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Pierre Guyotat

Auteur

17 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Lilou 2010-06-09T00:16:12+02:00

Biographie

Ecrivain français

[Littérature française]

Né à Bourg-Argental le 09 janvier 1940

Ecrivain engagé, Pierre Guyotat attire d'emblée la controverse en 1965 pour la publication de 'Tombeau pour cinq cent mille soldats', témoignage de son expérience de soldat lors de la guerre d'Algérie. Soutenu par les intellectuels de l'époque, allant de Michel Foucault à Barthes, le roman est interdit des casernes par le général Massu. Considéré comme un paria par les uns pour sa désertion ou un héros, Pierre Guyotat embrasse la carrière de journaliste au retour de l'enfer. Il écrit pour le Nouvel Observateur et France Observateur. En réaction au général de Gaulle, il adhère au parti communiste durant 3 ans. Au sortir de cette période, il publie 'Eden, Eden', où il raconte crûment la guerre, avec son lot de sang, de tortures, de corps déchiquetés. Immédiatement, l'ouvrage est interdit de publication par le gouvernement malgré la pétition signée par les plus grands écrivains comme Simone de Beauvoir ou Italo Calvino. Fidèle à lui-même, Pierre Guyotat a plusieurs combats à son actif : mouvement de soldats, en faveur des immigrés... En 1975, un autre roman, 'Prostitution', défend la cause de ces femmes. Dans les années 80, il exécute des lectures performances en public à travers toute l'Europe. En l'an 2000, il inaugure le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou à Beaubourg. En 2006, il publie 'Coma', un ouvrage autobiographique.

Evene.fr

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Note moyenne : 5.2/10
Nombre d'évaluations : 5

0 Citations 8 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Pierre Guyotat

Sortie France/Français : 2018-08-29

Sortie Poche France/Français : 2020-07-02

Les derniers commentaires sur ses livres

Tombeau pour cinq cent mille soldats

Avec "Tombeau pour cinq cent mille soldats", on est dans quelques chose de mythique, de primal et de continuellement foisonnant.

Mythique car essentiellement intemporel : les villes d'Ecbatane et de Buxtehude appartiennent à tous les temps, depuis l'Antiquité la plus ancienne, celle des maîtres et des esclaves, jusqu'à l'époque contemporaine avec toute sa technologie.

Primal car les relations s'y réduisent (ou s'y épurent ?) à leurs formes les plus crues, et les plus simples : sexe, torture, mort, dominant-dominé, dominé dominant, tortionnaire-torturé, torturé torturant... le tout dans un enchevêtrement, un emmêlement infinis.

Ce qui nous amène à l'aspect foisonnant : de même que Guyotat avait à l'origine conçu son texte sans alinéa, toutes les voix, tous les monologues, convergent et se fondent finalement en une seule fresque formidable, en une seule civilisation, en un seul mythe, celui de toutes les civilisations. Faulkner est enfoncé. Avec ce livre, on n'a pas affaire à une langue, à un langage, ou à une voix, mais à la multiplicité des langues, des langages, des voix, qui se fondent en une unité.

C'est un ouvrage dur, coulé dans du bronze. Mais éternellement fascinant.

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Commentaire ajouté par kaminari 2011-12-10T22:24:01+01:00
Éden, Éden, Éden

Le foisonnement de "Tombeau pour cinq cent mille soldats", avec peut-être quelque chose de moins épique, de moins mythique (encore que) et de plus glauque... On retrouve cette écriture particulière si ancrée dans le monologue qu'elle en devient proche du ressassement, cette façon d'avancer par boucles successives... "Éden Éden Éden" est le roman qui a rendu Guyotat célèbre, par son interdiction. Mais mieux vaut peut-être commencer par "Tombeau pour cinq cent mille soldats".

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Commentaire ajouté par kaminari 2013-10-22T22:19:05+02:00
Prostitution

Le meilleur livre de Guyotat. Illisible tel quel. Un poème. À déchiffrer par morceaux, comme on déchiffre les fragments d'une œuvre plusieurs fois millénaire. À relire par strates, à créer, à re-créer, à faire vivre.

J'ai adoré.

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Commentaire ajouté par MikoAsuna 2017-12-13T15:44:00+01:00
Coma

« Coma », c'est un effondrement, une chute totale dans un de ces abîmes qui nous est insaisissable. Coma, c'est un mot, c'est une œuvre, c'est une autobiographie et c'est surtout la parole libre et sans filtre d'un homme à l'âme ravagé. L'expression humaine et écœurante d'une œuvre nous transportant dans l'obscène, dans la noirceur, dans la cruauté. Parce que Guyotat, c'est ça : c'est des images repoussantes construit dans une réalité qui nous parait familière, c'est un bourreau de la langue, mais aussi un inventeur de justesse.

