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Extrait ajouté par chica07 2012-12-30T11:54:41+01:00

— Dites-moi, Beckwith, à quoi ressemble notre Mlle Wickersham ? Je n'arrive pas à imaginer l'aspect de cette tracassière créature. La seule image qui me vienne à l'esprit est celle d'une vieille femme desséchée, ricanante, penchée sur un chaudron fumant.

Samantha s'immobilisa, paniquée. Elle effleura ses lunettes de la main, puis ses cheveux d'un triste châtain qu'elle avait noués en chignon sévère sur la nuque.

Prise d'une brusque inspiration, elle se mit dans le champ de vision de Beckwith, un doigt sur les lèvres, le suppliant en silence de ne pas révéler sa présence.

Le majordome essuya son front moite, visiblement déchiré entre sa loyauté vis-

à-vis de son maître et le regard implorant de Samantha.

— Je suppose qu'on pourrait la décrire comme... indéfinissable.

— Allons, Beckwith, vous pouvez mieux faire. Ses cheveux sont-ils blond-blanc ?

Ou gris terne ? Ou encore noirs comme la suie? Les porte-t-elle courts? Ou en tresses attachées autour de la tête ? Est-elle aussi ratatinée et osseuse qu'elle en donne l'impression ?

Beckwith lança un regard éperdu à Samantha. En réponse, elle gonfla les joues et dessina un large cercle avec ses mains.

— Oh, non, monseigneur! C'est plutôt une femme... corpulente.

Gabriel fronça les sourcils.

— Jusqu'à quel point ?

— Oh, environ...

Samantha montra deux fois dix doigts.

— Environ... cinq cents kilos.

— Cinq cents kilos ! Seigneur, j'ai monté des poneys moins lourds que ça !

Samantha leva les yeux au ciel.

— Non, pas cinq cents, monseigneur, se reprit Beckwith. Cent kilos.

Gabriel se frotta le menton.

— C'est curieux. Elle a le pas léger pour une personne aussi lourde. Et quand je lui ai pris la main, j'aurais juré...

Il secoua la tête.

— Et son visage? reprit-il.

— Eh bien, fit Beckwith, tentant de gagner du temps tandis que Samantha posait les doigts sur son petit nez en faisant mine de l'allonger, elle a un grand nez pointu.

— Je le savais ! triompha Gabriel.

— Et des dents comme...

Beckwith ouvrit de grands yeux tandis que Samantha pliait deux doigts au-dessus de son crâne.

— Un âne ? risqua-t-il.

Elle secoua la tête et fit avec ses mains de petits mouvements imitant le saut.

— Un lapin !

Pris par le jeu, le majordome faillit applaudir.

— Elle a des dents comme un lapin, répéta-t-il. Gabriel eut un petit reniflement satisfait.

— Qui doivent aller particulièrement bien avec son visage chevalin.

Samantha désigna son menton.

— Et sur le menton, continua Beckwith qui s'amusait de plus en plus, elle a une grosse verrue avec...

Samantha agita trois doigts.

— ... trois énormes poils frisés. Gabriel frissonna.

— C'est encore pire que ce que je craignais. Je ne sais pas pourquoi j'imaginais...

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Extrait ajouté par douceleilani 2013-05-02T16:51:14+02:00

Comme il se tournait vers elle, elle eut l'impression qu'il la regardait et elle en eut le souffle coupé. Puis il referma les yeux.

— C'est vous, mademoiselle Wickersham? dit-il d'une voix rauque. je vous ai sonnée.

— Je sais, répondit-elle en repoussant une mèche de son front. Je suis là maintenant. Je ne m'en vais pas.

— J'allais vous dire d'aller au diable.

amantha sourit à travers ses larmes.

— Est-ce un ordre, monseigneur?

— Si c'en était un, vous n'obéiriez pas, espèce de petite impertinente.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-01-06T18:12:51+01:00

- ... Je vous ai trompé, non? Mais l'ennui, c'est que je me suis trompée aussi. Je pensais pouvoir racheter mes fautes en vous aidant à surmonter votre cécité.

Elle leva les yeux vers lui sans plus se soucier de dissimuler ses sentiments.

- Mais la vérité, c'est que j'aurais tout risqué, y compris votre haine, simplement pour être de nouveau près de vous.

Une vieille douleur assombrit le regard de Gabriel.

- Si vous vouliez à ce point être près de moi, pourquoi vous êtes-vous enfuie, à l'hôpital? Etais-je à ce point répugnant?

Elle effleura doucement sa cicatrice du doigt.

- Je ne suis pas partie parce que votre apparence m'horrifiait, mais parce que je m'horrifiais moi-même. A cause de ce que je vous avais poussé à faire au nom de quelque caprice puéril. Je voulais que vous gagniez mon coeur en luttant contre un dragon. Je ne m'étais pas rendu compte que dans le monde réel, la plupart du temps, c,est le dragon qui gagne... Je me reprochais votre cicatrice, votre cécité, et je ne voyais pas comment vous auriez pu me pardonner.

