Honoré De Balzac
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Note moyenne : 6.65/10Nombre d'évaluations : 2 840
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Les derniers commentaires sur ses livres

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Protégé et aimé par la « reine d’Angoulême » Mme de Bargeton, Lucien Chardon, jeune poète aussi beau qu’ambitieux, accepte de la suivre à Paris, convaincu que, là-bas, la notoriété guettera son art. Pour faire bonne mesure, il reprend le noble nom de sa mère, De Rubempré, mais cela ne suffira guère à tromper le monde où il s’apprête à mettre les pieds. D’espoirs en échecs et de réussites en débandades, ses rêves se transforment peu à peu en Illusions perdues…
DEUX MOIS ! C’est approximativement le temps qu’il m’aura fallu pour venir à bout de ce pensum, et pourtant, les pavés classiques, je connais ! J’ai survécu à La Chartreuse de Parme, à Crime et châtiment… En revanche, j’ai bien cru ne jamais voir la fin de celui-ci. Balzac, plus jamais !
Que ce fut long ! Que ce fut laborieux ! Je me souviens avoir noté de Dostoïevski qu’il écrivait environ quatre pages de trop pour un seul paragraphe. Eh bien, ce n’est rien à côté de Balzac. Ses personnages ne causent pas dans le vide, ou plutôt ne déblatèrent pas en boucle les mêmes idées en entrant les uns chez les autres comme dans un moulin, non… Ils font pire !
Parce que ça, encore, on peut le comprendre sans avoir fait Saint-Cyr. Dans Illusions perdues, les gens discourent et échangent pendant des lignes et des lignes et des lignes sur des considérations (politiques, financières, culturelles…) d’époque, totalement absconses aujourd’hui. J’ai bien essayé de lire les notes explicatives de mon édition imprimée (la numérique, elle, n’en possédait pas) pour tenter d’y voir plus clair, mais rien à faire, je restais hermétique à toutes ces allusions, ces références, ces sommes, ces lieux, ces… Bref, à tout, si bien que j’ai fini par renoncer, d’autant que lesdites notes étaient presque aussi denses que le texte en lui-même, et que j’avais assez de mal à avancer ainsi.
D’ailleurs, soyons honnête, je n’avançais pas. Du tout. Ce n’est que lorsque je me suis résignée à survoler les passages les plus assommants (c’est-à-dire presque tous) que j’ai enfin pu progresser à un rythme décent.
Le principal problème de ce « classique », pour moi, c’est qu’il est beaucoup trop ancré dans son présent. D’où le fait que je choisisse de mettre le terme entre guillemets. Pour moi, un classique est une œuvre intemporelle, capable de traverser les siècles et de demeurer malgré cela toujours aussi percutante, ce qui n’est pas le cas ici.
Le fond est pourtant pertinent, et toujours désespérément d’actualité : le journalisme véreux ; le succès qui se marchande et s’achète ; le talent qui s’écrase et se méprise ; l’hypocrisie et le mensonge ; le fait de se vendre, soi, sa plume, son talent ; la loyauté qui va et vient au gré des intérêts… Deux siècle plus tard, rien, absolument rien n’a changé à ce niveau.
Sauf que voilà, il m’a fallu cinq lignes pour écrire ça. Balzac, lui, dans les cinq cents pages. Cinq cents pages qui érodent son sujet au lieu de le porter. Alors, je le concède, c’est une mine d’or pour quiconque veut s’imprégner dans les moindres détails de la vie et des mœurs parisiennes (et pas que) de la fin de la première moitié du XIXème siècle, mais je doute que ces lecteurs-là soient nombreux.
En outre, il n’y a aucune subtilité, aucune place à l’interprétation. Tout est dit, développé, argumenté, surexpliqué… Autant le contexte est complexe, autant il est difficile de se méprendre sur les intentions de l’auteur et surtout sur celles de ses personnages.
Des personnages au demeurant fort antipathiques pour la plupart. Je n’y avais pas prêté attention jusqu’à ce que je me plonge dans ce livre, mais finalement, les classiques aussi ont leur stéréotype, celui du héros ambitieux qui veut s’élever au-delà de sa condition, grâce à sa ruse, son charme et/ou son esprit (Julien Sorel, Raskolnikov, George Duroy qui connaîtra d’ailleurs la destinée inverse de celle de Lucien de Rubempré…)
M’enfin, je parle de Lucien, mais ces Illusions perdues ne sont en fin de compte même pas son histoire, puisqu’on la commence et on la termine avec David et Ève. Deux individus foncièrement bienveillants et altruistes, mais trop doux, trop passifs, à l’instar de tous ceux qui tenteront de soutenir sincèrement le protagoniste à un moment ou à un autre.
