Maurice Druon

Encore une fois, j'ai eu une merveilleuse lecture ! Le style d'écriture de Druon est vraiment plaisant, son style est abordable, le rythme est fluide et les phrases s'enchaînent à merveille. C'est difficile de décrocher même s'il y a des passages forcément moins intéressants que d'autres. J'ai trouvé que ce tome était moins riche en rebondissements que les précédents et j'ai trouvé ça un peu dommage. En revanche, les personnages qui sont présents sont toujours extraordinaires ! Tout d'abord, on a Louis X qui est facile à détester et à mépriser car aucune de ses réactions ne sont prises avec raison même s'il se comporte en bon époux alors que c'est un roi vraiment déplorable et il est tellement débile ! Le point positif, c'est que j'ai pu le critiquer durant tout le roman sans avoir la moindre hésitation. Sa femme, Clémence de Hongrie n'est pas mieux car elle est d'une niaiserie insupportable et j'ai juste eu envie qu'elle quitte rapidement l'histoire, mais ça n'a malheureusement pas été le cas et j'en suis navrée. Alors qu'il y a certains personnages qui sont plus complexes à cerner ou qui tantôt déçoivent et tantôt surprennent. Par exemple, Robert d'Artois est un personnage dépourvu de toute grâce, mais je l'aime bien car il est rusé et il a une très bonne élocution. Au contraire, Philippe de Poitiers me paraît antipathique car il a une certaine froideur et j'ai du mal à comprendre certains de ses cheminements. Ensuite, il y a Guccio qui était sympathique, mais qui a pris une décision vraiment stupide et ça m'a terriblement déçue ! Tolomei est toujours aussi génial parce qu'il gère tellement bien ses affaires, c'est un maître dans l'art de la manipulation, il gère tellement ! Enfin, il y a le personnage de Béatrice d'Hirson qui m'a semblée beaucoup plus intéressante dans ce tome-ci car c'est un personnage de l'ombre assez mystérieux et très complexe car ses réactions ne sont clairement pas celles que l'on attend et c'est assez intéressant. En ce qui concerne la fin, c'était prévisible quoique c'est clairement une guerre d'égo qui se mène sans arrêt et il ne faisait pas bon vivre au Moyen-Age car le moindre faux pas pouvait rapidement mener jusqu'à la potence ! Quoiqu'il en soit, c'était un roman peut-être plus lent, mais toujours aussi bon et je n'ai qu'une hâte : lire la suite pour savoir quels personnages vont survivre à toutes ces intrigues !

Je suis un peu déçue par ce quatrième tome, j'avais pourtant adoré les trois premiers.

Le gros problème c'est que j'ai totalement perdu le fil de l'histoire. Ma lecture du troisième tome remonte à plusieurs années donc forcément j'ai du me rafraîchir la mémoire. Mais j'étais totalement perdue entre les comtes, les rois, les cousins. Je ne savais pas qui était qui, quel rôle avait quel personnage et au final je lisais sans rien comprendre.

A un moment j'ai totalement décrochée et donc j'ai abandonné. J'espère le reprendre un jour pour continuer la série.

