Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 689
Membres
1 027 461

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Fiche-moi la paix.

J'avais un pied à peine posé dans la baignoire que j'entendis frapper discrètement.

— Pas question, fis-je en direction de la porte.

— Tu sais qu'il n'y a pas de verrou?

Et même s'il y en avait eu un, ça n'aurait rien changé. Je me faisais l'effet d'être un des trois petits cochons dans sa maison de paille: «Je vais souffler et souffler si fort que ta maison s'envolera...»

— Si tu oses entrer, je...

Mais il était déjà là. Une pile de serviettes dans les bras.

— Dehors! criai-je en lui balançant une bouteille de shampoing.

— Tu ne veux pas de serviettes?

Je jetai un coup d'oeil et aperçus une sortie de bains épaisse et noire.

— Non. Je prendrai ton peignoir. Allez, ouste!

— Mon peignoir? Hors de question, il va être trempé! continua-t-il, hilare.

— Raphaël!

— Oui mon amour?

— Si tu ne sors pas d'ici, je...

Je fis appel au pouvoir de l'Air et le propulsai violemment hors de la salle de bains.

Puis, j'entendis un bruit sourd et un éclat de rire.

— T'es vraiment un sale gosse!!! lui criai-je.

— Un sale gosse?

Son rire redoubla soudain d'intensité.

Afficher en entier

- Tu avais déjà pris la décision de le tuer, pas vrai?

- Oui.

- Même si ça déclenche une guerre?

- Oui.

- Même si ça te fait perdre Raphael?

- Oui.

- Même si ça te coûte la vie?

- Oui.

Il me scruta longuement et dit en soupirant:

-Tu as déjà envisagé une thérapie?

Afficher en entier

- Ce n'est pas ce que tu crois, dit-il en s'avançant vers moi.

- Ah bon?

Il devint tout à coup un peu pâle et hésitant.

- Bien sûr, tu es une femme et le loup en moi cherchera toujours à te protéger, mais... Oh, putain! Je ne sais pas comment te dire ça...

- Ouvre la bouche, remue la langue et utilise tes cordes vocales. Ça me semble un bon début, raillai-je.

Afficher en entier

- À quoi pense-tu ? demanda-t-il tandis que nous grimpions la dernière marche de l'escalier.

- Je suis sortit avec un mélomane, Michael, avec un démon moralisateur, Mark, mais jamais avec un homme capable de décapiter calmement l'un de ses congénères à main nue pour ensuite offrir sa tête à un invité.

Il me prit le main et le baisa.

- Il faut un début a tout.

- J'espère que tu n'a pas l'intention d'en faire une habitude ?

Il sourit.

- Non.

Je ne savais pas pourquoi mais j’avais du mal à le croire.

Afficher en entier

- Tu n'as pas le choix. Tu dois te tenir à mes côtés.

- Je n'ai rien vu dans le règlement des Assayims qui me contraigne à assister à ce genre de manifestations, dis-je en fronçant les sourcils.

- Effectivement. Un Assayim n'en a absolument pas l'obligation. Mais ma femme, elle, ne peut s'y soustraire.

- Pardon!!!? fis-je en le fusillant du regard.

Afficher en entier

Je lui jetai un regard dédaigneux.

- Est-ce que tu réalises que tu n'es pas dans ton état normal ? Que des émotions, des sentiments submergent ton esprit et te rendent complètement irrationnel ?

- Pourquoi ? Parce que je veux châtier un parjure et un traître ? cracha-t-il.

- Non. Parce que tu es sous l'emprise de la jalousie.

- c'est ridicule, un vampire de mon âge ne ...

Je levai la main pour l'interrompre.

- Ah non ? Alors comment expliques-tu l'insanité de ton comportement ? Réfléchis une seconde, Raphael. Tu m'as dit qu'à mon contact, tu retrouverais petit à petit tes émotions humaines, tes sentiments... pourquoi la jalousie n'en ferait-elle pas partie ?

