Mihachi Kagano

Ce volume s'articule autour de la bataille de Nola.

Certaines cités hésitent entre Rome et Carthage après la bataille de Cannes.

Dans l'armée romaine, Scipion tente un peu de tactique dans la stratégie bagarre à tout prix du général Marcellus.

Du côté des Carthaginois, des conflits apparaissent entre Hannibal et ses lieutenants, Marhabal ou Giscon.

La guerre avance et le vent semble tourner un peu. On attend la suite avec impatience.

Nous retrouvons Hannibal face à Marcellus pour une deuxième tentative de prise de Nola, mais le chef carthaginois se place en observateur en laissant le premier rang à Maharbal. Nous nous retrouvons ensuite 3 ans plus tard devant Syracuse et découvrons les techniques de guerre d'Archimède.

Comme l'avoue l'auteur, ce début de tome est plus éloigné de la vérité historique et est plutôt prétexte à la mise en place de la vengeance de Caïus. Le siège de Syracuse est l'occasion à la mise en avant de Scipion qui rencontre Archimède je ne sais pas si cette rencontré a vraiment eu lieu) et à une réflexion philosophique sur la guerre.

Encore un très bon volume à mon goût malgré certaines libertés historiques.

Nous retrouvons Scipion à Syracuse où, malgré la victoire, la fin est tragique. D'autant que simultanément son père et son oncle trouvent la mort dans la guerre contre Carthage.

Cet événement est l'occasion d'un nouveau défi pour Scipion: il prend la tête de l'armée romaine alors que toutes les règles de Rome l'en empêchent et nous le suivons dans le siège express de Carthagène où il démontre une nouvelle fois son talent de meneur d'hommes.

Ce nouvel épisode remet en avant le jeune Scipion qui semble cette fois parti pour une belle carrière de chef!

Ce dixième tome voit la montée en puissance de Rome malgré une perte très importante parmi ses chefs.

Du côté de Carthage, nous suivons parallèlement Hannibal et son frère Hadrusbal.

La ruse est toujours aussi présente des deux côtés de l'échiquier. Le tome se termine par un drame et l'affrontement entre Hannibal et Scipion semble devenir plus personnelle.

Encore un très bon tome, je trouve la couverture très réussie.

Le temps passe et l'avantage des Romains se confirme. Malgré tout, Hannibal ne manque pas d'alliés. Nous suivons notamment Hadrusbal Giscon et ses alliances avec les princes numides, Manissina d'abord puis Syphax.

De son côté, Scipion devient consul et obtient une dérogation pour aller défier Carthage sur ses terres, l'Afrique...

Ce tome se termine sur la promesse de l'affrontement final des deux personnes principaux.

Un bon volume où la stratégie tient une place importante: rôle des éléphants, alliance maritale ou utilisation de la ruse...

Ce tome 12 commence par la bataille des grandes plaines qui voit s'affronter Scipion et Manissina d'un côté et Syphax et Hadrusbal Giscon de l'autre.

Les conséquences de la victoire de Rome seront importantes sur les alliances.

Hannibal de son côté essaie de regrouper ses forces mais là aussi tout ne se passe pas comme prévu.

Dans ce tome se jouent les destins personnels de Sophonisbe, Manissina et Magon, le plus jeune frère d'Hannibal. On finit en apothéose avec les pourparlers de paix entre Scipion et Hannibal.

J'ai apprécié ce tome sans temps mort et qui interroge sur le destin humain dans le grand jeu de la guerre.

Et voilà la fin de cette seconde guerre punique avec la bataille de Zama, affrontement direct entre Scipion et Hannibal et où Scipion va gagner son surnom d'Africain.

La stratégie joue un grand rôle même si l'avance romaine est nette dès le début.

A l'issue de la guerre, Kagano nous offre un aperçu de la fin de vie de ces deux guerriers exceptionnels morts tous les deux en 183 av JV.

Un tome intéressant dans la lignée de toute la série. Une lecture agréable et instructive pour moi.

J'ai été agréablement surprise par cette lecture. Je n'ai pas l'habitude de lire des histoires se déroulant à l'époque de la Rome antique et j'ai trouvé ce cadre plutôt original et intéressant dans un manga. L'auteur prévient lui-même qu'il prend des libertés avec les faits historiques, ça ne m'a pas du tout dérangée.

Le personnage d'Hannibal m'a complètement fascinée : un général charismatique et rusé dont la stratégie prend toujours ses adversaires au dépourvu. Je suis moins convaincue par le côté Baal, j'espère que ce sera développé et bien traité par la suite. J'étais presque déçue que le protagoniste soit Scipion mais je l'ai également trouvé intéressant - même si moins que Hannibal - et ça promet un duel machiavélique qui n'est pas sans rappeler Kira et L dans Death Note.

J'ai beaucoup aimé les graphismes, même si j'ai senti qu'il s'agissait d'un mangaka pas forcément très expérimenté et qui manquait un peu de créativité (surtout quand il dit lui-même qu'il fait son héros blond pour que le lecteur arrive à distinguer tous les personnages romains...) Enfin bon, les dessins sont précis et agréables, je n'en demande pas plus.

Après ce premier tome prometteur, je suis curieuse de lire la suite.

Ce tome se concentre sur une bataille avec un enjeu bien plus important et j'ai été complètement captivée par la tension, les stratégies, les rebondissements, les improvisations...

J'aime particulièrement le côté duel psychologique entre Hannibal et Scipion, ce dernier se révélant de plus en plus complexe, à tel point qu'on se demande qui est le véritable méchant (les deux ? à voir par la suite).

J'ai également aimé le dernier chapitre, qui introduit un nouveau personnage important. Il s'annonce très intelligent et réaliste, capable du pire mais avec la meilleure des motivations donc j'ai hâte de voir ce que ça va donner dans le tome 3 !

Côté graphisme, j'ai constaté des améliorations par rapport au premier volume, certaines planches en double-page sont très belles et je suis certaine que la série va poursuivre ces progrès.

Un tome en-dessous des précédents car la première moitié est très lente. Le personnage de Fabius est fascinant pour son abnégation, sa force de caractère et sa clairvoyance, malheureusement sa stratégie donne lieu à une frustration chez ses soldats... qui a été très contagieuse.

La seconde moitié relève le niveau, je me demandais quelle ruse allait employer Hannibal et j'ai bien ri en la découvrant ! D'ailleurs, j'aime beaucoup les postfaces de l'auteur ; j'ai été surprise d'apprendre que c'était réellement arrivé. La décision du Sénat promet un prochain tome haut en couleurs.

Un autre élément que je n'ai pas aimé : le développement des personnages secondaires, qui sont tellement pénibles que ça m'a un peu gâché l'histoire. Le comic relief de Maharbal n'a pas du tout fonctionné sur moi, c'était agaçant au possible. Idem pour Caïus, la fin ne m'a pas touchée plus que ça tellement il m'a insupportée. J'espère que la suite se concentrera sur les personnages principaux (c'est mal barré) et laissera tomber le comic relief...