Celeste Ng
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Note moyenne : 7.43/10Nombre d'évaluations : 118
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Les derniers commentaires sur ses livres
“He wonders who decided which books were too dangerous to keep, and who it was that had to hunt down and collect the condemned books, like an executioner, ferrying them to their doom. He wonders if it is his father.”
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DNF à 30 %.....
Je n'arrive pas à croire que je n'ai pas fini ce livre.... j'ai pourtant beaucoup aimé tous les livres de l'auteur et je pensais vraiment que celui ci me plairait aussi....
Mais non ! Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. Je ne suis jamais rentrée dans l'histoire et donc ça ne sert à rien de continuer !
Je ne me suis pas du tout attaché aux personnages et les pages m'ont semblé vide de sens .....
C'est vraiment dommage mais ce sont des choses qui arrivent....
Afficher en entierJe n'ai apprécié ce livre que quelques minutes après l'avoir fini.
Ce fut une lecture difficile : chapitres très longs, longs paragraphes, peu d'action. Je m'attendais à quelque chose de différent et j'ai eu du mal à accrocher. Pourtant l'auteure est très douée dans ce qu'elle fait.
L'histoire est très intéressante et pourrait être analysée. La vie d'une famille "mixte" dans les années 60/70 aux États-Unis, la pression des parents sur les enfants, etc.
Finalement, je trouve cette histoire très triste. Des parents ont tout misé sur leur premier enfant et délaissé les deux autres. Tous ces non-dits, le livre porte bien son titre.
Afficher en entierVéritable roman d’anticipation, Celeste Ng offre une dystopie réaliste mêlant une réflexion du monde que nous laisserons aux générations futures et une vision quelque peu inquiétante du monde que nous pourrions connaître dans un avenir pas si lointain.
Le PACT est instauré par le nouveau gouvernement américain. Cette loi liberticide favorise la préservation des traditions américaines et institue que toute culture étrangère est suspecte et dangereuse pour la société. Les libertés individuelles ont été réduites à peau de chagrin, chaque citoyen est surveillé et peut être dénoncé à tout moment par toute personne, les dissidents peuvent se voir retirer leurs enfants du jour au lendemain, les manifestions prohibées tout simplement.
Tous les livres considérés comme réfractaires au régime ont été retirés purement et simplement des bibliothèques, afin d’être détruits. C’est le cas de ceux de la poétesse Margaret Miu qui a mystérieusement trois ans auparavant, laissant son mari et son fils sans nouvelles. Lorsque ce dernier, Bird, reçoit par courrier un dessin, il est persuadé qu’il lui vient de sa mère et part à sa recherche.
L’autrice, Celeste Ng, a imaginé de A à Z un programme politique liberticide et dictatorial tenant parfaitement la route. Le racisme anti-asiatique est mis en évidence, thème peu abordé dans mes lectures, contrairement à celui anti-afroaméricain. Cette société imaginée mettrait sur les dos de la Chine, tous les maux touchant le pays. La montée de l’extrême-droite aux Etats-Unis, surtout lors du mandat de Donald Trump, rend ce livre si pragmatique.
L’autre sujet principal est la quête de cet enfant, Bird, pour retrouver sa mère. Pour lui, c’est aussi découvrir ses racines et comprendre ses origines. La façon dont la narratrice aborde cette relation mère-fis est criante d’émotions et ne laissera aucun lecteur indifférent.
Les décors sont hyper travaillés et décrits avec beaucoup de minutie. Aucun détail n’a été laissé au hasard. La genèse du roman est, par ailleurs, expliquée par Celeste Ng elle-même à la fin de ce bouquin brillant et éminent.
A aucun moment, elle ne choisit la facilité, tant dans la façon de traiter les différentes thématiques que dans le contenu même de l’histoire. C’est un livre dont on ne ressort pas indemne au final car même les dernières pages tournées, Bird et Margaret occuperont une place certaine dans le coeur de leurs lecteurs.