Puis soudain il se tut et ses yeux s'écarquillèrent comme s'il venait d'avoir une révélation.

- Non, ce n'est pas possible, je ne peux pas... ce n'est pas... enfin je ne ressens pas...

Il respira profondément, planta ses yeux de nacre dans les miens et les tremblements qui me secouaient un peu plus tôt cessèrent brutalement.

- C'est douloureux, dit-il.

Je hochai la tête.

- Oui. Les émotions sont douloureuses. C'est pour cette raison qu'on apprend très tôt aux Vikaris à ne rien ressentir. On ne peut posséder un pouvoir comme le nôtre en se laissant guider par elles ou par ses impulsions, c'est trop dangereux.

- Je suis un maître en matière de contrôle, toutes mes décisions sont rationnelles et réfléchies, fit-il d'un ton aigre.

Je levai les yeux au ciel.

- Comment étais-tu quand tu était humain ? Je veux dire, étais-tu impulsif, possessif, violent... ?

Ses pupilles blanches reprirent leur couleur bleutée.

- Le vampire a effacé l'homme depuis trop longtemps pour que je puisse m'en souvenir, Rebecca.

- Eh bien je t'annonce que "l'homme" comme tu dis, est en train de pointer son nez à nouveau, qu'il a un caractère épouvantable, des tendances homicides et qu'il ne supporte pas que quelqu'un essaie de piquer sa petite amie, raillai-je.

Afficher en entier

J'avais à peine rangé mon Beretta dans son holster que je croisai le regard de Raphael.

Il me fixa quelques secondes puis son attention dévia sur Dante.

- Intéressant... se contenta-t-il de remarquer.

- Bonsoir, Raphael, dit Gordon en lui adressant un signe de tête.

- Je suis désolé de ne pas être descendu plus tôt, mais j'étais accaparé par mes invité. Heureusement que vous avez trouvé une saine occupation en m'attendant, remarqua le vampire en s'approchant de la chaise où était attaché le cadavre.

- En réalité, nous ne t'attendions pas vraiment, lançai-je. Hector ne ta pas donné mon message?

Il ne répondit pas et dit d'un ton sec:

- il aurait été plus simple de me demander de fouiller son esprit plutôt que de perdre ton temps à le torturer.

- C'est mon enquête, Raphael. Elle ne concerne pas le clan des vampires.

- Là, permet-moi de te contredire. Cette affaire me concerne, depuis que ton tueur a mis le feu à ma maison et qu'il a tenté de nous assassiner moi et tous mes invités.

- Si tu voulait faire justice toi-même, il ne fallait pas m'embaucher!

- L'un n'exclut pas l'autre.

- Si.

- Il ne fallait pas amener ce prisonnier sous mon toit si tu ne voulais pas que je m'en mêle!

- Je ne pensais pas que ça te gênerait, dis-je froidement.

J'avais renforcé mes défenses mentales de telle façon qu'il ne puisse pas communiquer avec moi, ou tenter de lire dans mon esprit. Je ne pouvais pas m'empêcher d'être en colère contre lui. C'était plus fort que moi.

- Qui t'a dis que ça me gênait?

- Toi.

- Ce n'est pas ce que j'ai dit.

- Si.

- C'est moi ou cette sorcière essaie de me rendre complètement fou? demanda Raphael en prenant Gordon à témoin.

- C'était comme ça, avec ma femme au début, avoua l'Alpha en souriant. et je voudrais bien te rassurer en te disant que ça va s'arranger avec le temps mais je te mentirais!

Je me mis à rougir. C'était ridicule. Je venais de torturer et d'abattre un homme de sang-froid et je rougissais comme une biche effarouchée dès qu'on faisait allusion à ma vie amoureuse.

Afficher en entier

- Ma femme et moi-même te remercions de ta générosité, dit Raphael.

- Ta femme? demanda Micheal.

Il arborait un masque poli mais je sentais que le coup avait porté. Utiliser un mot aussi solonnel que femme pour un vampire signifiait que j'avais été marquée.

