François Darnaudet
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Note moyenne : 5.77/10Nombre d'évaluations : 13
0 Citations 5 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Tombé par hasard sur ce livre que j'ai pris sans vraiment faire attention. Dommage, parce que je suis loin de l'avoir apprécié...
Déjà, les personnages sont quelconques, voire même insipides, et la "révélation" finale est... sans intérêt.
Spoiler(cliquez pour révéler)L'épilogue est assez bien par contre. Rien ne change, tant que ça rapporte de l'argent à l'État
Afficher en entierCe n'est pas souvent que j'ai l'occasion de lire un roman écrit par trois auteurs. Celui-ci est divisé en trois parties, et vous l'aurez compris, chacune aura été écrite par l'un des auteurs.
C'est Gildas Girodeau qui traite la moitié du roman, qu'il prend vers le milieu. J'ai trouvé dans la manière d'écrire des similitudes entre les deux premiers auteurs, Darnaudet et Ward, ce qui évite d'être déstabilisé en quittant le premier pour le second. C'est un récit rapide donnant au lecteur de l'émotion immédiatement. Girodeau ajoute lui beaucoup de consistance dans son récit et des chapitres faisant quelques paragraphes, on passe facilement à plusieurs pages pour le troisième auteur.
Ce roman se déroule au moyen-âge dans le sud-ouest de la France. Mais la ressemblance avec l'Histoire s'arrête là. Nous nous retrouvons en réalité dans un univers fantasy avec de la sorcellerie, des monstres et des prophéties qui se réalisent. La saga commence et place les héros. Et on s'attache rapidement à Xavi et ses compagnons. Les situations de combats sont très bien décrites réalistes
C'est un bon roman de fantasy mais certains détails m'ont ennuyés comme les flèches en mode "explosion". Girodeau devait énormément jouer à D&D ou a lu Les Royaumes Oubliés pour déraper un peu. C'est ennuyeux car les quelques "erreurs" se trouvent dans les dernières pages du roman, et malgré le grand plaisir que j'ai eu à le lire, je reste sur un avis favorable et mitigé à la fois.
J'espère pouvoir lire la suite de cette saga qui s'annonce intéressante, en espérant que les dérapages malencontreux ne se reproduiront pas.
Afficher en entierJe ne peux certifier être purement objective, mais malgré ma participation à ce recueil (ce qui est loin d'être un calvaire, au contraire), je peux donner mon avis sur les textes de mes petits et grands camarades. Et je peux assurer que ceux-ci sont très bons et très différents les uns des autres : la recette idéale pour un recueil de qualité. L'éclectisme a toujours été une grande force de TRASH, et on la retrouve dans ce présent recueil. Certaines nouvelles sont de vrais petits bijoux, comme Kotok et Junkfood Rampage, que j'ai adorés ; d'autres m'ont moins emballée. Mais il y en a pour tous les goûts, et ceux qui aiment la littérature rouge trouveront forcément des encas propres à émoustiller leurs papilles dans ce joyeux mélange.
Christian Vilà : Splash !
Les histoires d'extraterrestres, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Mais ici, ce n'est pas un problème, puisque la nouvelle ne s'arrête pas à ce postulat de base ! Descriptions crues, une bonne dose d'hémoglobine, de l'humour noir et une histoire plus complexe qu'il n'y paraît, forment une partie des ingrédients de cette nouvelle.
Adolf Marx : Épilogue du " Vivre ensemble "
J'ai enchaîné la lecture de cette nouvelle après celle de Lumpen, épilogue percutant de ce roman éprouvant. Même s'il est possible de saisir la violence, le cynisme du texte, je pense qu'avoir lu le livre de Janus auparavant est peut-être plus pertinent.
Francois Darnaudet : Femmes, plantes et autres machines cruelles
Condensé de textes courts, à tendance pornographique, qui m'ont surprise. Il y a une créativité dans ces textes, un vrai pouvoir imaginatif, auquel je ne me serais pas attendue. Le monde créé, étrange, un peu absurde, a quelque chose de très visuel, et transportant.
Brice Tarvel : Kotok
Ma nouvelle préférée dans ce recueil. C'est drôle, sordide, fort, et porté par un style irréprochable. J'ai passé un excellent moment. Voilà qui m'a donnée envie de découvrir Charogne Tango !
Cancereugène : Descente d'organes
Un récit un peu étrange, un peu hermétique, mais stylistiquement intéressant.
Julian C. Hellbroke : Junkfood rampage
Un récit post-apocalyptique savoureux. Rythme, ambiance, personnages déglingués… qu'est-ce qu'il manque ? Ah oui, des rats ! Beaucoup de rats ! Une nouvelle que j'ai adorée.
Romain D'Huissier : La veuve écarlate
Une ambiance soignée, sur fond oriental : dépaysant et agréable à lire.
Zaroff : Zomb's short
Des textes courts et percutants, comme sait bien les faire Zaroff. Variations intéressantes sur le thème du zombie, chaque nouvelle apporte un nouveau éclairage et on ne s'ennuie pas !
Sarah Buschmann : Tranche de nuit
Je ne vais pas m'appesantir sur cette nouvelle, étant l'auteure, mais plutôt faire un bref résumé : Alex, prostituée toxicomane, tombe sur un client malveillant. Elle va tout faire pour tenter de s'en sortir.
