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Telle est la bizarrerie de notre cœur misérable, que nous quittons avec un déchirement horrible ceux près de qui nous demeurions sans plaisir.
Afficher en entierCes éternelles conversations qui se prolongent précisément parce qu'elles ne devraient jamais commencer.
Afficher en entierLe dessein de lui plaire, mettant dans ma vie un nouvel intérêt, animait mon existence
Afficher en entierElle vous sera chaque jour moins agréable, vous lui serez chaque jour plus nécessaire # Baron de T***
Afficher en entierMais il est Constant, un esprit averti, un homme qui n'est pas tout à fait sérieux, ni tout à fait réel, exactement doué pour constater son mal et pour en souffrir, non pas pour le combattre ou le chanter. Voilà bien sa véritable misère. Nous la retrouvons au fond d'Adolphe, qui en prend, inconscieMment peut-être, une résonance de tragédie.
La singulière tragédie ! Adolphe est vaincu avant le combat ; il ne lutte pas, il supporte ; il n'agit pas, il se constate ; il n'est pas écrasé par une passion, mais par son inaptitude à toute passion. C'est la tragédie de sa faiblesse.
(Extrait de l'introduction écrite par Marcel Arland)
Afficher en entierL'emportement, l'injustice, la distraction même, se réparent ; mais la dissimulation jette dans l'amour un élément étranger qui le dénature et le flétrit à ses propres yeux. (P 76 - Ed. Folio Classique)
Afficher en entierC'est le propre de Constant que de ne jamais se sentir d'accord avec ses actes. Il gémit sur le désordre de sa vie ; mais quel ennui, écrit-il, qu'une vie régulière ! Il veut agir, il appelle au combat ; mais aussitôt : " La lutte me fatigue, couchons-nous dans la barque et dormons au milieu de la tempête... Tout ce que je désire, c'est le repos. " Rêve-t-il de sacrifice ? Il constate : " Je ménage les autres, mais je ne les aime pas. " Il souhaite de s'abandonner naïvement, et toujours quelqu'un en lui regarde la scène, la juge et ricane.
Extrait de l'introduction écrite par Marcel Arland
Afficher en entierOn me laissait parfaitement libre; et cette liberté ne me servait qu'à porter plus impatiemment le joug que j'avais l'air de choisir.
Afficher en entierNous sommes des créatures tellement mobiles, que, les sentiments que nous feignons, nous finissons par les éprouver.
Afficher en entierL'idée de la mort a toujours eu sur moi beaucoup d'empire. Dans mes affections les plus vives, elle a toujours suffi pour me calmer aussitôt.
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