- Je suis enchantée de vous recevoir, Consilière, fis-je en souriant.

Afficher en entier

Je me tournai ensuite vers les deux cadavres. L'aube se levait et le risque de croiser des randonneurs augmentait chaque minute.

- Tu viens m'aider à les transporter dans le coffre?

- On ne pourrait pas avoir un rendez-vous banal, pour une fois? Tu sais, se voir au resto, se faire un ciné, tous ces trucs que font habituellement les gens normaux? râla-t-il.

Afficher en entier

- Qui êtes-vous ? aboya-t-il en me lançant un regard hostile.

Il avait une taille moyenne et ressemblait à un représentant.

Ou à un commercial quelconque.

- Quelqu'un qui n'a pas de temps à perdre avec ces enfantillages, répondis-je en le fusillant du regard.

- On vous a demandé qui vous étiez, grogna méchamment un grand type baraqué flanqué sur sa droite.

Je reconnus aussitôt Dante. Nous nous étions brièvement croisés chez Beth lors d'un barbecue, avant que je ne devienne

Assayim. Et si lui ne se souvenait pas de moi, son aspect physique le rendait difficile à l'oublier.

Ses bras étaient tatoués, son crâne entièrement rasé et son blouson de cuir portait des insignes tribaux. Il ressemblait à un lutteur de fête foraine ou à un Hell's Angel. Un genre généralement peu apprécié par les loups qui préféraient généralement adopter une apparence inoffensive et ordinaire.

- Dante, fiche-lui la paix, entendis-je gronder Beth un peu plus loin.

Elle avait fait demi-tour et tentait de se frayer un chemin jusqu'à moi.

- Écarte-toi, dis-je d'un ton peu cordial.

Il me jeta un regard haineux.

- Ou quoi ?

Je sentais qu'il mourait d'envie de se défouler sur quelqu'un.

Malheureusement pour lui, il n'avait pas tiré le bon numéro.

- Ou tu risques de passer un sale quart d'heure, dis-je.

- Tu frais mieux de l'écouter et d'laisser la dame tranquille, fit une voix que je reconnus aussitôt.

Linus me regardait en souriant. Il n'avait pas changé. Toujours ce physique un peu rugueux de rugbyman et son horrible accent du Sud.

- Cette humaine n'a rien à foutre ici, cracha Dante.

Les loups ne pouvaient pas sentir mon énergie. Et aucune créature surnaturelle n'en était capable d'ailleurs. Ça faisait partie de mes pouvoirs. Et m'avait permis pendant dix ans de me cacher parmi les humains et d'échapper aux traqueurs de mon clan.

- Et qu'est-ce que tu comptes faire ? Me jeter dehors ?

demandai-je d'une voix glaciale.

- Non. Je vais devoir te buter, ma jolie, fit-il en gonflant ses pectoraux.

Les autres membres de la meute s'étaient instinctivement reculés pour nous faire de la place et assister à ma mise à mort.

Ça m'ennuyait presque de les décevoir.

- Tu te souviendras que tu ne m'as pas laissé le choix, dis-je d'un air mauvais.

Il se mit à rire et me poussa contre le mur, mais pas assez violemment pour m'assommer. Il avait visiblement envie de faire durer. Moi pas. J'appelai mon pouvoir. La magie afflua alors des fenêtres, du sol, de l'air et pénétra ma peau comme une tornade.

Puis, explosa en milliers de tentacules qui se projetèrent vers

Dante. Elles s'engouffrèrent dans sa bouche, son nez, son ventre, ses jambes et le soulevèrent à un mètre du sol tandis qu'il poussait un hurlement de douleur.

- Alors mon loup, tu disais ? murmurai-je en m'approchant de lui assez près pour que la brûlure de mon pouvoir s'intensifie et le fasse convulser.

Je sentis soudain un mouvement dans mon dos.

- Un seul geste et je le tue ! clamai-je sans tourner la tête.

- J'te présente Rebecca Kean, Dante. L'Assayim du Directum, dit Linus, hilare.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode