Extraits

— Scène de la chambre à coucher, prise un ! Action !

Comptant jusqu’à trois dans sa tête, il ouvrit la porte d’entrée qui donnait sur le salon et se retourna, attrapa Keith qui sauta sur lui et embrassa ses lèvres. Une fois que leurs bouches se séparèrent, Keith commença à repousser sa veste de ses épaules et il le remit sur ses pieds.

— Je t’adore ! gémit Keith en l’embrassant dans le cou, et un frisson de pure luxure traversa son corps.

— Oh, Dennis. Je n’avais aucune idée que ça pouvait être comme ça.

— Moi non plus. Tout ce que je veux est te voir nu, tout le temps.

Carl était au bord de l’hyperventilation et luttait pour garder son calme alors que Keith retirait sa cravate et la laissait tomber sur le sol, à côté de sa veste.

— Déshabille-moi, dit-il d’une voix rauque alors qu’il avait l’impression qu’il allait s’évanouir.

Keith déboutonna sa chemise et tira dessus pour l’enlever de son pantalon puis il recula d’un pas, se libérant de son emprise alors que la chemise tombait sans faire de bruit. Tandis que Carl la regardait, tentant toujours de retrouver son souffle, Keith s’agenouilla devant lui pour retirer sa ceinture.

Un gémissement de pure agonie menaçait de passer sa gorge. Keith avait ouvert sa braguette et abaissait son pantalon qui se retrouva au niveau de ses chevilles. S’écartant du tas au sol, il lança ses chaussures sur le côté, se pencha pour retirer ses chaussettes et il se retrouva en caleçon en quelques secondes.

Keith avait les yeux levés vers lui, toujours à genoux.

— Troy, tu es si incroyable.

Déglutissant difficilement, tentant de trouver le courage nécessaire, Carl attendait, le dos à la caméra alors que Keith passait ses doigts sous la ceinture de son sous-vêtement et le faisait lentement glisser le long de ses cuisses. Il arborait une érection tellement rigide qu’il avait l’impression qu’il allait mourir de honte. Fermant les yeux, il pria et essaya de faire le vide dans son esprit pour ne pas penser au spécimen magnifique qui se tenait devant lui et qui était sur le point de faire semblant de lui faire une fellation. Il était sur le point de s’évanouir.

Se tenant aux épaules de Keith pour garder son équilibre, car il avait peur de tomber sur lui, il s’efforça de suivre le script et leva les jambes pour que son partenaire puisse terminer de lui retirer son caleçon. Il se mordit la langue pour retenir le cri qui montait en lui, puis il regarda Keith qui posait ses mains sur ses hanches, caressait ses fesses et… regardait son érection.

— Tu es magnifique, chuchota-t-il.

Entre deux battements de cœur, il fit un effort surhumain pour se souvenir de son texte.

— Je t’adore.

Sa phrase sortit d’une voix étranglée proche du sanglot et le regard de Keith remonta vers lui. Carl n’avait aucune idée de ce que son expression pouvait bien trahir. « Continue à jouer ! S’il te plaît ! C’est ce que je fais, j’interprète un rôle ! ».

Keith se pencha en avant comme s’il allait le prendre dans sa bouche.

Enfin, Charlotte cria :

— Coupez !