John Corey Whaley

Ce fût une lecture très mitigée, même si elle a été fluide et rapide à lire. Les personnages n'ont que rarement trouvé grâce à mes yeux et la phobie sociale a été abordée de manière trop légère à mon goût. De plus, j'ai eu l'impression que ce sujet n'était qu'un prétexte pour en aborder un autre et je n'ai donc pas trouvé ce que je cherchais en lisant ce roman. Presque une déception, dommage !

On ne va pas se mentir, si je l’ai lu c’est parce que depuis quelques années je souffre d’une légère agoraphobie qui me gâche la vie. J’étais donc très curieuse de découvrir ce roman traitant de ma « maladie » et j’en ai été ravie !

Phobie douce est un roman feel-good tout en douceur et en justesse. Les personnages sont très intéressants parce qu’ils changent de ce que nous avons l’habitude de lire dans les livres d’ado. Nous avons une vraie manipulatrice au grand cœur, elle veut arriver à ses fins à tout prix mais ne cesse de réellement s’inquiéter. Le beau gosse geek, gentil et sportif, ça nous change de de l’éternel bad boy briseur de cœur. Et pour terminer Solomon notre agoraphobie plus qu’attachant, avec un humour très agréable et une vraie philosophie de vie.

Ce que j’ai particulièrement aimé c’est la façon dont l’agoraphobie a été amenée. Au début, on nous l’a présente comme une maladie qui rend complètement fous les gens qui en sont atteints, qu’ils sont bizarres et quelques peu extraterrestres sur les bords. Plus le roman avance et plus on la traite comme une souffrance mentale très forte pouvant amener des crises d’autodestruction. C’était très juste. J’aurais aimé en voir un peu plus par contre, quelques pages supplémentaires afin de mieux l’expliquer n’aurait pas été de tout refus mais je me contente de ça.

Il s’agit d’une lecture très rapide remplit de bon sens sur base d’une histoire d’amitié originale avec derrière des thèmes importants comme la confiance en soi, la quête d’identité, écrite de manière très fluide avec tendresse ce qui rend le roman très lumineux. Il vous fera passer à coup sûr, un excellent moment.

Au delà de la science fiction ( greffer une tête sur le corps d'un donneur) , c'est surtout une histoire d'amitié et d'amour et aussi de travail de deuil ( fait par ses amis , ses parents)

Ce roman est drôle par moment et souvent touchant

Ooooh ... Et bien je peux vous dire que je tiens énormément à ce livre.

Solomon est agoraphobe, ça fait 3 ans qu'il n'a pas quitté sa maison. Non, je ne suis pas comme ça. Mais OUI, je me suis retrouvée dans son personnage. Clark est absolument génial et j'ai adoré voir un personnage comme le sien (sa petite particularité qui le distingue de ses "amis": MERCI). Lisa était bien énervante pour la plupart du roman mais je commençais à ressentir de l'empathie envers elle en avançant dans l'histoire : ses intentions sont bonnes. Et surtout, personne n'est parfait. Voilà tout. Personne n'est pas parfait et si on arrive à le comprendre, on peut commencer à avancer.

Avec les thèmes de la santé mentale, l'anxiété, l'agoraphobie, l'amitié, une famille positive, ce que l'on veut dans la vie et encore d'autres, Highly Illogical Behaviour est pour moi une histoire remplie de vérité qui me réchauffe le cœur tout en me le secouant. Je me suis posée des questions en lisant ce livre qui était à certains moments un véritable miroir un peu exagéré dans lequel je me regardais.

Et, parce qu'il faut le dire, j'aime les fins comme celles-là.

On peut s'attendre à ce que ce genre de livre nous présente une solution parfaite à des problèmes qui paraissent si compliqués, mais non. On nous présente une histoire qui évoque ces troubles, et on nous dit qu'on existe tous quand même, et parfois même, on vit.

Et pour ça, il vaut la peine d'être lu.

J'ai acheté ce livre sur un coup de tête, j'aurai dû plus me renseigner...

En gros, c'est un "je dois faire en sorte que la fille retombe amoureuse de moi", mais on sait que c'est ridicule, on le sait tous, sauf le personnage principal.

Les morales, au final, sont plutôt bien. La vie, la mort, les secondes chances, grandir, rester jeune, l'amitié, l'amour, avoir plus d'une âme-sœur. Et tous ces thèmes sont supers. Mais ils n'ont pas été conclu de la bonne manière d'après moi.

On ressent l'intention qu'a ce livre de devenir cette histoire de 'coming of age', de passage à l'âge adulte que tout le monde adore et cite à la Monde de Charlie, mais il n'atteint jamais ce niveau. Et c'est simplement parce qu'on ne peut pas se reconnaître dans le personnage. Qui ici a déjà eu sa tête coupée, figée dans le temps pour cinq ans puis recollée sur un nouveau corps pour revenir à la vie ? Personne.

