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C'est ce résumé plutôt pas mal original qui m'a donné envie de lire ce livre et notamment le «sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre» parce que c'est toujours sympathique de ne pas faire mal à des animaux quand on écrit un livre.
J'ai mis environ 0,58 page à être complètement plongée dans l'histoire. Pendant les premiers 58% de la première page, j'étais un peu beaucoup perturbée par cet humour très à côté de la plaque sorti de nulle part et puis je me suis dit yolo ça va être marrant. Et j'avais raison (oui, ça m'arrive parfois) parce que je n'ai jamais autant ri en lisant un livre. C'est un humour qui ne se prend pas la tête, on voit que l'auteur ne filtre pas trop les idées qui sortent de son cerveau et écrit un peu comme ça vient. Et ça fonctionne. De l'ironie, du sarcasme, de l'humour de type enfant de 5 ans, des jeux avec la typographie, c'est la foire de l'humour en tout genre.
Ginny, la protagoniste principale, a une franchise hilarante et on s'attache facilement à elle. Elle a la tête sur les épaules tout en étant une vraie tête de mule. Elle arrive de sa métropole américaine à Merrywaters, un coin où il y a littéralement plus de canards que d'habitants.
J'ai vraiment adoré la première partie du roman, où l'intrigue et les canards se mettent en place. Je ne m'attendais absolument pas mais alors absolument absolument pas à la tournure que les événements allaient prendre par la suite. Mais pas du tout du tout. Ni la couverture, ni le résumé ne laissent penser à une suite aussi gore.
Malheureusement, je n'ai pas été aussi emballée par la deuxième partie du roman. Ce n'est pas que ça s'essouffle, que c'est moins bien écrit ou moins marrant, je pense juste qu'on s'éloignait beaucoup beaucoup de ce à quoi je m'attendais, je n'arrivais plus vraiment à visualiser l'histoire ni à vraiment être prise dans le délire de l'auteur.
Mais malgré cet accrochage, j'ai beaucoup apprécié l'univers, l'humour et le style d'écriture de l'auteur, donc ce n'est en aucun cas une déception.
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