Cette création relate sa propre descente aux enfers toujours animés de questionnements, de pulsions artistiques et destructrices. Il nous parle et nous met face à son errance existentielle, à cette crise qui le poussera dans la dépression physique et morale, à l'écart du monde ; un retrait qu'il invoque, qu'il espère. Ici, on est dans son intimité aussi horrible et jouissante soit-elle. Guyotat nous invite dans ses pensées vacillantes et perpétuelles alimentés de terreurs, d'insomnies, d'un désir grondeur et d'une volonté d’abandon. S’emmêle ainsi plaisir, pulsions, sexualités, vertiges, rêves, fantasmes, douleurs et jouissances. À la fois possédé et dépossédé de sois, Guyotat s’empare de la langue pour nous plonger dans sa folie des mots qui sera sa plus douce tortures. Toucher l’exactitude et le faire de façon abrupte avec cette nécessité d’extraire des mots une réalité effroyable, de ça, Guyotat en est dépendant, voir prisonnier. Ca le mènera sur le chemin du condamné, nu face à la mort. Le récit se termine d’ailleurs par son hospitalisation, à l’hiver 1981 où il tombe dans le coma avec seulement la peau sur les os. Dévoré par l’épuisement, s'il finit dans le coma purement physique, Guyotat reste en suspension tout le long du livre, bercé par un coma, un certain sommeil artistique qu’il s’inflige. Et à travers ce texte, il nous l’inflige, à nous lecteur, sa propre vie.

« Coma », c’est le genre d’œuvre qu’on subit. Et c’est épouvantable, parce que c’est également le genre de livre que l’on dévore avant de se demander si ce n'est pas lui qui nous dévore. Tout nous échappe dans ce livre, de la syntaxe des phrases aux raisons de sa dépression et l’auteur nous balade, nous égare dans son errance au point d’en être écœuré. Parce que oui, le récit est répugnant sur bien des points, cru et violent, il assène des coups de couteau ne nous laissant pas indemne. Seulement, il y a cette fascination tordu que le lecteur a face à un récit authentique, véridique, qui nous parle d’une folie profondément humaine. « Coma », c’est une respiration en suspens l’œuvre et nous, on est en apnée, frappé par le rythme, par les images et par sa vie. Les illustrations ne font que renforcer cette humanité bancale :un jeune déporté devant un camarade carbonisé, L'Arbre aux pendus, Lilian Gish, dans un film de 1929, le martyre de saint Côme. Encore une fois, ça nous ébranle et nous éblouit, cette réalité des choses et la manière qu’a Guyotat de l’exprimer.

Pierre Guyotat a su parler avec une justesse implacable d’une crise artistique mortifère qui finalement ne peu que rayonner. Il a su nous créer un récit de folie, de celle qui nous effraie et nous fascine, entre douleur et désir comme peu ont su le faire.

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Commentaire ajouté par SMichel 2019-07-12T21:22:58+02:00
Idiotie

En plus d'une syntaxe des plus confuses, ce qui la rend quelque peu hermétique à la compréhension, ce roman semble se résumer à trois mots: vomissures, croupe, membre.... Je ne comprends pas les prix qui l'ont récompensé, en particulier celui de la langue française. Ses phrases sont très mal construites, et mettent en lien des groupes de mots qui n'ont pas toujours de rapport les uns avec les autres. C'est certainement conceptuel, avant-gardiste, mais l'intérêt m'en échappe tout de même... La moitié du roman a consisté pour le narrateur a rapporté son obsession du sexe féminin, des odeurs de défécation (tiens, un 4e mot qui revient très souvent aussi!), des fluides corporels... Je n'aime pas ne pas terminer un roman, mais là, j'ai failli renoncer deux ou trois fois tout de même...

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Commentaire ajouté par armel86 2021-02-23T22:21:06+01:00
Formation

Bien souvent, les autobiographies ne m'attirent guère. Celle de Guyotat est différente de toutes celles que j'ai pu lire, avec une mise en page assez perturbante, sans chapitre mais composée de dizaines de petits paragraphes. Si au début cela m'a perturbé, j'ai au fur et à mesure de plus en plus accroché en pénétrant un peu plus dans l'histoire et dans le monde de Guyotat. Et évidemment, plus les pages tournaient, plus les souvenirs étaient précis ce qui devenait davantage agréable à lire. Et évidemment, le style de l'auteur est incroyable mais c'était évident, on parle de Pierre Guyotat !

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On parle de Pierre Guyotat ici :

Dédicaces de Pierre Guyotat
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Gallimard : 8 livres

Editions Léo Scheer : 1 livre

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