Romain Ronzeau

Après la dernière page, on voudrait que l’aventure continue encore et encore... Que le château d’Hérouville continue à enregistrer des grands artistes du monde entier, que la musique de Michel Magne soit plus reconnue (Les tontons flingueurs et autres grands films) et que Marie-Claude sorte de l’anonymat. Un hommage à l’art, à la liberté, à la création, à la musique. Une B.D. documentaire d’une construction originale avec tour à tour des cases de dessins ou photos, des articles, des tableaux, des albums photos, des reportages. Je vous laisse découvrir toutes les stars qui y ont séjourné et même l’arbre de Jane Fonda. Plus édulcoré que le roman de Laurent Jaoui qui, lui, y décrivait aussi l’envers du décor. Un magnifique moment passé dans un lieu que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

Un superbe récit, très documenté sur le compositeur Michel Magne et son château, vrai monument dédié à la musique. 

Le château d’Hérouville est l’un des premiers studios d’enregistrement proposant la résidence des artistes sur places, avec toutes les commodités, et la technique de pointe permettant aux plus grands artistes de la scène musicale française et internationale de l’époque, d’enregistrer dans des conditions aussi proches, si ce n’est meilleures, que les autres studios, reflétant toute la culture des années 70.

J’aime beaucoup ce type de BD documentaire, elle permet d’aborder des sujets, qu’ils pourraient être fastidieux de lire en format livre. Michel Magne, semble être un personnage fantasque, à la limite de l’hyper actif, à la fois musicien, homme d’affaires, c’est à se demander comment il a pu faire tout ce qui est décrit dans la BD. 

Un bel hommage, avec une structure narrative très intéressante, de superbes planches, auxquelles s’ajoutent des photos de l’époque. 

Ce qui est incroyable, c’est que l’on arrive très bien à s’immerger dans le récit, mais aussi dans cette atmosphère de liberté, de tous les possibles. Une BD qui fleure bon les années 70 et qui nous embarque aux côtés des plus grands artistes, avec Michel Magne pour guide, qui, malgré toutes les vicissitudes de la vie, ne perdra jamais l’envie d’innover, de réussir, démontrer que la musique passe avant tout… Avant son propre bien être…

https://julitlesmots.com/2021/12/01/les-amants-dherouville-une-histoire-vraie-yann-le-quellec/

Les Amants d’Hérouville, c’est un peu la petite histoire qui raconte la grande ! Qu’ils soient Britanniques (Elton John, David Bowie, Rolling Stones), Américains (Grateful Dead, Iggy Pop) ou Français (Elton John, Johnny Halliday, Magma), ces artistes ont tous le point commun d’avoir séjourné ou enregistré au Château d’Hérouville de Michel Magne.

Cette bande dessinée documentaire (ou roman graphique, au choix !) rend un vibrant hommage au pari fou de ce mélomane : créer le premier studio résidentiel au monde, à plus d’une heure de la capitale, dans la pampa Vexinoise. Bien avant les dettes et les galères successives, l’Histoire nous raconte la trajectoire folle de Michel Magne.

Juin 1970, Magne s’arrête pour prendre en stop Marie-Claude. Elle a 16 ans, vit chez ses parents et a la vie devant elle, lui en a 40 et cumule déjà beaucoup de fêlures au compteur dont un terrible incendie qui lui a valu la perte totale de ses œuvres musicales. Tout les oppose et pourtant ils vont filer le parfait amour et elle va être le témoin privilégié d’un tournant de l’histoire de la musique. Magne n’est pas seulement dévoué à cette dernière, il sait aussi recevoir ses artistes et cultive un sens de la fête et de la démesure qui colle parfaitement avec l’idée que l’on peut se faire des années 70. C’est ce point qui à mon sens fait tout l’intérêt de la BD : on ressent cette époque avec une vibration forte et on est même épris d’une grande nostalgie, sans même avoir vécu cette époque.

Les jolies planches de BD suivent la chronologie de cette rencontre amoureuse, de la naissance des studios, des premiers artistes, des concerts ou soirées endiablées, de la naissance de leur fils Michael mais aussi des galères ou des ratés. Les dessins, précis dans leur apparente simplicité, s’alternent avec des articles de presse ou de vraies photos d’archives, fournies par Marie-Claude elle-même et permettent de mettre en perspective la proposition créative à celle, plus concrète, de la réalité, ce qui donne un aspect touchant à l’ensemble.

