Adolphe

Jeune homme aisé et oisif, Adolphe n'a pas encore éprouvé l'Amour. Ellénore quitte alors tout pour lui. Mais dès cet instant, Adolphe n'éprouve plus rien.

Deux personnages : l'un qui ne m'a inspiré aucune pitié et l'autre qui ne m'a tiré aucune larme. Tout cela malgré le côté larmoyant du héros romantique et le côté pitoyable de sa proie. Il faut dire que je méprise rarement autant les personnages des romans que je lis.

Adolphe est un jeune paon prétentieux, égoïste, immature, indécis et désœuvré qui va vite comprendre que dans le jeu de l'amour, conquête éclair et sentiment durable ne vont pas forcément de pair.

Mais j'ai aussi eu du mal à éprouver de la pitié pour Ellénore qui finalement ne vaut pas beaucoup plus que lui en abandonnant son presque mari et surtout ses enfants (mais aussi sa position sociale, sa fortune, etc.) et en ne saisissant pas les multiples chances qui lui étaient offertes de s'échapper de cette relation malsaine.

On sait que le romantisme prend plaisir à voir ses personnages torturés dans ce qui semble des situations inextricables mais là je n'ai rien vu qui empêchait les héros de se séparer, à part le fait qu'il n'y aurait pas de livre (mais aurait-ce été un mal ?) et donc la satisfaction perverse des romantiques à se complaire dans le malheur et la mort.

Aussi le roman est trop court pour approfondir la relation et il manque de dialogues et du point de vue d'Ellénore.

Bref, un classique barré sur ma liste mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable (malgré la superbe écriture)... Exceptée cette magnifique réponse de fin de l'éditeur qui met une bonne claque figurative au héros : jouissif !

j'ai pas aimé ce livre je ne suis pas arrivee a le finir

Un classique que j'ai étonnement adoré. J'en avais entendu beaucoup de mal, à savoir qu'il était insupportablement lent et pénible à lire. Et bien pas du tout !

On suit la vie d'Adolphe, pendant laquelle il s'acharne à courtiser Ellénore. A coups de "je t'aime, moi non plus", ce roman explore avec brio les passions destructrices du Romantisme. Un régal pour les amoureux du mouvement.

Une histoire sur les relations compliquées par un adultère et la découverte que l'intérêt n'est pas de l'amour. Livre court mais qui traduit bien les ressentis de chacun des personnages.

Je l'ai trouvé très long à lire, pas parce qu’il est très long à lire, mais parce qu'il ne se passe quasiment rien. C'est un texte plus axé sur les sentiments que sur l'action.

Un livre qui fait parti de mes lectures obligatoires pour le Bac de Français.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié n'ai que j'ai vraiment aimé. Disons plutôt que heureusement il se lit vite mais que je trouve très intéressante la façon dont Benjamin Constant explique et démontre toutes les possibilités d'une relation amoureuse surtout avec ses inconvénients.

Je ne l'aurais pas lu de moi même pour le plaisir de le lire mais maintenant que je l'ai lu que ne regrette pas, je pense que ce que j'ai apprécié le plus c'est vraiment tout le côté psychologique des personnages et leur évolution au fil des pages et de leur relations même si il est clair que les différentes réactions d'Adolphe et l'anxiété trop importante d'Ellenore et à un moment un peu voire très lassant.

Mais bon quand on connaît les contexte historique où B.Constant à écrit le livre ça permet de clarifier et d'avoir un regard plus positif sur la lecture, de plus sa plume est vraiment très agréable à lire.

Le portrait psychologique prenant et tragique, et pourtant terriblement vraisemblable d'un homme inadapté à la société, emprisonné dans une relation toxique.

L'amour désenchanté est celui de deux personnages qui sont vus de l'intérieur, deux caractères, deux âmes dont la présence et la palpitation sont d'autant plus étrangement sensibles qu'elles ont dépouillé leur masque accidentel. Mais c'est encore trop dire de ces deux personnages, l'un bien vivant pourtant et nettement particularisé, n'est que le plus pur moyen par lequel l'autre s'éprouve et se connaît. Il reste Adolphe. Adolphe ou la faiblesse, l'hésitation, et la velléité, le regret ou le remords. Sous l'allure quasi géométrique du livre, rien d'autre, du début à la fin, qu'une convulsion cent fois répétée. A proprement parler, il n'y a pas d'histoire dans Adolphe; il n'y a qu'un état d'âme qui se reproduit à chaque page.

Ce roman, plutôt que "Adolphe", aurait dû s'appeler "Adolphe et Ellénore" puisque hormis dans les toutes premières pages, elle est constamment présente.

La romance, bien que parfois lassante et répétitive, est relativement bien traitée et Benjamin Constant épuise presque totalement le sujet de la relation destructrice, avec ses hauts et surtout ses bas.

Classique de la romance et roman pré-romantique, il est marqué par l'emploi du "je" et s'inspire pour tout ou partie — peut-on supposer — de la relation que Benjamin Constant a entretenue avec Mme de Staël.

Une histoire d'amour qui m'a bien plus que tapé sur les nerfs.

Je suis une grande fan des histoires d'amour et les romances classiques sont à mes yeux les plus belles ! Imaginez ma déception face à ce livre. Certes, mes attentes étaient peut être un peu trop élevé. Le personnage d'Ellénore m'exaspérait tellement que si on m'avait laissé rentrer dans le livre je me serais occuper à la sermoner sur sa niaiserie. "Oui, mais elle est amoureuuuse", "c'est actions sont justifiééés", manquerait plus que ça ! J'ai vraiment eu du mal avec ce personnage et elle a réussit à voler la vedette au personnage principal que je ne supporte pas non plus.

Mais, c'est un livre que j'ai eu du mal à lâcher, j'ignore pourquoi, mais je veux bien l'avouer.