Extraits

Je regardais la photo de ma mère sur son lit, inconsciente et le semi penché sur elle, prêt à lui arracher la gorge, la marque sanglante de ses griffes bien visible sur le cou exposé.

La rage monta en moi. Pure, absolue, parfaite.

Quel sentiment magnifique ! Tous les calculs, toutes les compromissions disparaissent sous le feu purifiant de la colère.

Soudain il ne restait plus qu'une seule chose. La violence.

Si j'avais été un loup, je me serais transformé et j'aurais sauté à la gorge de Tyler.

Il le sentit, car, en dépit des barreaux qui nous séparaient, il recula, le visage soudain pâle. Mon pouvoir d'alpha explosa comme une bombe, poussant, pressant, étouffant, prêt à tuer.

- Ta mère m'avait bien dit que tu nous retrouverai, mais franchement, Indiana, je pensais que se serai plus rapide que ça. Qu'es-ce qui t'a retardé?

-Il y avait des embouteillages terribles, répliquai-je

(...)Entre le pouvoir et Axel, j'ai choisi Axel. Le pouvoir ne tient pas chaud, et ne me réconforte pas lorsque je suis blessée ou fatiguée.

-Et le pouvoir ne te fait pas l'amour comme un dieu non plus, glissa Axel, taquin.

Ils acceptèrent de me laisser partir, à condition que Dave, Chuck et une demi-douzaine de soldats m'accompagnent, en plus de Nanny, Seamus et Katerina. Après ça si une puce arrivait à m'approcher sans se faire carboniser, ce serait une puce ninja...

"Les gardes d'Annabelle, qui nous avaient laissé entrer dans les sous-sols de la prison arrivèrent en un éclair, perturbés par l'afflux brutal de pouvoir, et se placèrent devant la cage de Brandkel, en alerte

C'était gentil, mais un peu tard. Ils n'étaient pas si rapides que ça, les vampires.

C'était pire que ce que j'avais imaginé. Je me levai si vite que je surpris et Axel et Annabelle, ce qui n'était pas un mince exploit.

- Merde, merde, merde, Annabelle! Sans moi, tu serais morte, vous seriez tous morts, l'humanité serait morte.

Bon, là, j'exagérais, mais j'avais besoin de souligner qu'elle m'en devait une, et une grosse.

Je pointai un doigt vers elle, frémissant de rage, tandis que machinalement mon pouvoir d'alpha affluait de nouveau, faisant grincer les crocs de Katerina.

- Je me fous de la politique vampire, je me fous que vous ayez besoin de vous passer les nerfs sur ce pauvre Brandkel qui est bien moins effrayant que le monstre qui vous a engendrés. Moi, ce que je veux, c'est retrouver ma mère!

-Elle a besoin de son Charisme pour être belle, alors que toi, tu n'as besoin que d'être toi.

Elle sourit et me chuchota au creux de l'oreille:

-Hou! Je t'aime, toi!

-Regarde Axel, combien tu paries qu'il mijote quelque chose? Regarde-le, on dirait qu'il a bouffé tous les poissons de l'aquarium de mémé!

-Je viens de passer une semaine avec un mort-vivant de trois mètres de haut, revenu tout droit de la tombe, et Excalibur me sert de couteau à beurre, alors vous savez, moi, j'ai un peu tendance à être blasé. Bon, OK, votre coup là, de m'envoyer en l'air, c'était un peu surprenant. M'enfin Mordred a fait pareil, sauf qu'en plus il a réduit le gars en bouillie pour chats. Dans les airs...

-Comme il y a deux jours. Il ne peut se transformer volontairement pour l'instant, mais si on li fait peur, qu'il éternue ou qu'il a le hoquet, il se transforme. C'est...c'est... (...)

Seamus ouvrit la bouche pour parler eut un hoquet se transforma.

Une fois loup, il aboya de contrariété. Karl plissa ses yeux dorés.

-Euh, Seamus, si tu pouvais éviter d'aboyer, ce serait bien. Nous les loups, nous évitons d'aboyer. Nous hurlons; les aboiements, c'est bon pour les chiens.

Je vis distinctement Seamus lever les yeux au ciel en découvrant que oui, les loups aussi pouvaient être snobs.