- Vous pardonner quoi? D'avoir voulu me rendre meilleur?

- De ne pas avoir aimé suffisamment l'homme que vous étiez. Je suis retournée à l'hôpital le lendemain, mais vous étiez déjà parti.

Gabriel contempla sa tête penchée, ses boucles blondes. En cet instant, elle était Cecily, la jeune fille qu'il avait aimée. Et Samantha, la femme qui l'avait aimé.

- Vous aviez raison, murmura-t-il, je ne vous aimais pas. Vous l'aviez dit vous-même. Je ne vous connaissais pas vraiment. Vous n'étiez qu'un rêve.

A ces mots, Cecily sentit son coeur se fendre en deux. Elle se détourna pour lui cacher ses larmes.

Mais il lui releva le menton, l'obligeant à croiser son regard.

- Mais maintenant, reprit-il, je vous connais. Je sais combien vous êtes courageuse, et sotte, et entêtée. Je sais que vous êtes deux fois plus intelligente que moi. Je sais que vous ronflez comme un ourson. Je sais que vous avez mauvais caractère, la langue acérée, et que vous ne mâchez pas vos mots. Je sais que vous faites l'amour comme un ange et que sans vous ma vie est un enfer.

Il prit son visage entre ses mains, les yeux brillants d'un tendre désir.

- Avant, vous étiez un rêve. A présent, vous êtes un rêve devenu réalité.

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Extrait ajouté par stella67 2011-09-12T18:02:35+02:00

- Alors, dites-moi, monsieur Beckwith, quand allez-vous faire de Madame Philpot une honnête femme ?

Bien que n'osant se regarder, les vieux amants rougirent et se mirent à balbutier.

Beckwith s'épongea le front.

- Vous êtes au courant, monseigneur ?

- Depuis combien de temps ? risqua Madame Philpot en triturant ses gants.

Gabriel leva les yeux au ciel.

- Depuis l'âge de onze ans je vous ai vus vous embrasser dans le verger. J'ai failli tomber de l'arbre et me rompre le cou.

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Extrait ajouté par Fifitor 2013-02-04T15:57:39+01:00

-Qui est-ce ? demanda-t-il en fixant un point au dessus de son épaule gauche. Que veut-elle ?

Avant que les deux serviteurs aient le temps de balbutier quelque réponse, Samantha déclara d'un ton ferme :

-"Elle", monseigneur, c'est Mlle Samantha Wickersham, et "elle" est venue solliciter un poste d'infirmière auprès de vous.

Le compte baissa un peu les yeux et esquissa un sourire, comme s'il s'amusait de trouver sa proie si petite.

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Extrait ajouté par Dw17 2017-03-25T20:02:08+01:00

— Quand le Dr Gilby m’a annoncé que je recouvrerais complètement la vue, je me suis aperçu que ce que je souhaitais le plus au monde était de voir votre visage.

Samantha se détourna.

— Je crains que vous ne soyez amèrement déçu.

— Impossible !

Il était étrangement grave, soudain.

— Jamais vous ne pourriez me décevoir.

Elle se dégagea, et s’éloigna de lui. Plus encore qu’il ne l’embrasse de nouveau, c’est sa propre réaction qu’elle craignait.

— Que me vaut l’honneur de cette visite assez peu conventionnelle ?

Gabriel croisa les bras et eut un sourire narquois.

— Ne jouez pas les oies blanches avec moi, mademoiselle Wickersham. Je ne suis certainement pas le premier seigneur du manoir à se glisser dans la chambre de sa plus irrésistible servante.

— N’est-ce pas vous, monseigneur, qui m’avez dit que vous n’aviez pas pour habitude de vous imposer par la force à l’une de vos employées ?

Se dirigeant au son de sa voix, Gabriel s’approcha d’elle d’une démarche féline.

— Pourquoi utiliser la force alors que la séduction est bien plus efficace ? Et... agréable.

Samantha recula, craignant que ce Gabriel badin ne fût encore plus dangereux pour son cœur. Elle ne put cependant résister à l’envie d’entrer dans son jeu.

— Vous devriez savoir que je ne suis pas le genre de femme qui se laisse séduire par des colifichets, des mots galants ou des promesses extravagantes faites dans l’euphorie du moment. Ni mon corps ni mon cœur ne se gagnent à si vil prix.

Gabriel la rejoignit au moment où le creux de ses genoux heurtait le matelas. D’une poussée, il la fit basculer en arrière. Avant qu’elle ait le temps de protester, il était sur elle, sa grande main lui enveloppant doucement la joue.