Tous savent que l’aventure parisienne de Lucien se terminera mal, qu’il tournera mal, parce qu’il est ainsi fait (là encore, Balzac nous le martèle assez), et pourtant tous y contribuent, d’une manière ou d’une autre. Aucun n’a la fermeté, les mots justes pour garder ce crédule benêt rêveur dans le droit chemin.
Il y a sûrement encore beaucoup à dire concernant ce récit, mais j’estime avoir perdu suffisamment de temps avec lui pour ne pas souhaiter m’enferrer davantage dans la rédaction d’une chronique où j’ai déjà eu toutes les peines du monde à me lancer. J’avais d’ailleurs initialement prévu de la bâcler (encore plus, j’entends), afin de laisser derrière moi au plus vite et pour de bon ce pavé.
Adieu, M. Balzac. Je ne regretterai pas votre œuvre.
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J'ai adoré cette lecture d'Eugénie Grandet, dont c'est le premier roman que je lis de Balzac. On suit dans ce récit Eugénie, qui vit avec ses parents et leur bonne à tout faire. Le père avare patenté, riche à millions, fait vivre sa famille dans une atmosphère proche de l'ascétisme. La vie d'Eugénie est jalonnée par l'amour pieux que lui porte sa mère, les bonnes attentions de Nanou, l'avarice du père, mais aussi par l'intérêt des deux familles notables du voisinage à la voir épouser un de leurs fils. Un événement va troubler la vie austère de la jeune femme pour le meilleur ou pour le pire si je puis dire. J'ai été agréablement surprise par ce roman, l'écriture est fluide, les personnages sont admirablement bien dépeints et on est vraiment dans l'ambiance de cette maison. Les thèmes abordés m'ont également beaucoup plu et la finesse d'esprit de l'auteur m'a pleinement contentée.
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Ce livre est un vrai chef d'oeuvre. Les personnages sont aussi interressants et complexes les uns que les autre. Malgré les nombreuses descriptions très longues, cela n'enlève pas le charme de ce livre qui est très émouvant et touchant à la fois. Le père goriot se lit facilement et il nous fait réfléchir sur l'amour et l'argent.
À lire absolument cet incontournable de la littérature francaise
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Lecture courte et assez intéressante. Il s'agit de mon premier ouvrage lu de Balzac.
L'histoire est assez intéressante avec quelques petites longueurs. Mais je ne pense en retirer beaucoup de choses sur le roman.
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Le roman de Honoré de Balzac, "La Peau de Chagrin," plonge les lecteurs dans une méditation complexe sur le pouvoir, la passion et les conséquences des choix humains. L'auteur, avec une écriture riche et symbolique, explore les thèmes de la cupidité et de la destinée. Cependant, la densité narrative peut demander une lecture attentive pour apprécier pleinement la profondeur des idées présentées. Malgré cela, "La Peau de Chagrin" demeure une œuvre maîtresse de la littérature française du XIXe siècle, offrant une réflexion captivante sur la nature humaine et les pièges de la quête du bonheur.
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J'ai beaucoup aimé cette lecture, en me trouvant d'ailleurs en Touraine !
J'ai été terriblement touchée par Félix et Henriette, l'évolution de leur relation et le soutien qu'il était pour elle, dans son mal-être face à un mari violent. Je n'arrivais pas à m'arrêter de lire (le fait qu'il n'y ait pas de division en chapitres y est pour beaucoup).
Spoiler(cliquez pour révéler)Puis finalement ce n'est pas un happy ending mais après tout, même si son amour pour elle m'a touchée, la méritait-il ? (J'avoue le coup de l'homme qui ne peut pas résister aux séductions des femmes anglaises m'a assommée !)
La fin du récit avec la réponse de la fiancée est incroyable (avec des clashs, j'adore).
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Le roman met du temps à démarrer, ce qui rend le début un peu long. L’histoire devient plus intéressante quand les manipulations s’intensifient, mais les personnages sont, selon moi, trop excessifs, surtout Adeline. Balzac critique la société avec force, mais le drame est parfois trop appuyé. Je n’ai pas détesté, mais ça ne m’a rien apporté de spécial non plus.
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J'avais été très attirée par ce recueil mettant en scène des animaux anthropomorphes. Ça me faisait penser à La ferme des animaux d'Orwell que j'avais adoré.
Malheureusement ma lecture n'a pas été concluante. Balzac utilise ces animaux pour critiquer la société notamment celles de France et d'Angleterre sur la politique, les moeurs, certains événements historiques... Mais contrairement à La ferme des animaux c'est très érudit et assez imbuvable je trouve (en plus 66 notes pour la première nouvelle qui fait 18 pages...).
J'ai aimé l'une des nouvelles qui parle d'un lion, prince africain qui se rend en France pour y observer la société. Il y décrit les fats qu'il y rencontre. Je l'ai trouvé plutôt drôle parce que je les imaginais bien 😊
En fait, le recueil vaut surtout pour l'introduction, assez intéressante sur les origines de ce recueil et sur les personnages qui se cachent sous les traits animaliers. Mais aussi pour les gravures de Grandville qui illustrent le début du recueil. Les animaux anthropomorphes sont juste magnifiques !