Enocre une fois, j'ai eu une superbe lecture ! Le style d'écriture de Druon est vraiment agréable à lire et cette saga est tellement addictive !!! Déjà, il y a des trahisons et des rebondissmeents à casiment chaque fin de chapitre donc on n'a pas le temps de s'ennuyer et les personnages sont incroyables ! Déjà, on a Philippe de Poitiers qui a eu un beau développement, il commençait déjà à s'affirmer dans le t3, mais dans ce tome 4, il prend vraiment les choses en main et il devient un personnage très fort et qui en impose ! Malheureusement, une action pèse sur sa conscience et ça va peut-être le suivre durant le prochain tome...A contrario, il y a Robert d'Artois qui a connu une sombre déchéance et il a ordonné et commis des actes infâmes, ce qui fait que maintenant je le méprise de toutes mes forces et j'espère qu'il aura une mort lente et douloureuse ! En parlant de la famille d'Artois, il y a Mahaut qui est un personnage ambivalant, mais très intéressant car elle se distingue tant par sa carrure que par sa force de caractère et elle se fait respecter autant que les autres pairs du royaume alors que c'est une femme et rien que pour ça, j'admire ce personnage.Ensuite, on a la reine Clémence qui est vraiment très naïve mais heureusement, je pense que je n'aurais pas à la supporter dans les prochains tomes car elle devient de moins en moins importante au fil de l'histoire. Il y a aussi Charles de Valois qui reste en gravitation autour des protagonistes qui tantôt s'impose tantôt s'efface, ce qui en fait un excellent stratège ! Dans ce tome, il s'est beaucoup effacé, mais je pense et j'epsère qu'il fera un grand retour en force dans la suite de cette saga. En personnage excellent, on a aussi Jacques Duèze qui est le summum de l'intelligence et de la roublardise, il m'a tellement fait rire parce qu'il s'impose avec génie parmi la cour ecclésiastique. Enfin, on a Guccio qui s'est encore pris un coup du sort, je ne l'apprécie pas trop, mais je compatis parce que l'auteur s'acharne sur lui et il n'a pas un seul moment de répit, le pauvre gosse ! En ce qui concerne la fin, elle instaure beaucoup de suspense et ne donne qu'une envie : lire la suite !

Pour l'instant, il s'agit de mon tome préféré de la saga. Si le début commençait doucement, voire lentement, l'histoire a su me happer et me fascinait. Les intrigues de cour sont encore plus présentes dans ce tome. Entre complots, jeux de dupes, poisons et manipulations, j'ai été bien servie. Maurice Druon m'a permis de mieux comprendre une période de l'Histoire de France que je ne connais que très peu. Par exemple, j'avais déjà entendu parler du jeu de dupe menait par un cardinal lors d'un conclave pour arriver à ses fins, mais je n'imaginait pas une seconde que ce cardinal était Jacques Duèze. Je dois avouer que j'ai véritablement eu un fou rire lorsque je me suis rendu compte du stratagème du cardinal tout en sachant exactement le dénouement de celui-ci.

Au final, je suis passé par une grande palette d'émotions. Si j'ai commencé ce livre dans la joie et le rire, j'ai rapidement été captivée, fascinée, pour finir choquée, attristée et en colère. La première partie relative à l'élection du pape m'a beaucoup fait rire et mis en joie. La seconde partie relative à la régence m'a donné plusieurs fois des frissons (je pense notamment à la grande réunion pour adopter le règlement de régence, la plume de Maurice Druon nous fait parle des 500 ans d'Histoire qui suivront ce grand événement, il nous parle des ressemblances liées à la chute de chaque famille royale, des 3 dynasties toutes présentes dans cette salle, c'était un moment de lecture bouleversant). Et enfin, durant la troisième et dernière partie, nous assistons impuissant à la mort de Jean I le Posthume (Spoiler(cliquez pour révéler)ou plutôt Jean Baglioni, dont la mort a causé tellement de tourments à Marie et Guccio, qui sont sans conteste mes personnages préférés. Par contre, si j'appréciais le personnage de Bouville au tout début du livre, j'ai rapidement développé une haine sans fin contre ce personnage et surtout sa femme, les instigateurs du malheur de toute une famille.) et à l'épineuse question de son successeur. Cette dernière partie était la plus captivante à lire tout en étant la plus difficile émotionnellement.

J'ai adoré ce livre, et c'est toujours un grand plaisir de lire cette saga. Le prochain est la Louve de France, et j'espère en apprendre davantage sur la couronne anglaise de cette période que je ne connais que très peu. Par contre, j'ai remarqué que Philippe de Poitiers est mort au début des événements de la Louve de France, je trouve cela dommage car ce personnage avait encore beaucoup de choses à montrer, et surtout j'aurais voulu voir la réaction de Mahaut à son décès par rapport aux questions d'héritage.

