Jeanne Champion

Vous avez aimé Les Hauts de hurlevent? Alors vous succomberez à cette biographie romancée des soeurs Brontë! Dès les premières lignes, l'on se retrouve transporté à leurs côtés aux sommets des moors. Cet ouvrage nous dévoile aussi leurs poèmes de jeunesse, leurs manuscrits secrets...mieux encore, on découvre avec stupeur que le personnage de Jane Eyre ressemble à Charlotte et que Cathy n'est autre que le reflet d'Emily...

J'ai vraiment envie de lire ce livre, il doit être vraiment être bien d'après la description

Un livre prêté par une amie...Très bien écrit, j'ai trouvé le ton très juste et l'histoire m'a prise par les sentiments.

C'est la première fois que je n'arrive pas à dépasser 10 pour cent d'un livre.Remplissage de feuilles sans suite,délire sans intérêt .On part d'Isabelle la catholique,en passant par Hitler ,et la fille de l'auteur...

Une biographie passionnante et très vivante. Suzanne Valadon, fille de lingère a connu un destin exceptionnel en débutant comme modèle pour des peintres célèbres: Puvis de Chavannes, puis Toulouse Lautrec dont elle deviendra l'amante. Degas remarque son talent et l'encourage à peindre. Elle mènera une vie d'artiste à Montmartre et donnera naissance à Maurice. Elle sera pour lui peu disponible et Maurice vouant une admiration sans bornes à sa mère plongera très jeune dans l'alcoolisme. La peinture les rapprochera quand Maurice deviendra Utrillo vendant de nombreuses toiles. Mais toujours en proie à ses démons, il vivra auprès de sa mère toute sa vie durant.

Sacrés destins que ceux des artistes où l'égoïsme et le non conformisme semblent étroitement liés.

Superbe biographie sur la peinture de Valadon et d'Utrillo mais aussî sur cette époque.

Jusqu'à présent, je ne connaissais la vie de la famille Brontë uniquement à travers le regard de Charlotte, l'aînée des trois soeurs, grâce au roman Le journal secret de Charlotte Brontë de Julie Klassen.

J'ai retrouvé dans La Hurlevent sensiblement la même histoire mais centrée ici sur sa soeur cadette Emily, avec ses ressentis et sa vision propre de la vie familiale. Cela est très différent néanmoins du roman de Julie Klassen à caractère plus divertissant car le ton ici est plus grave. Nous sommes plus dans le genre "biographie" bien qu'il s'agisse tout de même d'un roman sous la forme d'un dialogue entre Jeanne Champion, l'autrice, et Emily Brontë, son modèle.

Emily semble revenir d'outre-tombe et en ceci, l'autrice parvient à réaliser une vraie prouesse. Elle fait revivre une Emily secrète et solitaire qui ne souhaitait pas de son vivant être connue, que l'on puisse l'identifier comme l'autrice de ses oeuvres. Souhait qui ne fut pas partagé par ses soeurs Charlotte et Anne.

Emily décrite comme introvertie, très attachée au lugubre presbytaire attenant au cimetière et vivant en parfaite symbiose avec une nature austère au climat rude de vent et de pluie glacée, donne une lecture plus sombre, envoûtante, pénétrante dans ce lieu et ces esprits hors du commun, torturés, de cette famille de jeunes gens à la fois si doués mais si frustrés dont les premières années ont profondément été marquées par la maladie et la mort d'une mère et de soeurs dans de tragiques conditions.

Si j'ai beaucoup apprécié ma lecture, j'ai été attristée par le portrait si peu flatteur de la plus célèbre des soeurs, Charlotte, tout au long du roman. Jeanne Champion ne semble apprécier ni sa personnalité, ni son oeuvre même si elle y trouve quelques qualités. J'avoue que cela m'a laissé très perplexe car même si je ne m'y connais pas suffisamment dans la biographie des Brontë et n'ai lu aucun des romans jusqu'à présent pour me faire un avis solide, je n'ai vu dans La Hurlevent, concernant Charlotte, uniquement des traits de caractère que l'on peut considérer comme des défauts selon les sensibilités de celui qui les jugent ainsi car pour moi, chacun a toujours les qualités de ses défauts. Il est toujours difficile, voire inutile, de juger ainsi quelqu'un qui ne fait que ce qu'il considère être juste selon sa place dans la fratrie, ce qu'il porte, selon ses aspirations, ses obligations, ses affinités, son caractère, ses peurs, ses croyances etc... Et sur ce terrain là, un autre auteur pourrait tout aussi bien de la même façon juger comme défauts les qualités que Jeanne Champion trouve à Emily. Bref, tout ceci est assez regrettable et inutile. A mon avis, tout cet aspect là est fort dommage dans ce roman.

Ce qui est certain, c'est que ma soif d'en savoir toujours davantage sur la famille Brontë et leurs oeuvres n'a fait que s'accroître car cela suscite invariablement chez moi une grande fascination pour tout leur univers.

www.ladyromance.over-blog.com

Un portrait sensible d'Emilie. L'auteur nous plonge dans l'ambiance de Haworth et nous donne à voir "de l'intérieur" la destinée tragique des Brontë. Le sujet est passionnant car j'aime les sœurs Brontë. Je suis, par contre, très déçue du style du livre qui rend cette biographie quelque peu indigeste. J'aurais aimé une biographie plus "classique " sans tant de souci d'originalité de la part de l'auteur. Bref, je poursuis ma lecture mais malheureusement sans beaucoup d'enthousiasme et je décroche souvent.....

Un livre qui laisse une empreinte durable dans l'esprit du lecteur.

J'attendais bien mieux de cette biographie de Suzanne Valadon. Tout d'abord, j'ai trouvé le récit bâclé, flou, le ton complètement hystérique et le fond très léger. On y parle bien d'Utrillo, son fils, que la peintre elle-même, d'ailleurs. Lire ce genre de biographie qui oscille dans des limbes éthyliques d'une prose poétique totalement surfaite a été pour moi presque une punition alors que j'espérais une prose didactique, inspirée, franche et dynamique.