Afficher en entierÉtats-Unis. Suite à une terrible Crise qui a ravagé le pays, le gouvernement décide de mettre en place le PACT, la Loi sur la sauvegarde de la culture et des traditions américaines, visant ainsi à rétablir l’ordre et briser une quelconque manifestation. Ce PACT met également la population américaine d’origine chinoise dans le collimateur. En effet, cette population est soupçonnée d’avoir favorisé cette crise. Toute démonstration de culture chinoise est sujette à de terribles conséquences. Ainsi, les autorités n’hésitent pas à retirer les enfants des familles où cette culture semble trop présente. C’est ainsi que Bird se retrouve à vivre tout seul avec son père Ethan, puisque sa mère Margaret a mystérieusement quitté le domicile familial.
J’ai tenté de vous en dire le moins possible sur le synopsis mais de vous expliquer le contexte de cette dystopie, qui m’a bouleversée. Sans aucun doute, ce roman va me rester longtemps en mémoire tant il m’a émue et touchée. Quel talent de la part de l’auteure.
En effet, le sujet peut ne pas paraître très original de prime abord, mais c’est ce que réussit à en faire l’auteure qui fait toute la force de ce roman, riche en émotions et en remises en question.
Ce récit m’a profondément émue, du début à la fin, que j’aurais tant voulue différente, mais qui donne une dimension encore plus bouleversante au récit. Bird est un personnage auquel je me suis attachée d’emblée. Peu à peu, nous découvrons l’histoire de cette famille, et des événements qui ont provoqué cette situation.
Si le début peut paraître un peu long à se mettre en place, l’auteure nous expliquant le contexte avec beaucoup de détails, ne lâchez surtout pas ce récit. Les petites longueurs sont nécessaires pour poser l’intrigue.
La plume de l’auteure est tout en finesse. Je trouve que Celeste a un réel talent de conteuse. Le roman est divisé en trois grandes parties. Bien évidemment, je ne vous dirai pas les sujets de ces trois grandes parties, afin de ne rien vous spoiler. C’est un recit qui se découvre peu à peu.
Un roman pour lequel j’ai eu un énorme coup de cœur, qui m’a bouleversée et profondément émue. Cette dystopie est très réussie. À découvrir sans hésiter.
Afficher en entierTouchant, immersif, et empli d'amour, "Nos Cœurs Disparus" est un roman qui laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du lecteur. L'auteure nous entraîne dans les méandres d'une Amérique dystopique, frappée par une crise majeure et cherchant à se relever de la manière la plus sombre qui soit en prenant comme responsable des innocents. C'est au travers les yeux de Bird, un jeune garçon assoiffé de réponses, que nous explorons ce monde. Il se lance dans une quête éperdue pour retrouver sa mère, Margret Miu, une poétesse malgré elle, propulsée sur le devant de la scène.
C'est une histoire captivante et immersive, richement illustrée par des descriptions qui nous plongent au cœur de ce décor cauchemardesque. Les pages défilent rapidement, malgré la longueur des chapitres. J'ai appréciée l'utilisation de multiples points de vue narratifs. Au début, il était difficile de démêler le vrai du faux, tant cette dystopie semble proche de notre propre société. Ne serait-ce pas justement l'un des objectifs de l'auteure ?
En conclusion, ce livre est un incontournable. Il met en lumière la puissance des mots et des livres sur une société. Il nous expose la force de l'amour d'une mère pour son enfant. C'est un roman engagé qui soulève des questions sur un avenir qui n'est peut-être pas si lointain.
Afficher en entierRarement une dystopie ne m'aura paru aussi proche de la réalité que celle-ci. Et c'est effrayant ! Il y a beaucoup de sujets abordés qui ne sont en rien dystopiques et le plus flippant, c'est qu'ils sont encore d'actualité. La censure et le retrait de certains livres, l'enlèvement d'enfants à leur famille, le racisme et la discrimination de personnes issues d'une communauté pour ne citer que les plus révoltants.