Bref, si vous n'avez pas une culture littéraire, historique, politique et philosophique vraiment solide vous allez sans doute vous ennuyer ou ne pas arriver à dépasser les histoires derrière lesquelles se cachent en fait beaucoup plus que de simples historiettes amusantes. Je me considère comme quelqu'un de plutôt cultivé et là j'étais assez perdue même si je connaissais certaines choses.
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Cet ouvrage est un exemple type des agissements et sentiments humains : amour , bêtise , souffrance , bonheur , étude des moeurs , argent . Cet oeuvre est toujours d'actualité et pourrait avoir lieu aujourd'hui même ! A dévorer même si le " plat de résistance " est très copieux au regard du nombre de pages . Mais quand on aime on ne compte pas !
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Voici le 6eme tome de la comédie humaine. L'histoire commence, nous nous préparons à assister à un voyage en coucou. (sorte de voiture tirée par un ou des chevaux)
Les protagonistes arrivent et nous faisons connaissance avec eux ... Lors de ce voyage, un jeune garçon nommé Oscar Husson bavarde avec les autres ... Il parle, il raconte mais il parle trop ! Il en vient à raconter des rumeurs qui tournent autour du Comte De Serisy. Il explique que ce Comte a une maladie de peau, qu'il est cocu par sa femme, ... Pas de bol pour ce jeune garçon car le Comte De Serisy voyage incognito dans cette même voiture ! On comprend tout de suite que pour Oscar, "son début dans la vie" ne sera pas simple !! Même si j'ai beaucoup aimé cette histoire, j'en ressors un peu déçue ... Balzac tourne autour de cette histoire et ça en devient long ! A l'époque, quand Balzac écrit ses histoires, elles sont publiées sous forme de feuilleton ... Cela explique sans doute pourquoi il traîne en longueur mais ça reste un tome de cette saga que j'ai beaucoup aimé découvrir !
Afficher en entierOn parle de Honoré De Balzac ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-07-07T10:28:41+02:00
2017-05-03T13:28:18+02:00
2016-05-26T17:44:40+02:00
2016-04-22T17:14:26+02:00
2016-03-08T20:09:49+01:00
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Dédicaces de Honoré De Balzac
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 86 livres
LGF - Le Livre de Poche : 40 livres
Flammarion : 30 livres
Garnier : 25 livres
Pocket : 11 livres
Larousse : 7 livres
Calmann-Lévy : 6 livres
Hachette : 5 livres
Biographie
honoré de Balzac, né Honoré Balzac, à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII) et mort à Paris le 18 août 1850, est un écrivain français. Il a été à la fois critique littéraire, essayiste, dramaturge, journaliste, imprimeur, mais on retient surtout de lui son immense production romanesque qui compte 137 romans et nouvelles parus de 1829 à 1852.
Travailleur forcené, fragilisant sa santé déjà précaire par des excès (il mourra d'ailleurs prématurément à 51 ans), endetté par des investissements hasardeux, fuyant ses créanciers sous de faux noms dans différentes demeures, Balzac a vécu de nombreuses liaisons féminines avec des aristocrates et il a finalement épousé la comtesse Hanska en 1850, après l'avoir courtisée pendant près de vingt ans.
Honoré de Balzac est un des maîtres incontestés du roman français dont il a abordé plusieurs genres : le roman historique / politique, avec Les Chouans, le roman philosophique avec le Le Chef-d'œuvre inconnu, le roman fantastique avec La Peau de chagrin, le roman « poétique » avec Le Lys dans la vallée. Mais ses romans réalistes et psychologiques les plus célèbres comme Le Père Goriot ou Eugénie Grandet, qui constituent une part très importante de son œuvre, ont induit, souvent, une classification réductrice d'« auteur réaliste», alors que l'on trouve chez lui de nombreuses traces du romantisme de l'époque, notamment la place faite au sentiment amoureux dans Les Chouans ou Le Lys dans la vallée, au fantastique dans La Peau de Chagrin, ou encore aux déchirements du génie dans Louis Lambert.
Balzac a organisé ses œuvres en un vaste ensemble, La Comédie humaine, dont le titre est une référence à La Divine Comédie de Dante. Son projet est d'explorer les différentes classes sociales et les individus qui les composent, pour faire « concurrence à l'état-civil » selon sa formule célèbre. Il a réuni ses textes dans des ensembles génériques : Études de mœurs, Études analytiques, Études philosophiques. Si les Études de mœurs sont de très loin les plus nombreuses, Balzac attachait cependant une énorme importance aux Études philosophiques, qui étaient selon ses propres termes « la clé qui permet de comprendre l'ensemble de mon œuvre », en particulier, la Peau de chagrin.
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