— Je n’ai pas de colifichets sur moi, mais que diriez-vous si je vous promettais de faire de vous ma femme et de vous aimer jusqu’à la fin de mes jours ?

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Extrait ajouté par Dw17 2017-03-25T19:52:03+01:00

— On ne vous a jamais dit que les aveugles ne doivent pas se précipiter dans des bâtiments en flammes ?

— Vous allez me reprocher d’avoir agi comme un idiot, à présent ?

Elle secoua la tête, ignorant la douleur.

— Pas un idiot, non. Un héros.

Les larmes jaillirent de ses yeux tandis qu’elle lui caressait la joue.

— Mon héros.

Il saisit sa main et la porta à ses lèvres.

— Non, c’est vous l’héroïne, ma chère. Avec un capitaine aussi courageux que vous sous ses ordres, Nelson aurait renvoyé Napoléon à Paris.

— Comment pouvez-vous dire de telles sottises ? J’ai été vaincue par une échelle pourrie et un bataillon de chauves-souris.

— Je parlais d’un adversaire bien plus redoutable. Ma mère.

Samantha cligna des yeux.— Vous... vous avez entendu ?

— Chacune de vos magnifiques paroles. J’ai même failli vous applaudir !

Quelque chose dans l’expression de Gabriel coupa le souffle à Samantha.

Elle l’avait vu moqueur et sarcastique, amusé ou irrité, mais jamais il ne lui avait paru aussi... déterminé.

— Il est très mal élevé d’écouter aux portes, vous savez, observa-t-elle. Même pour un aveugle.

Il sourit.

— Je savais bien que je ne pourrais éviter les remontrances. Vous ai-je déjà dit combien je vous admire, mademoiselle Wickersham ?

Elle eut un petit rire nerveux.

— Non. Et ce n’est pas nécessaire. Je me contente de ma propre opinion. Je n’ai ni besoin ni envie d’être admirée.

Il lui caressa les cheveux.

— Et adorée ? Aimeriez-vous être adorée ?

Son cœur battait la chamade. Peut-être avait-elle parlé trop vite. Peut-être avait-elle été mortellement blessée, après tout.

— Certainement pas ! Seules les jeunes filles écervelées à la tête bourrée de toutes sortes de notions romantiques rêvent d’être adorées.

— Et vous... de quoi rêvez-vous, Samantha ?

Avant qu’elle puisse s’insurger contre l’utilisation de son prénom, il avait posé la main sur sa joue.

— N’y a-t-il rien que vous désiriez avec tant de force que cela fait mal ?

Il effleurait du pouce ses lèvres pleines, ces lèvres qui rêvaient des siennes.

— Vous, murmura-t-elle en l’attirant à elle.

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Extrait ajouté par Dw17 2017-03-25T19:03:30+01:00

— Je vais dire les choses simplement, mademoiselle Wickersham. Soit ce chien s’en va...

Il se pencha suffisamment pour sentir son haleine parfumée à la menthe.

— ... soit c’est vous.

Elle eut un petit reniflement.

— Si vous le prenez ainsi... Philip, voulez-vous accompagner Sam dans le jardin ?

— Certainement, mademoiselle. Mais que dois-je faire de ceci ?

— Rendons-le à son propriétaire légitime.

Avant que Gabriel ait eu le temps de deviner ce qu’elle allait faire, la botte maculée de boue le frappa à la poitrine.

— Merci, dit-il avec raideur, en tenant l’objet à bout de bras.

Balayant le sol de sa canne, il fit demi-tour et se dirigea vers l’escalier.

Mais sa digne sortie fut gâchée lorsqu’il atteignit le bas des marches un pas plus tôt que prévu. Il se pétrifia, comprenant que son bas droit était aussi trempé que le gauche.

Sentant le regard amusé de Mlle Wickersham dans son dos, il s’engagea dans l’escalier.Gabriel fourra la tête sous son oreiller, mais même ainsi, il continuait à entendre le hurlement sous la fenêtre de sa chambre. Cela avait commencé lorsqu’il s’était mis au lit, et il n’y avait aucune raison que cela s’arrête avant l’aube. Le chien semblait avoir le cœur brisé.

Gabriel jeta l’oreiller en direction de la fenêtre. Un silence réprobateur régnait sur le reste de la maison. Mlle Wickersham dormait sans doute du sommeil du juste. Il la voyait presque, ses cheveux répandus sur l’oreiller, ses douces lèvres entrouvertes. Mais même en imagination, l’ombre voilait ses traits.

Elle avait sans doute effacé toute trace de verveine citron avant de se coucher, ne gardant pour tout parfum que celui de son corps, plus riche et plus enivrant que n’importe quel autre, prometteur de délices auquel aucun homme ne saurait résister.

Gabriel grogna, frustré. Si le chien ne se taisait pas rapidement, il allait hurler à la lune avec lui.