De plus, le personnage principal est pleurnichard, ingrat et j'avais juste envie de le secouer, voir même de le frapper pendant tout le livre.

Peut-être que j'étais juste de mauvaise humeur, ou peut-être est-ce parce que je ne comprends pas encore le désespoir amoureux, mais au final je n'arrivais pas à comprendre les personnages. J'aurais adoré qu'on se concentre plus sur l'amitié avec Kyle Ça ça aurait été tellement plus beau.

Honnêtement, ce livre est d'une banalité effrayante. Les personnages, l'histoire et même l'intrigue n'ont rien de particuliers... Une vraie déception pour ma part alors que l'on me l'avait chaudement conseillé.

A la fois j'ai beaucoup aimé ce livre pour les sujets qu'il aborde (l'agoraphobie, l'anxiété...), pour le personnage de Solomon, et en même temps l'intrigue n'était pas excessivement originale. Néanmoins, c'était une belle histoire très agréable à lire !

Solomon ne quitte jamais sa maison. En proie à des crises de panique, il a choisi depuis trois ans de vivre chez ses parents sans jamais sortir.

C'était sans compter la persévérance et les certitudes de Lisa Praytor qui décide sans le lui dire de le prendre comme sujet du mémoire qui doit lui ouvrir les portes de l'université de psychologie qu'elle souhaite intégrer.

Pour cela le premier pas sera d'arriver à s'introduire chez lui et de réussir à devenir son ami...

Un roman qui traite d'un sujet peu traité, celui de la phobie qui touche un grand nombre d'adolescent.

Rester chez soi, ne plus se confronter au monde et à l'autre peut être une terrible tentation. Surtout quand tout le confort est à portée de main et que l'on s'imagine dans une vie bercée par les aventures de Star Trek.

Mais ensuite le récit glisse sur d'autres sujets comme la manipulation, l'amitié ou encore l'homosexualité. Dès lors les frontières s'estompent et chacun doit tenter de se révéler pour rester honnête avec soi-même.

Un récit original sur la comédie que sont nos vies.

Les sujets abordés sont très intéressant et important à voir ^^ L'ecriture n'était pas transcendante mais le livre dégage une douceur inattendu !^^

Un livre qui m'a agréablement surprise. Je ne m'attendais pas à lire deux points de vue : ceux de Salomon et de Lisa...en gourmande que je suis avoir ceux de Clark, des parents et de la grand-mère m'aurait bien plût. Mais comme à la base je pensais n'avoir que celui de Salomon c'est déjà super.

D'ailleurs heureusement qu'on a ce qui se passe dans la tête de Lisa, sinon on la détesterait sans doute. Alors qu'elle est chouette cette nana. ^^

On suit donc Salomon trois ans après sa dernière crise d'angoisse (qui l'a poussé à plonger en caleçon dans la fontaine du collège). Depuis il n'a pas mis un pied en dehors de sa maison, même pas pour prendre l'air dans le jardin. Et ça lui convient très bien. Agoraphobe assumé, le monde l'agresse avec toute sa foule, son bruit, son agitation perpétuelle...il y a remédié à sa façon. Donc la sociabilité Merci....mais non Merci ! Il a toutefois de la chance. Ses parents sont extraordinaires. S'ils sont pour que leur fils progresse ils ne le forcent à rien et le soutiennent. Leur relation est vraiment géniale, et pleine d'empathie et d'humour.

En face nous avons Lisa. Elle question parents...c'est la loose. Sa mère se complaît dans le mal-être. Son père est parti depuis longtemps. Bref son rêve c'est les nouveaux horizons et donc quitter Upland à tout prix en obtenant une bourse pour devenir psy.

Son plan ? Se démarquer à l'aide d'un cas d'étude : Salomon.

Elle va donc s'immiscer dans sa vie, sous un prétexte fallacieux, mais avec la réelle volonté de le sortir de son marasme voir même de ses murs !

À leur grande surprise une amitié réelle va se développer entre eux. Elle va s'attacher à lui. Ils vont se faire beaucoup de bien. Leur estime, de l'autre et de soi, va grandir au fil des pages. D'autant que va s'y greffer un personnage hyper solaire : Clark, le copain de Lisa.

Clark c'est à la fois l'ami, le frère, le chéri, le fils que l'on rêve d'avoir. Il rentre dans toutes ces catégories parce qu'il est tout simplement d'une bonté joyeuse et respectueuse. Il est adorable et abordable. Un vrai chou. ;D

Le duo va donc devenir trio et c'est super à voir.

Bien sûr il va y avoir des couacs. Mais ce que j'ai aimé c'est que ce soit l'amitié qui soit complètement au cœur de ce livre. Les atermoiements amoureux n'ont pas la priorité. Les liens et leurs forces c'est l'essentiel.

Je trouve qu'il y a un beau message d'espoir et de lucidité. On n'est pas dans un monde bisounours mais le feel-good est bien là.

Et avec une jolie prise de conscience pour l'héroïne ce qui conclut fort bien le récit. :)