Une plongée magnifique dans l'histoire de France et celle des Templiers, portée par une très belle écriture. Dans ce premier tome, le portrait du roi Philippe Le Bel est d'une envergure incroyable. Incroyable.

Ce tome a été aussi savoureux à lire que les tomes précédents ! L'intrigue est vraiment bien ficellée surtout que pour ce tome-ci, l'intrigue s'est focalisée sur le côté anglais de la famille de Philippe le Bel et on a pu retrouver la chère reine Isabelle qui est surnommée la louve de France ! Sauf que c'est dommage parce qu'on perd Philippe le Long (Philippe de Poitiers) au passage et le karma lui est revenu en pleine figure. D'un côté, c'est bien fait pour lui, mais de l'autre côté, c'est dommage parce que je l'appréciais bien et il avait une logique et un calme incroyables ! Les deux d'Artois sont malheureusement encore debout, la tante ne vaut finalement pas mieux que le neveu. Du coup, c'est Charles Valois qui a repris le royaume en main et c'est clairement l'homme de la situation car il a fait en sorte de reflouer le Trésor de France alors qu'il est quand même assez dépensier. En parlant de dépense, le fameux Spinello Tolomei est toujours là, il retrouve son neveu et rencontre enfin son petit-neveu. Guccio est toujours aussi nul en amour et Marie de Cressay est bête à en manger du foin !!! Elle est vraiment débile, mais à un point inimaginable car elle décide de balourder son secret alors qu'il est trop tard et qu'elle a eu l'occasion de le faire au bon moment. Un secret qu'elle partage avec le comte de Bouville et qui a dû le partager avec Jacques Duèze parce que cet homme est beaucoup trop intelligent ! C'est dommage qu'il y ait si peu de passages avec lui ! Oui, je vous cite les français, mais en lisant l'histoire, c'est logique. Néanmoins, pour ce tome, on découvre les fameux anglais qui sont en galère de l'autre côté de la Manche. Déjà, il y a Edouard II qui est d'une stupidité sans nom et dont la fin est atroce, mais clairement, il l'a bien mérité ! Isabelle est clairement la digne héritière de son père car elle a une sacrée audace ! Malheureusement, elle perd de sa grandeur au moment où elle s'allie à Mortimer et je trouve ça triste. D'ailleurs, au début, Mortimer apparaît comme un héros, mais il s'avère que c'est aussi un abruti et de surcroit égoïste. C'est terrible qu'il ait autant d'importance alors qu'il ne le mérite clairement pas. On a rapidement le fils d'Isabelle, Edouard III qui juge les gens un peu trop rapidement et j'ai eu envie de lui mettre des claques, mais lui au moins, il a le bénéfice de la jeunesse car il n'a que quinze ans à la fin du tome ! On a également les partisans de Mortimer qui sont assez sympas même s'ils sont un peu tortionnaires sur les bords, mais c'est ce qui fait leur charme. Enfin, on a Orleton que j'ai bien apprécié et qui gère bien ses affaires car il est puissant tout en conservant un certain retrait. Evidemment, chaque fin de chapitre possède un suspense indécent et donne seulement envie de tourner les pages pour connaître la suite, mais je suis presque arrivée à la fin de cette saga et je n'y suis pas prête !

Excellent ouvrage à recommander

J’aime beaucoup la plume de l’auteur, qui a un boulot difficile entre réalité et fiction de nous proposer l’histoire des rois de France. J’imagine toutes les recherches devant les plus petits faits décrits. C’est vraiment bien fait (je ne vais pas dire ficeler : il a des comptes à rendre à l’histoire tout de même, mais il doit certainement y avoir des trous, de l’interprétation et puis, les causes – conséquences dans la vie réelle ne sont pas aussi claires que dans un roman. J’ai tout de même dû prendre des notes sur le côté, car j’étais perdue avec tous ces noms (et pourtant, je connaissais déjà l’histoire puisque je l’ai étudiée).