Mais au-delà de ça, c'est aussi une histoire d'amour d'une mère envers son enfant et des sacrifices qu'un parent est prêt à faire pour protéger son enfant.
Il y a aussi les livres et la poésie qui tiennent un rôle essentiel. Le pouvoir des mots et la poésie peuvent-ils être signes d'espoir ? J'aimerais tellement.
Si j'ai adoré cette lecture, deux petites choses empêcheront le coup de coeur, mon manque d'attachement aux personnages, à Margaret en particulier, et la trop grande similitude avec d'autres dystopies. J'ai l'impression d'avoir eu un condensé de différents livres. Ce n'est pas gênant en soi, mais il m'a cruellement manqué la surprise.
Un livre poignant, engagé et saisissant de réalisme qui pousse à la réflexion et nous met en garde. Un roman qui nous livre bien des messages et dénonce les dérives des autorités et nos libertés mises à mal bien trop souvent. Tout peut très vite basculer à tout moment et ça craint !
"Rendez-nous nos coeurs disparus."
Je vous le recommande vivement !
https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches
Afficher en entierUn très gros coup de coeur pour cette dystopie qui pourrait être tellement vrai si l'on n'y prend pas garde...Magnifiquement écrit, émouvant et poétique, un futur terrifiant!
Afficher en entierLecture qui donne vraiment à réfléchir, sur l’avenir du monde, et sur la parentalité.
Afficher en entierIl n'y a pas si longtemps, pour mettre fin à la Crise, le PACT a été voté. Cette « Loi sur la sauvegarde de la culture et des traditions américaines » a pris des proportions extrêmes et régit aujourd'hui tout le pays. S'exprimer ou agir contre les principes de cette loi font de vous des « éléments subversifs séditieux », des « traîtres », des « sympathisants pro-Chinois » (oui parce que les responsables de la Crise et du déclin des États-Unis sont la Chine principalement, et tout ce qui est "jaune" et a les yeux bridés plus généralement), des « tumeurs de la société américaine ». Et pour éviter que cette gangrène ne se propage, mieux vaut sortir les enfants de ces familles traîtres à la société... Genre de chantage en fait... Tu ne fais pas ou ne dis pas ce qu'il faudrait ? Attention à toi, on va t'enlever ton enfant...
Et c'est dans ce climat de peur constante, de racisme omniprésent, de répression, de surveillance et de délation que l'on va suivre le jeune Noah (ou Bird), âgé de 12 ans, vivant seul avec son père depuis trois ans, depuis la disparition de sa mère et dont il a hérité d'elle ses yeux bridés. Tout débute au moment où il reçoit un dessin de cette dernière et qu'il y trouve le message caché, lui indiquant comment la rejoindre, elle, la traître à sa patrie, activement recherchée par les autorités, et dont son poème « Nos cœurs disparus » est devenu l'emblème anti-PACT.
S'en suit pour Bird une quête vers celle qui lui manque et ne comprend plus, vers celle qui l'a abandonné et que l'on a obligé à oublier, vers celle dont la simple évocation de son nom est devenue tabou...
Quand on me parle d'un livre comme étant une dystopie, il ne me faut en général pas d'autres arguments pour qu'il finisse dans ma MAL [Montagne à Lire : terme ayant récemment remplacé celui de Pile à Lire, ou PAL pour les adeptes]. Ces livres de pure fiction mais à la consonnance (trop) réaliste font froid dans le dos, mais je ne peux sans cesse m'empêcher d'y revenir...
Froid dans le dos, c'est le cas de le dire ici. Puisque l'autrice n'a quasiment rien inventé, s'étant basée sur des faits qui ont réellement eu lieu et qu'elle n'a fait qu'extrapoler. Puisque ce sont les enfants qui sont menacés, intrinsèquement. Et c'est dans la peau de l'un d'eux que nous découvrons cette société américaine "fururiste" où se faire tabasser dans la rue, aux yeux de tous, et sans que personne ne lève le petit doigt, soit quelque chose de normalisé, pour peu que vous ayiez les yeux un peu trop en amande et la peau pas tout à fait blanche...