Des passages narratifs s’intercalent entre les planches de BD pour nous proposer l’histoire plus personnelle mais non pas moins romanesque de Michel Magne, de sa naissance à son épopée parisienne jusqu’au château d’Hérouville, sans oublier ses ratés et sa longue et prolifique carrière de musicien de film. On comprend comment Magne s’est tissé avec bagou un énorme portefeuille de connaissances et d’amis, à commencer par Sagan et comment est-ce qu’il a su le mettre à profit des années plus tard pour lancer ses studios. À travers de nombreuses anecdotes dont quelques frasques croustillantes, les auteurs offrent une immersion dans l’esprit vif et créatif de Magne qui était intelligent, débrouillard mais aussi excentrique et un peu fou. À mon sens, il était le genre d’homme qui n’avait pas peur d’aller au bout de ses idées et qui a su se donner les moyens de le faire, malgré les obstacles et les traumatismes.

Et si l’histoire ne finit pas forcément bien (c’est rarement le cas des belles histoires !), on ne peut s’empêcher de se dire que cet homme a légué un héritage - à la fois historique et musical - qui vit encore un peu plus dignement grâce à cette jolie bande dessinée. La lecture se termine assez rapidement mais les auteurs nous raccompagnent à la sortie du château avec de jolies photos d’archives, plusieurs postfaces ainsi qu’une discographie exhaustive de Michel Magne.

Un très bel objet qui, même si c’est hélas à titre posthume, devrait redonner ses lettres de noblesse à ce prodige qui a tant apporté au quatrième art.

Une excellente 🤩 BD. Dessin ✍️ réaliste, très bon scénario,de l’humour…. donc je vous la conseil

Une parodie des romans d'espionnage. Verdict : pas pour moi, la caricature ne m'a pas fait rire, j'ai trouvé la bande des Anges ridicules, et je ne parle même pas du méchant, de l'intrigue ou de sa résolution.

Un roman graphique jeunesse qui suscite l’intérêt de part le sujet qu'il traite. Un premier tome qui se lit bien et des illustrations également sympas.

Les auteurs de la série "Espions de famille" reviennent avec une nouvelle série jeunesse mais pas de panique, cette bande dessinée se lit indépendamment de la série. Nous retrouvons nos deux héros Leila et Alex mais avec pas mal d'années en plus puisqu'ils sont grands-parents dans cette bd.

Nous voici plongés dans un monde écologique où le respect de la terre et de la nature ont toute leur place. Un monde dans lequel une communauté bienveillante gère sa société et où la place des anciens est aussi importante que celle des jeunes.

Aventures et rebondissements sont au rendez-vous pour le plus grand bonheur des ados qui arriveront également à s'identifier auprès des personnages qui sont aussi fougueux que attachants. 

Une bande dessinée dont le sujet principal est l'écologie, un thème qui plaît aux ados, mais on y parle aussi d'entraide et d'espoir. Quand au graphisme, il est très réussi, les planches sont très jolies et dynamiques

Une BD très mignonne, remplie de situations assez drôles et surtout remplie d'amour.

Une jolie bd à découvrir.

Une BD mignonne où l'auteur décrit avec humour et tendresse le quotidien d'un jeune couple. Une lecture plaisante mais sans plus à mon goût.

Nous sommes en 2072 et face à une crise climatique, un monde écologique et solidaire est né : la fédération de l’Arbre.

Sol est le petit-fils des fondateurs de cette nouvelle société et ne se sent vraiment pas à la hauteur de cet héritage même sa famille, le ménage beaucoup trop et ne croit pas en lui, mais il va prouver à tous qu’il peut être indispensable à sa communauté.

Il va découvrir un mystérieux lien avec les arbres, ce qui va l’amener à découvrir des réfugiés en mauvaise posture. Qui sont-ils vraiment ?

Les rebondissements à partir de là vont s’enchaîner, une intrigue qui nous garde sur un suspens jusqu’au bout et ne peut rendre qu'impatient de la suite.

Pour ceux qui connaissent, on retrouve cinquante ans après certains personnages d’Espions de famille, mais c’est tout à fait possible de lire celui-ci indépendamment.

J'ai pris beaucoup de plaisir à tourner les pages de cette BD, les illustrations sont vraiment sublimes.

Une dystopie qui porte un message d’espoir et de bienveillance avec en thématique l’écologie, l’entraide est mise en avant dans cette histoire et nous fait poser la question, et si ensemble, on pouvait faire mieux ?