Il rabattit le drap et se dirigea vers la fenêtre qu’il ouvrit.

— Tais-toi ! siffla-t-il en se penchant. Pour l’amour du ciel, tais-toi !

Le hurlement cessa aussitôt, remplacé par un gémissement plein d’espoir. Avec un soupir de soulagement, Gabriel se retourna.

Mais le hurlement recommença, plus déchirant que jamais.

Gabriel ferma la fenêtre brutalement, puis il alla à son lit et s’empara de la robe de chambre posée au pied. Il sortit de la pièce sans prendre la peine de chercher sa canne.

— Ce sera bien fait pour eux, si je me brise le cou dans l’escalier ! marmonna-t-il tandis qu’il descendait prudemment. Au lieu de pleurer sur ma tombe, ce maudit chien y fera sans doute ses besoins. Je vais ordonner au garde-chasse d’abattre cette plaie ambulante.

Après avoir trébuché contre un sofa, s’être cogné le tibia dans une commode, il parvint à ouvrir l’une des portes-fenêtres de la bibliothèque.

L’air nocturne l’effleura, et il hésita un instant à exposer son visage ravagé à la lumière de la lune.

Mais le hurlement désespéré continuait, le remuant jusqu’au tréfonds. Pour autant qu’il sache, il n’y avait pas de lune.

Il traversa la terrasse dallée en se fiant au son. Il avait presque atteint la pelouse lorsque le silence se fit. Si profond qu’il distinguait le coassement d’un crapaud dans le lointain et le bruit de sa propre respiration.

Se laissant tomber à genoux, il tapota le sol autour de lui.

— Oh, pour l’amour du ciel, où es-tu, petit bâtard ? Si je ne te cherchais pas, tu te serais déjà jeté sur moi...

Il y eut un froissement de feuilles, ets’être cogné le tibia dans une commode, il parvint à ouvrir l’une des portes-fenêtres de la bibliothèque.

L’air nocturne l’effleura, et il hésita un instant à exposer son visage ravagé à la lumière de la lune.

Mais le hurlement désespéré continuait, le remuant jusqu’au tréfonds. Pour autant qu’il sache, il n’y avait pas de lune.

Il traversa la terrasse dallée en se fiant au son. Il avait presque atteint la pelouse lorsque le silence se fit. Si profond qu’il distinguait le coassement d’un crapaud dans le lointain et le bruit de sa propre respiration.

Se laissant tomber à genoux, il tapota le sol autour de lui.

— Oh, pour l’amour du ciel, où es-tu, petit bâtard ? Si je ne te cherchais pas, tu te serais déjà jeté sur moi...

Il y eut un froissement de feuilles, et une boule de fourrure se rua sur lui tel un boulet de canon. Dressé sur ses pattes de derrière, le colley se mit à lécher frénétiquement le visage de Gabriel en gémissant de joie.

— Là, là ! murmura-t-il en caressant le petit corps tremblant. Inutile d’essayer de m’attendrir. Tout ce que je veux, c’est dormir en paix.

Il se releva et, le chiot dans les bras, refit en sens inverse le chemin semé d’embûches. Il dut bien reconnaître qu’avec l’animal serré contre lui, le trajet lui parut moins long, et sa nuit moins noire.

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Extrait ajouté par Ellana06 2017-02-04T11:40:03+01:00

《— Alors pourquoi ne vous tirez-vous pas une balle dans la tête, afin d’en finir ? Quand ce sera fait, j’appellerai Mme Philpot pour nettoyer les dégâts.

Gabriel serra les dents, sa main se crispa sur l’arme.

— Allez-y, finissez-en, insista Samantha d’une voix de plus en plus passionnée. Mais je vous promets que vous serez le seul à vous prendre en pitié. Certains hommes ne sont pas encore rentrés de cette guerre. Et certains ne rentreront jamais. D’autres ont perdu bras et jambes. Ils mendient dans le ruisseau, leur uniforme, comme leur fierté, en lambeaux. On se moque d’eux, on les piétine, et leur seul espoir est qu’un inconnu possédant une once de charité chrétienne mette une piécette dans leur sébile. Pendant ce temps-là, vous êtes en train de bouder dans votre luxueuse demeure, entouré de domestiques qui vous regardent comme si vous aviez décroché la lune et cèdent à tous vos caprices.

Samantha se leva, heureuse qu’il ne puisse voir les larmes qui brillaient dans ses yeux.

— Vous aviez raison, monseigneur. Ces hommes sont des héros, pas vous. Vous n êtes qu’un lâche, un misérable couard qui a peur de mourir, mais plus encore peur de continuer à vivre !》

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Extrait ajouté par claire-obscure 2014-05-08T12:49:53+02:00

Il sentait le whisky, le désir, le danger.

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