Gilles Bergal : Nouvelle vie
Une autre histoire sur les zombies, mais avec une nouvelle perspective. C'est une nouvelle agréable.
Robert Darvel : Killing Joe D'Amato
Fan fiction autour de 50 nuances de Grey, l'intrigue tourne autour du snuff, dans une ambiance relativement porno.
Patrice Lamare : Allegro ma non troppo
Représentation sanglante, devant une foule de monstres, où la violence devient chef d'oeuvre. L'ambiance est là mais il m'a manqué une intrigue.
Artikel Unbekannt vs Schweinhund : White trash
Huit textes courts qui permettent une immersion dans l'univers particulier de cet auteur. L'ambiance y est soignée, la prose est réfléchie, élaborée, et chaque texte est un morceau de quelque chose de singulier, de différent. Je n'ai pas tout saisi, mais j'ai été transportée. Même si mon affection revient toujours à l'excellent « Profondo Nero ».
Catherine Robert : Je suis méchante
Une nouvelle dérangeante, mais qui sait choper le lecteur (aux tripes sûrement, autre part peut-être aussi) pour ne plus le lâcher. J'ai vraiment beaucoup aimé. Même après… quasiment trois mois (j'ai vraiment tardé à écrire cette chronique), j'ai encore tout à fait l'image de cette petite fille, à la fois glaçante et touchante. J'ai certainement ressenti une certaine exultation devant ses forfaits, terribles mais pas injustifiés.
Guy Kermen : Gloriole au glory hole
Une nouvelle efficace et assez dérangeante, qui met indubitablement mal à l'aise.
Corvis : Une heure à tuer
Histoire classique mais efficace. Très vite, la compassion pour les horreurs que subit le personnage s'efface, pour laisser place à une certaine jubilation. J'ai bien aimé le déroulement, certes prévisible, mais implacable. Et j'ai toujours apprécié les vengeances sanglantes.
Kriss Vilà : Éventration d'une grenouille
Un autre récit assez fort, qui joue sur le plan social. C'est cynique et c'est noir. Ca fait mal, et c'est ça qui est bien.
Charles Nécrorian : Les immortels
Dans l'univers de la science-fiction, le récit de ce grand nom du gore se démarque quelque peu des autres textes, ce qui renforce la diversité de ce recueil.
Nelly Chadour : Sacré gril
Un récit extrêmement efficace et dépaysant. Très visuel, il nous fait voyager dans l'Antiquité, pour y suivre des personnages dégénérés. La chute est excellente, et conclut superbement un récit du même acabit.
Christophe Siébert : La vieille
Description froide et crue de la lente décomposition d'un corps, rappelant notre condition mortelle, et animale. C'est un peu effrayant. Et déprimant aussi.
Postface de Sandy Foulon
Condensé de chroniques intéressantes des douze premiers TRASH.
Je n'ai pas lu beaucoup de recueils de nouvelles pour l'instant. Néanmoins, de ma courte expérience, je peux dire que celui-ci est particulièrement bien équilibré, proposant un ensemble de nouvelles diversifiées et de qualité. Je suis vraiment fière d'en faire partie, plus encore maintenant que j'ai pu découvrir le niveau des textes qui le composent. Pour ceux qui suivent TRASH, pour ceux qui apprécient la littérature sanglante ou ceux qui veulent la découvrir, ce recueil en présente un échantillon, écoeurant parfois, affreux souvent, mais aussi tout à fait savoureux.
Afficher en entierDésolée mais je n'ai pas accroché avec ce livre donc mon commentaire sera très court car personnellement c'est du copie-coller sur d'autres livres de suspens dans le milieu artistique
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de François Darnaudet
et autres évènements
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Editeurs
Black coat press : 7 livres
Nestiveqnen : 3 livres
Editions de L'Agly : 2 livres
Baleine : 2 livres
Mare nostrum : 2 livres
Claude Lefrancq : 1 livre
Editions du Rocher : 1 livre
DLM Editions : 1 livre
Biographie
Il fait ses débuts en publiant des nouvelles fantastiques dans des anthologies chez Corps 9 (à Troësnes), avant de publier des romans au Fleuve noir avec sa femme Catherine Rabier. Il retrouve un éditeur en 1997, et enchaîne depuis la publication de romans inspirés des œuvres de Jean Ray, Lovecraft, ou Graham Masterton, mais aussi de la mythologie gauloise ou du mythe de l'Atlantide. Après avoir écrit une série de romans noirs politiques chez Baleine (un Poulpe), au Passage (L'Or du Catalan), et chez Mare Nostrum éditions (Le Dernier Talgo à Port-Bou), il repart dans une nouvelle direction avec Custer et moi (ActuSF), une autobiographie fantastique, et Bison Ravi et le Scorpion rouge, une enquête littéraire sur un inédit de Boris Vian aux éditions du Scorpion. L'aboutissement de ce travail mêlant autobiographie et fiction est concrétisé par un second Poulpe : Les Ignobles du Bordelais, ayant pour thème l'affaire Malvy de 1917. Notons également un hommage fort réussi à la littérature populaire française sous la forme d'un roman historique situé entre la Commune de Paris et le massacre de Custer à Little Bighorn : Trois guerres pour Emma. Il vit dans le Languedoc-Roussillon. François Darnaudet est également professeur de mathématiques. Cette matière qu'il enseigne au Collège de la Côte Vermeille à Port Vendres.
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