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Commentaire de Mademoiselle-A

À en perdre haleine


Commentaire ajouté par Mademoiselle-A 2020-09-07T16:13:44+02:00

Il n’est pas rare que je me décide à lire un livre parce que je l’ai vu passer sur les réseaux sociaux ou parce qu’un blog que je suis m’a donné envie de m’y plonger. Ça a d’ailleurs été le cas pour À en perdre haleine, découvert en VO sur l’instagram de AristoteMendoza et que j’ai pu lire juste avant sa sortie avec grâce à mes super copines libraires, toujours partantes pour me prêter leurs services de presse. Il s’agit donc d’un livre à côté duquel je serais peut-être passée sans un concours extérieur. Et ça aurait été bien dommage parce que ce roman est une vraie révélation.

Un jour, des mois après le drame, juste comme ça, Annabelle se met à courir. Et juste comme ça elle décide de courir jusqu’à avoir traversé les États-Unis, de courir plus de 4 300 kilomètres, de relier Seattle à Washington, ce qui revient à un demi marathon par jour durant cinq mois. Mais pourquoi Annabelle court-elle ?Que cherche-t-elle à laisser derrière elle, à fuir, en se lançant dans cette folle aventure ? Et surtout prendra-t-elle conscience de l’impact de cette course folle sur le monde qui l’entoure ?

Que vous dire de ce livre ? C’était beau, c’était fort, c’était fou ! C’était dur aussi souvent, plein de violence contenue, de rage, de colère, de culpabilité, de douleur et d’un malaise diffus et contenu sur lequel on n’arrive pas à mettre le doigt tout de suite. Alors on suit Annabelle, on court à ses côtés pour tenter de comprendre avec elle, le pourquoi, le comment et tout ce qui va avec.

On s’attache immédiatement à Annabelle, à sa force dans sa douleur, à toute ses fêlures, au fait que même quand son corps et son esprit la font souffrir au delà du supportable, elle continue. Il y a quelque chose chez elle, dans le fait qu’elle ne veuille pas parler de ce drame dont on ne connait la nature qu’à la toute fin de l’histoire, même si on s’en doute dès le début ou presque, qui fait qu’on l’aime et qu’on la soutient. Sa réussite est un peu la notre aussi. Et quand parfois elle s’effondre, parce que tout ce qu’elle affronte c’est beaucoup, c’est trop même, on ne l’aime que d’avantage encore.

Et puis il y a le reste des troupes, soutient indéfectible : Gina la maman anxieuse, Malcolm le petit frère surdouée ; Olivia et Zack, les amis de toujours qui s’improvisent attachés de presse ; Aurore, Céleste et Luke, supporters aussi inattendus que bienvenus ; El Capiteno, le grand père d’Annabelle, qui traverse tous le pays avec elle, la nourri, la soigne et lui offre un endroit où dormir. Et puis tous ces inconnus rencontrés en chemin, touchés par l’histoire et le geste de cette jeune fille pleine de douleur et de courage et qui l’aident à continuer. Enfin il y a d’autres personnages dont je ne peux pas vous parler ici sans risquer de vous spoiler une partie de l’histoire mais qui y jouent eux aussi un rôle essentiel.

Cette histoire, donc, c’est celle d’une course folle à travers les États-Unis mais pas que. C’est celle aussi de ce drame indicible, impensable qui a fait voler la vie d’Annabelle en éclats un an plus tôt. Comme je le disais plus haut, dès le début on a des indices, des pistes sur la nature de ce drame. Et petit à petit, à grand renfort de flashback, de détails de l’histoire qu’Annabelle se rejoue, la vérité se dévoile. Il y a cette suite de petites alertes, de malaise que l’on chasse quand on devrait les écouter, d’intuitions bafouées qui permettent au lecteur et à l’héroïne de comprendre que dès le début les signes étaient là mais que malgré tout ça n’y change rien, qu’elle n’aurait rien pu faire, qu’elle n’a rien fait de mal, que ce n’est pas sa faute. Et quand le drame frappe enfin, quand la vérité éclate on avait beau s’en douter on est quand même horrifiés et bouleversés. Parce que derrière la fiction se cache des scènes et des situations si réelles, si possibles qu’elles pourraient être véridiques.

Plus que tout, ce qui m’a touché dans cette histoire ce sont bien sûr les messages que nous fait passer l’autrice et les sujets qu’elle aborde et dont je ne peux pas vous parler ici sans risquer de vous dévoiler certains détails clés du roman. Et puis c’est cette écriture simple et épurée qui a aucun moment ne tombe dans l’écueil du pathos, du larmoyant, du too much. Parce que la vérité nue et crue suffit à nous toucher et à nous bouleverser. Et parce que juste comme ça elle nous transmet des émotions fortes notamment cette sensation de malaise qui grandit en Annabelle flashback après flashback et qu’on ressent aussi sans réellement parvenir à la nommer, tout comme l’héroïne.

J’ai couru presque 4 300 kilomètres aux côtés d’Annabelle, j’ai refait avec elle tout le chemin qui a conduit à ce moment décisif de sa vie ou son innocence a volé en éclats, j’ai eu mal avec elle, j’ai eu peur qu’elle abandonne. Et à la fin j’ai été fière comme si j’avais moi même réussi cet exploit. À en perdre haleine c’est l’un de ces romans dont on sait que longtemps après la fin de notre lecture ils nous hanteront encore tant ils sont puissants, justes, vrais et beaux. C’est une histoire de course bien sûr mais c’est bien plus que cela aussi. Et c’est à lire absolument.

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