...

L'histoire reste sympa et addictive, mais je cherche toujours plus que ça dans mes lectures, donc ça n’a pas suffit pour me donner envie de lire les tomes suivants.

Beaucoup plus politique et complexe que le tome 1 et par conséquent, moins d'attrait pour moi qui a du mal à déjouer les complots qui fomentent.

Avant toute chose, sachez que si vous vous lancez dans l'aventure du demi-monde, vous en prenez pour 4 tomes (les 4 saisons vous l'aurez deviné), le tome suivant, le printemps, étant prévu pour octobre 2013.

L'action se déroule en 2018, monde réel, et 1870 modifié, dans le demi-monde. le quatrième de couverture et le prologue fixent rapidement l'histoire :

Le demi-monde est une simulation informatique fondée sur une technologie d'immersion de l'utilisateur dans un réel parfait. Créée pour entraîner les soldats de l'armée US à la guérilla urbaine. Une simulation constituant la plus extrême et la plus délétère des dystopies. L'enfer sur terre. Villes surpeuplées dans un monde circulaire de 30 millions d'habitants de quelques kilomètres de diamètre où toutes les conditions sont réunies pour que la guerre civile et entre secteurs soit obligatoire. Pour couronner le tout, les programmeurs l'ont assaisonnée de quelques figures historiques particulièrement dangereuses (Béria, Heydrich (voire nazisme), Torquemada, ect...)

Quand on meurt dans le demi-monde, on meurt dans le monde réel. Les demi-mondiens (qui se croient réels) ont fermé les accès à leur monde et la fille du président des états unis, pour une raison (au début) obscure, se retrouve coincée dans la simulation. Une seule solution, une porte dérobée où seule Ella Thomas, une jeune femme noire de 18 ans peut aller la chercher et la ramener. Mais le demi-monde a été crée pour exacerber le racisme, l'eugénisme et l'extermination des "sous races" à la mode troisième Reich.

Dès le départ on pense à Matrix, mâtiné d'un le Monde du fleuve de Farmer (pour l'insertion des figures historiques de plusieurs périodes) et surtout à Caprica la série, pour le monde virtuel crée.

Ce n'est pas un roman cyberpunk mais plutôt une dystopie steampunk. le côté informatique étant assez accessoire, le livre et l'histoire se concentrant sur l'univers baroque crée par l'ordinateur ( avec une technologie de 1870, sans électricité) et les péripéties des héros dans ce monde. La guerre est un élément central, mais ce n'est pas pour autant de la sf militaire avec super-soldats (l'héroïne est une étudiante afro-américaine de 18 ans).

Ce n'est pas un roman pour jeune adolescent. le style est vivant, drôle, vulgaire. l'auteur nous distribue quelques leçons d'histoire notamment sur le nazisme et nos grands psychopathes historiques et brocarde au passage le spiritisme (avec Crowley dans le secteur, c'était obligatoire).

L'histoire est bourrée d'action, sombre, violente et extrêmement addictive.

Il reste quelques points sombres sur le fonctionnement du demi-monde, mais ce n'est pas rédhibitoire.

Une fois commencé, on ne lâche plus le livre, qui bien évidemment se termine par un superbe clifhanger. Vivement la suite.

Un second tome, de ce qu'on suppute être une tétralogie, décevant après l'excellent premier tome : le demi-monde, hiver.

Petit rappel de ce qu'est le demi monde : Une simulation informatique fondée sur une technologie d'immersion de l'utilisateur dans un réel parfait. Créée pour entraîner les soldats de l'armée US à la guérilla urbaine. Une simulation constituant la plus extrême et la plus délétère des dystopies. L'enfer sur terre. Villes surpeuplées dans un monde circulaire de 30 millions d'habitants de quelques kilomètres de diamètre où toutes les conditions sont réunies pour que la guerre civile et entre secteurs soit obligatoire. Pour couronner le tout, les programmeurs l'ont assaisonnée de quelques figures historiques particulièrement dangereuses (Béria, Heydrich (voire nazisme), Torquemada, ect...) Un univers baroque avec une technologie fin dix-huitième sans électricité.

Ce second opus, va voir Aaliz Heydrich transportée dans le monde réel dans la peau de Norma Williams (la fille du président des Etats-unis, à l'origine des déboires du premier tome) et Ella Thomas (envoyée pour la secourir) subir de profondes mutations et s'opposer à ses anciens amis...

Pendant ce temps, le quatrième règne tente d'imposer sa suprématie sur l'ensemble du demi-monde.

De nouveaux joueurs entrent en scène. Dès le début du roman, on apprend l'existence d'une société secrète, les grigoris à l'origine du demi-monde, crée en fait pour permettre la mise en place de la "solution finale" dans le monde réel.

J'ignore si ces développements étaient prévus dès le début, ou si l'auteur a fait subir à son histoire un virage serré, mais ce tome est beaucoup plus mystique, faisant appel à des créatures surnaturelles, dans le demi-monde comme le monde réel.

Bref ça déraille sévère dans les deux univers, et j'ai trouvé que cela partait un peu trop dans tous les sens, tranchant avec ce que je pensais être l'idée de départ, plus simple et plus accessible.

Des personnages clés disparaissent ou sont mis de côté (pour le tome 3) et d'autres font leur apparition, et j'ai trouvé l'ensemble un peu trop brouillon.

L'écriture par contre est toujours la même, baroque et crue, vivante et sans temps mort.

Au final, un second tome, pour moi, beaucoup moins abouti que le premier.

J'ai beaucoup aime ce premier tome et l'univers représenté.

Le danger est présent dans tout le roman, mais certaines choses manquent, selon moi, de logique.

Notamment le fait de mêler les diverses mythologies - Loki, Freyja qui côtoient un Dieu "unique" ABBA - avec Lilith...

J'espère que le second tome apportera plus amples informations quand à ces étrangetés.

Un très bon livre, même si le mélange mythologie nordique/Lillith ne me semble toujours pas être très expliqué...

Les personnages sont toujours aussi attachants mais j'ai regretté de ne pas suivre Trixie dans ce roman.

En revanche, j'ai beaucoup apprécié de découvrir une Norma plus adulte, plus désireuse d'aider le Demi Monde.

Des éléments assez étonnants, notamment le frère d'Ella, dont je trouve les réactions peu logiques au final...

Le concept de Vanka/ABBA est assez surprenant aussi.

Et je trouve que les personnalités célèbres (comme Heydrich ou Beria) sont mal exploitées : peu de consistance, on a du mal à les craindre en comparant leurs actions dans cette saga à celles de la réalité.

De plus, ils disparaissent trop rapidement.

Je trouve dommage d'avoir mis ces personnalités si ça n'est pas pour s'en servir mieux. De façon plus approfondie.

Bole semble finalement être le seul véritable Némésis de la saga. Le seul vrai danger aussi.