Natacha Henry

1917 : Elsie vient vivre en Angleterre chez sa cousine Frances pour fuir la guerre. Alors que l'ambiance est morose, les deux filles affirment avoir vu des fées dans la forêt. Et elles parviennent même à les prendre en photo.

Je connaissais déjà cette histoire, ayant vu le film Le mystère des fées à de nombreuses reprises dans ma jeunesse. Donc je suis bien contente que quelqu'un l'ait racontée en livre pour que des jeunes puissent connaître cette histoire vraie.

Le roman est court et on sent que c'est adapté pour les enfants. On retrouve tout de même les grandes lignes de l'histoire avec la prise des photos, l'escalade médiatique et l'implication de Conan Doyle.

Mais l'auteur s'est surtout concentrée sur les pensées de Frances, exprimant ses doutes et ses regrets quant au mensonge et à l'emballement médiatique. Nous lisons aussi ses inquiétudes face à la guerre et à la situation de sa petite cousine.

Ce roman est donc parfait pour de jeunes lecteurs car il évoque bien le sujet et il est aussi agrémenté d'un dossier complet sur l'affaire et la guerre avec extraits de romans, lettres et articles de l'époque mais surtout les fameuses photos.

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Je n'aurais jamais lu ce livre de moi-même, je le lis dans le cadre d'un comité de lecture. Je dois dire que je ne suis pas mécontente de ma lecture.

Ce livre nous raconte l'histoire de la jeune Charlotte, une jeune fille qui a soif de découverte. Et un mystère l'intéressé, celui d'un cheval qui sait compter. La jeune fille va réussir à se faire inviter lors des recherches pour savoir comment ce cheval fait pour répondre aux questions qu'on lui pose.

C'est un roman très court qui se base sur une histoire vraie donc déjà cela donne envie d'en apprendre plus. C'est là toute la beauté du livre, c'est vraiment un livre qui invite à la découverte. Qui valorise le questionnement, qui pousse à avoir un esprit critique.

Donc même si le livre est court et simple. Il y a un message derrière qui fait la beauté de ce livre.

Il faut que tout le monde trouve la Charlotte qu'on a soit. Donc même si ce livre se déroule en 1904 je le trouve très actuel à l'heure des fake news et des théories du complot.

J'avoue que je ne connaissais pas cette artiste célèbre avant de lire cet ouvrage pour adolescents.

D'ordinaire pas tellement adepte des biographies romancées, celle-ci n'est pas trop mal passée. Dans une surenchère de bons sentiments, l'on suit la fulgurante ascension artistique (de belles et précises descriptions) de Rosa, son émancipation dans cette société paternaliste et discriminante, ainsi que son amour secret pour son amie Nathalie.

Une femme incroyable, son une histoire incroyable, un récit séduisant...

VRAIMENT sympa.

Je ne connaissais Marie Curie que de nom (et le reste de sa famille, pas du tout) et j'ai adoré les découvrir dans cette histoire. Entre Paris et la Pologne, on suit les aventures de ces deux soeurs qui se frayent un chemin dans un monde qui n'est pas totalement prêt à accueillir des femmes comme elles.

L'écriture est très fluide, les pages défilent toutes seules. C'est publié dans une collection "jeunesse" mais franchement, ça se lit à tout âge.

Trop. Bien.

J'avais découvert Natacha Henry dans son livre sur les sœurs Marie et Bronia, que j'avais énormément apprécié, et ce qu'elle a fait sur Rosa Bonheur était tout aussi sympa. J'ai adoré l'histoire de Mme Bonheur (que je ne connaissais absolument pas) et surtout la façon dont elle prend vie sous la plume de l'autrice. Je suis une grande consommatrice de biographies historiques romancées jeunesse, mais jamais je n'en avais lu des aussi bonnes que ce que Natacha Henry a fait. La façon de dépendre des époques, des personnages ; la grandiose rythmicité d'une histoire qui s'étale sur des décennies : je ne sais pas comment elle a fait, mais pour moi, c'est vraiment la recette parfaite.

Biographie romancée de Rosalie dite Rosa Bonheur.

C'est une découverte pour moi qui n'avait jamais entendu parlé de cette artiste peintre animalière.

Ce roman aborde la difficulté pour les femmes de se faire une place parmi les hommes en 1837. En effet des cours sont dispensés aux hommes mais les femmes doivent se cantonner pour la majeure partie à la couture ou, comme Rosa faire montre de ténacité, de roublardise parfois aussi, afin de persister vers la voie qu'elle sait être la sienne. Il y a dans ce roman un fort noyau familial qui soude la fratrie et pousse tout ce petit monde d'artistes vers la lumière et la reconnaissance artistique.

Une belle découverte que ce roman.

Un récit qui nous rappelle que sans ces femmes de l'époque, la condition de celles d'aujourd'hui ne serait pas la même. Nous leur devons beaucoup.

J'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire de Rosa Bonheur, une adolescente qui met tout en œuvre pour obtenir ce qu'elle souhaite : devenir peintre animalière. Nous la voyons évoluer en tentant de se faire une place dans ce milieu où la femme n'a pas vraiment sa place, sachant que l'école d'art lui est interdit.

L'auteure nous fait également découvrir le monde de l'art à l'époque : du vocabulaire en passant par les personnalités les plus en vogue.

Une histoire intéressante.

Elsie et Frances tentent de rendre leur quotidien plus merveilleux avec la présence d'êtres fantastiques comme les fées ou encore les gnomes.

J'ai beaucoup aimé les articles tirés du Times qui appuient les propos de l'auteure.

Un roman enrichissant.

Je connaissais les grandes lignes de l'histoire de Marie Curie mais pas celles de sa sœur, Bronia.

Un récit qui fait l'apologie de l'égalité homme/femme, de l'entraide et de l'amour qui relie les membres d'une famille.