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"Je pensais que lorsqu'on vivait avec quelqu'un ce sentiment de joie et de plénitude, de désir et d'amour s'apaisait.

Et ben non, en fait."

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Spoiler(cliquez pour révéler)Les temps étaient en train de changer. Seamus était un loup artificiel, et j’étais à la fois humain, loup, semi et rebrousse-temps. Raison pour laquelle, très bizarrement, Excalibur pouvait continuer à me parler, et que je pouvais l’utiliser sans problème. Ce qui la ravissait.J’étais un truc tellement bizarre que je ne rentrais dans aucune case. Du coup, la magie de Merlin qui imprégnait l’épée ne me détectait pas en tant que ceci ou cela.Mais lorsque je fis l’amour à Katerina pour la première fois, je n’étais plus qu’un homme.J’avais appris beaucoup de choses grâce à Sylvia, mais j’oubliai tout lorsque je me perdis dans la chaleur de la femme que j’aimais. Ce ne fut pas très facile, parce que ma ravissante Katerina avait une légère tendance à se transformer lorsqu’elle avait la trouille. Alors je m’arrêtais, attendais tranquillement qu’elle cesse de jurer et de s’énerver, qu’elle se retransforme et que nous reprenions là où nous nous étions arrêtés.En fait, je crois bien que nous avons passé la première semaine au lit. Ou sous la douche. Ou sur n’importe quelle surface verticale ou horizontale, peu importait. Des plateaux-repas nous étaient servis régulièrement, mais tout le monde avait bien compris que Katerina et moi devions évacuer des mois entiers de frustration intense. De plus, nos corps de mutants ne connaissaient pas la fatigue humaine, et nous pouvions jouer comme nous le désirions, et surtout aussi longtemps

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"Il faisait encore froid, mais le printemps s'imposait de plus en plus. J'avais du mal à croire qu'autant de choses se soient produites en si peu de temps. J'étais parti à l'université fin août, et nous étions début mars. En sept mois, j'avais défié des vampires immortels, retrouvé Excalibur, épousé ma petite amie et découvert mes pouvoirs de rebrousse-temps. Sacré agenda."

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(...) si elles avaient pu se coordonner pour me rendre fou l'une après l'autre, et non pas toutes les deux en même temps, cela aurait été nettement mieux pour mon taux d'adrénaline. Si cela continuait, à force de subir des chocs, mon cœur allait mettre une pancarte "en grève", et aller voir ailleurs si j'y étais.

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Bon, c'était aussi notre louve alpha, donc, si elle avait envie de robes de cocktail, eh bien on mettait des robes de cocktail. (Enfin pas moi, hein.)

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Seamus, le père de Katerina, était hors de danger, même si pour l'instant il râlait très fort parce qu'il était devenu loup-garou mais ne pouvait se transformer...Bienvenue au club des frustrés du poil!

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Et il se mit à pleuvoir des vampires, des loups et des semis de partout.

Stupéfaits, nous regardions sans bien comprendre, lorsque bien pire se matérialisa devant nous, vraiment, vraiment en pétard.

Katerina.

Sous sa forme de semi.

Elle nous regarda et laissa tomber, impériale :

- Dis donc, Indiana, c'est quoi, l'excuse que tu vas trouver cette fois ci pour justifier le fait que tu sois de nouveau à poil avec une fille nue dans les bras.

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J'allais leur faire regretter de traquer un pseudo-loup. J'étais peut-être un sans-poils, mais je n'en restais pas moins un prédateur, moi aussi.

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(...) Nelly Hatver, me faisait les yeux doux. Ou plutôt les yeux brûlants. Si j'avais été du chocolat, j'aurais carrément fondu.

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(...) je portais l’Épée Excalibur, qui aimait la bagarre comme d'autres aiment le bon pain et se jetait sur tout ce qu'elle pouvait taillader.

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