Dominique Maisons

Beaucoup de longueur. Un rythme lent malgré des scènes d'action, notamment à la fin du roman. Le thème quant à lui est un peu confus.

Chapeau bas pour Monsieur Maisons. J'ai passé un excellent moment avec Lucy et le Commandant Rossi.

Il s'agit d'un grand roman pour son histoire mais aussi pour son vocabulaire. Dominique Maisons n'est pas un auteur commercial. Il a des idées différentes à chaque roman et il a du style.

Alors un conseil abandonnez les têtes de gondole. Et si vous le croisez au détour d'un salon foncez mais ce n'est que mon avis...

Un roman noir dont il serait réducteur de limiter le contexte au petit monde du cinéma. Mais, l'affaire Weinstein et la situation des actrices dans un univers où les mâles sont ultra-dominants plane sur cette histoire pleine de surprises et de rebondissements. Face à la vanité de la carrière d'actrice, Rose va prendre conscience que sa vie n'est pas vaine, elle, et qu'il faut la reprendre en main.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2018/04/il-nest-point-de-societe-plus-funeste.html

Mon premier roman de Dominique Maisons. Le festin des fauves, ou la traque difficile d'un mystérieux meurtrier issu d'un personnage de roman de 1917, sur fond de libertinage et de géopolitique. Nous y suivront le commandant Rossi, chargé de l'enquête et une étonnante jeune fille à la recherche de son amie. J'ai adoré cet univers. Je vais suivre cet auteur et chercher son premier roman Le psychopompe.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère début XXe siècle de ce roman, qui est très bien rendue pour moi, à la fois dans les différents milieux décrits que dans le comportement des personnages. L'aspect historique du roman est vraiment réussi, on est plongé dans ce Paris industriel et on s'y croit vraiment. On rencontre même des figures réelles de l'époque, comme Gaston Leroux ou Allistair Crowley. On visite le monde du journalisme ou de l'édition, en pleine évolution alors qu'apparaissent les romans feuilletons aux histoires de crimes sensationnels. On approche aussi le domaine des innovations de cette époque, avec l'invention du ballon dirigeable et l'engouement qu'il a suscité alors.

Au niveau de l'intrigue, j'ai été moins séduite. J'ai trouvé ça parfois un peu long, le récit un peu trop étiré. Certains passages s'écartent de l'intrigue principale et on ressent comme des passages à vide qui nous sortent un peu du roman. J'ai aussi remarqué quelques invraisemblances ou facilités qui m'ont gênée à deux ou trois reprises dans la progression de l'histoire.

Le personnage de Max Rochefort est haut en couleurs et a des allures de Sherlock Holmes: il double les enquêteurs et les surpasse souvent dans ses capacités de déduction. J'ai un peu regretté qu'on n'en sache pas plus sur lui, notamment sur la raison qui le pousse à vouloir absolument aider Justine, qu'il connaît à peine. Je m'attendais à ce qu'on ait une explication, liée à son passé, mais rien, finalement.

En résumé, c'est un roman historique qui nous immerge avec succès dans le Paris du début du XXe siècle. Les personnages sont agréables suivre et l'intrigue globalement bien menée, mais j'ai eu à déplorer quelques longueurs à cause desquelles j'ai eu du mal à conserver mon intérêt pour l'histoire jusqu'au bout. le roman est plutôt dense et il y a beaucoup de péripéties avant de connaître le fin mot de l'histoire, ce qui nous permet de voyager à travers toutes les strates de la capitale en ce début de siècle.

Ce livre révèle divers travers de la société tout en nous faisant voyager en Californie/Mexique et en nous faisant découvrir cet univers noir qu'est le monde des stars.

mon avis complet: http://limaginationdevorante.over-blog.com/2018/06/chronique-16-18-tout-le-monde-aime-bruce-willis-de-dominique-maisons.html

l'industrie cinématographique est 1 gâteau pourri que se disputent la mafia l'armée et les ligues de vertu catholiques larkin moffat se voit proposer la chance de sa vie

1 valise pleine d'argent pour tourner son film la chance lui sourit mais tout se paye

Dominique Maisons nous livre un vrai grand roman feuilleton comme il y en avait au début du XXème siècle (époque d'ailleurs choisie pour cette intrigue).

Avec Max et Giovanni, nous sommes avec un duo d'enquêteurs aux caractères complètement différents (aventureux, intrépides) semblables à Sherlock Holmes et Watson.

Il ne faut pas oublier les personnages secondaires tels que le commissaire Jucard et Marguerite, la servante de Max qui tiennent une place importante dans cet ouvrage.

Je vous recommande fortement la lecture de ce livre.

L'auteur a lu James Ellroy et applique l'équation Hollywood + Mafia = magouilles + violences. S'il y a le plaisir de retrouver quelques grands noms de Hollywood, il manque cependant quelque chose pour égaler Ellroy (l'impertinence, le petit coup de folie ?).

Je n'aurai pas décerné un prix à ce livre. Je suis déçue.

L'écriture est gênante, pas assez fluide, un mélange de polar noir basique et de fantastique. Ça passe moyen. Les personnages sont bizarrement campés, mêlant cliché et recherche d'originalité. Ça donne des acteurs pas très attachants. Le fond de l'histoire est malgré tout intéressant. Dommage que cela ait été raconté de la sorte. C'était à la limite de l'ennui. Seule une petite partie de la fin était vraiment intéressante pour moi.