L'avant dernier roman de cette saga m'a parue plus travaillée sur l'écriture, mais moins travaillée en ce qui concerne l'intrigue. Au niveau de l'écriture, il y a eu plusieurs belles tournures de phrases très poétiques qui m'ont marquée, ce qui n'était pas arrivé dpeuis le tome 1 ! En revanche, j'ai ressenti un net ralentissement de l'intigue dans le sens où les choses allaient plus lentement et les rebondissements étaient beaucoup moins nombreux. Il y avait encore quelques sursauts d'action, mais on sent que l'intrigue touche à sa fin car elle s'étiole au fur et à mesure des chapitres. Pourtant, ça a été une lecture toute aussi passionnante et plaisante que celle des tomes précédents ! Surtout qu'à un moment, l'auteur casse le quatrième mur pour expliquer les raisons pour lesquelles il achève son oeuvre et c'est dommage même si c'est compréhensible. Par contre, j'ai été très surprise quand il a révélé qui était son personnage préféré parce que ce n'est pas un des personnages que je porte en haute estime ! En parlant des personnages, ils sont tous passionnants et soit attachants soit détestables, mais ils sont pleins de vie et de surprises ! Même les personnages secondaires ont leur importance, mais ils sont trop nombreux pour tous les citer donc je vais me cocnentrer sur les plus importants. Tout d'abord, on assiste à la triste déchéance d'Isabelle et c'est tellement triste ! La seule consolation, c'est que son fils a clairement hérité de son caractère et de son tempérament royal, Edouard III grandit au fur et à mesure du roman et il devient tellement classe ! Il est incroyable et c'est triste qu'il soit sous-estimé à cause de son jeune âge.Par contre, je suis désolée, mais je n'ai pas arrêté de sourire en voyant son nom de famille qui lui ne possédait aucune classe... Surtout qu'il n'a pas une concurrence très prometteuse puisque Philippe VI est un mauvais roi qui cause le royaume à sa ruine dès qu'il se défait des rares personnes qui savaient régner à sa place, le plus stupide ayant été de se débarrasser de celui qui gérait le Trésor alors que c'était un banquier siennois donc hyper qualifié dans le domaine ! Là où j'ai été le plus surprise, c'est en ce qui concerne Robert d'Artois car il a tellement changé au cours d'un seul tome qu'on pourrait considérer que c'est un autre homme et ça fiat vraiment bizarre. Hélas, ça ne change pas mon avis sur ce personnage, mais disons qu'il a beaucoup mûri dès qu'il a approché la quarantaine. D'ailleurs, à partir de cette génération, on a des personnages qui vieillissent de plus en plus. Malheureusement, Jacques Duèze passe à la trappe et on perd ses répliques légendaires, ce que je trouve triste. Enfin, pour les personnages qui m'ont marqué, on a Béatrice d'Hirson qui prend plus d'importance et j'en ai été ravie car c'est un personnage vraiment intéressant, mais j'ai été triste vu comment elle a fini... Enfin, même si l'intensité narrative se meurt et que les rebondissements sont beaucoup moins fréquents, j'ai bien aimé que l'auteur contrebalance en se conentrant davantage sur les moments de la vie quotidienne de l'époque. En tout cas, j'ai eu l'impression que l'histoire s'est partiellement éloignée des intrigues politiques pour se concentrer sur des scènes de vie plus courantes et triviales. Ce qui est sympa, c'est que les descriptions qui étaient déjà assez fournies dans les tomes précédents redoublent de précision. Et dans ce tome, le décor englobe davantage les mondes bourgeois et plus modestes que le monde royal et fastueux qui nous est présenté depuis le début et j'ai trouvé ça vraiment intéressnat. Bon, il ne me reste plus qu'à entamer le dernier tome de cette saga incroyable !

Tome plus dense et plus compliqué que le premier.

J’étais moins investie par les problèmes d’argent de la couronne.

J’avais plus aimé le premier tome.

À suivre….