Commentaire de Milletunepages

Les petites villes sont charmantes, mais l’inconvénient majeur est que tout le monde se connaît. Et lorsque vous êtes une étrangère et célèbre, les gens se méfient jusqu’à ce qu’ils apprennent à vous connaître. Les préjugés sont légions et Monica va en faire les frais. Enquêter sur le meurtre de son père implique de retrouver des témoins et surtout de remuer le passé sordide de ses parents. Sera-t-elle capable de surmonter tout cela ?

Monica n’était jamais revenue à Bishop depuis le drame familial qui a touché sa famille. Auteur à succès et ex-star de la télé-réalité aujourd’hui ruinée, elle n’a d’autre choix que d’accepter le deal de son éditeur : écrire sur la mort tragique de son père. Cette histoire, qu’elle préférerait voir enterrée fait remonter à la surface tous les pires moments de sa vie.

Jackson est le maire de la petite ville, il essaie tant bien que mal de sauver la ville de la faillite et élève sa petite sœur depuis la mort de leurs parents. Surdouée en pleine crise d’adolescence, Gwen en fait voir de toutes les couleurs à son grand frère. Son sens du devoir le fait rester en ville, mais il se sent étouffé par cette situation et ne rêve que d’en partir dès que sa petite sœur ira à la fac et que sa ville sera sortie d’affaire. Mais c’est sans compter sa rencontre inopinée avec Monica. La jeune femme lui coupe le souffle, elle éveille en lui des sentiments inconnus, elle lui donne envie de la protéger et de l’aimer et, pourquoi pas, de revoir ses projets d’avenir.

Pour certaines d’entre vous, cette auteure ne sera pas une étrangère. En lisant ce premier tome, j’ai retrouvé son style avec des scènes de sexe plus explicites. C’est une romance plutôt sympathique à lire et l’histoire n’est pas uniquement axée sur le duo Monica/Jackson. Nous faisons connaissance avec leur famille, leurs amis. Nous les voyons évoluer dans leur univers avec leurs problèmes, leurs joies, leurs peines, les interactions sont parfois tristes, parfois amusantes, on se prend au jeu. Et nous accueillons d’un œil bienveillant leur fin digne d’un conte de fées.