J'ai eu la chair de poule et les poils hérissés durant une grande partie de ma lecture. J'ai beaucoup aimé les protagonistes, petits et grands, pour qui j'ai ressenti toute la peur qu'ils vivent au quotidien. J'ai aimé leur courage, ressentir toute la colère, les doutes et l'incompréhension qui les animent. Je me suis accrochée à eux et n'ai relâché la pression qu'à la toute fin, alors même que rien ne se termine comme je l'aurais souhaité pour eux...
Tout est subtilement bien écrit, de manière plutôt doucereuse d'ailleurs, allant à contresens de ce qui nous est raconté. Sans violence aucune, tout est dans la tension, l'oppression et la peur. Le climat est suffocant, pesant, angoissant peut-on dire, et constamment palpable.
J'ai beaucoup aimé endurer toutes ces sensations, sans doute parce que l'humain n'est pas oublié pour autant. On s'accroche aux relations entre les protagonistes, de celles qui ne permettent pas d'oublier qui on est, de quoi on est fait, de quoi on est capable. La relation entre le père et le fils, entre la mère et le fils, entre les deux amies qui ont mené leurs premiers combats ensemble, entre les deux ados qui se retrouvent l'un dans l'autre, tout ça met du baume au cœur et nous aide à supporter ce système de contrôle sociétal par la peur et le chantage sous-jacent.
La seule chose à regretter, c'est l'absence de typographie censée marquer les dialogues – encore une fois ! C'est un effet de mode qui m'agace au plus haut point. Mais bon, au moins, ici, on va à la ligne à chaque fois, c'est déjà ça... On repère donc les dialogues plus facilement que quand ils sont tous mélangés dans un même paragraphe avec le reste de la narration... Mais ça n'empêche que ça me gave...
Ça n'en est pas moins un roman poignant et prenant, dystopique sans trop l'être, à la fois oppressant et tout de grâce, sur « l'art guérilla », la révolte sans violence, sur le pouvoir des mots, des livres et de la poésie.
Afficher en entierPetite déception ici, d'un roman dont j'attendais beaucoup, et qui pour moi, retombe un peu comme un soufflé.
Le livre s'ouvre sur l'incendie de la maison de la "célèbre" Elena Richardson. Et dès le début tout le monde sait qui a allumé ce feu, et personne n'est étonné. J'ai alors pensé que l'histoire allait se concentrer sur ce personnage et qu'on allait remonter le fil des événements pour comprendre pourquoi.
Mais en fait... Pas du tout. Retour en arrière, nous rencontrons Mia et Pearl, nouvelles résidentes à Shaker Heights. Pearl, la fille, va alors se lier d'amitié avec les enfants Richardson et c'est un peu le début de la fin.
Je pense que le gros atout de ce livre, c'est justement ces personnages. Ils sont tous si différents, ils ont tous des rêves, plus ou moins brisés, ils ont tous une façon de penser. Ils ont chacun leur vision du monde, du à leurs âges et leurs expériences. Ce côté là est très bien construits.
En revanche l'histoire... J'adore Liane Moriarty et j'ai retrouvé quelque part ce petit côté chez Celseste NG... Mais en moins bien. L'histoire est plate, tous les événements qui arrivent, sont repérables à des kilomètres. Les quiproquo, les rebondissements, tout est déjà vu et revu.
Ça n'était pas une mauvaise lecture parce que j'ai vraiment aimé suivre l'évolution des personnages. Mais je n'ai rien trouvé de novateur dans l'intrigue.
Il ne me reste plus qu'à découvrir la série
Afficher en entierOn parle de Celeste Ng ici :
2020-03-31T16:54:36+02:00
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Editeurs
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