Commentaires de livres faits par ainee
Extraits de livres par ainee
Commentaires de livres appréciés par ainee
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— Ça, c’est pour m’avoir fait revivre mon enfer en m’enchaînant à ce putain de lit. Si vous recommencez, Malia ne pourra plus rien pour vous. Je suis clair ?
Du sang coule le long de sa pommette. Sam me fusille du regard, la main sur sa joue.
— Alors ?!
— Ouais. Je ne savais pas, Sven.
— Ta gueule !
Furieux et tremblant, je lâche la chaîne métallique comme si elle m’avait brûlée. Celle-ci s’écrase sur le sol dans un bruit sourd.
— Je veux que ces chaînes disparaissent de ma vue immédiatement. Je m’occupe du Doc, ensuite d’Holly, et après ça, des connards du gouvernement.
— Je vous laisse le soin de déterminer qui l’utilisera pour me tuer. Je n’ai aucune intention de me défiler le moment venu.
Je quitte la salle principale, gardant avec moi la phrase horrible que je désirais lui balancer pour la détruire.
— Putain ! Vous pouvez pas regarder où vous allez !
Je suis tellement sidéré que ma bouche reste grande ouverte sans aucun son prononcé.
— Ouvrez les yeux ! C’est pas le tout d’avoir des muscles gonflés à bloc ! Un cerveau fonctionnel avec les bases sous votre crâne chauve serait également utile ! gronde-t-elle en écartant un peu sa chemise de son corps pour atténuer la brûlure du liquide noir.
Ce geste attire mon attention sur la courbe de sa poitrine. J’y glisserai bien ma langue.
— Vous pourriez vous excuser et me le repayer ! C’est vous qui ne regardiez pas !
— Hors de question, Frankenstein !
Quand j’entends un bruit dans la serrure, je me redresse et me précipite vers la porte.
Je me fige, les yeux grands ouverts lorsqu’elle s’ouvre. Cet enfoiré a le culot de sourire, un sourcil haussé et de me détailler des pieds à la tête. Je foudroie du regard et recule d’autant de pas qu’il avance.
— Je te préférais nettement en robe.
— Va te faire foutre.
— Je ne te croyais pas si vulgaire. On a au moins progressé sur un point, dit-il en refermant derrière lui, tu me tutoies maintenant.
— Laisse-moi sortir ! Je veux rentrer chez moi, avec Reyna !
— Assieds-toi, m’ordonne-t-il d’une voix froide en s’adossant à la porte.
Voyant que je ne m’exécute pas, il s’avance, m’agrippe le bras, me forçant à obéir, le tout avec la mâchoire crispée.
— Sois sage ou je te montrerai mon vrai visage, et je t’assure que tu ne souhaites pas le découvrir.
— Rends-le-moi ! me demande ma Poupée, agacée, tandis que je maintiens son appareil photo en hauteur, hors de sa portée.
— Tu n’as donc rien appris ! prononcé-je en secouant la tête.
— Arrête de m’énerver !
— Mais j’aime bien te voir, te parler et surtout te taquiner.
Elle cligne des yeux comme si j’étais un extraterrestre, puis finit par afficher son plus beau sourire.
— Tu sais, les garçons normaux viennent accoster les filles sans leur faire du chantage et sans utiliser d’appât. Si tu veux discuter avec moi, il te suffit de m’aborder gentiment.
— Je ne suis pas un mec normal, riposté-je d’un ton sec, vexé qu’elle me compare à des mecs quelconques.
Je me lave les mains lorsque j’entends une porte s’ouvrir.
Tiens, tiens, Malia est enfin de retour.
— Reyna ?
Elle passe sa vie à chercher sa gosse ou quoi ?
Je m’essuie les mains et quitte la salle de bains. Je fais face à Malia dont toutes les couleurs ont quitté le visage qui me fixe les yeux écarquillés. À l’évidence, elle n’a qu’une envie : déguerpir de la pièce.
— Décidément… C’est une manie chez toi de perdre ta fille !
[...]
— Je n’ai pas touché à Reyna, si c’est ce qui t’inquiète.
Elle se tourne vers moi, sceptique. Je ne peux pas lui en vouloir. Je ne suis pas un homme bon.
— Elle n’était pas là quand je suis arrivé, ajouté-je pour la rassurer.
— Où est-elle alors ?
— Aucune idée. Mais pour quelqu’un qui souhaite à tout prix la protéger, je trouve que tu te débrouilles très mal ! Ne t’avais-je pas prévenue que nos chemins ne devaient jamais se recroiser ?
— Ce n’est pas ma faute ! Je me suis arrangée pour ne jamais vous revoir, pour que Reyna ne risque rien, qu’elle vive une vie tranquille, se justifie-t-elle avec véhémence.
— Jusqu’à quitter le pays et t’installer à l’étranger, je sais.
Elle reste bouche bée, ses épaules s’affaissent, décomposée.
Je lui arrache son appareil photo des mains – celui auquel elle semble beaucoup tenir – et l’agite devant elle. Reyna me fusille du regard et tente de le récupérer, mais je le lève bien plus haut que sont capables d’aller ses petites mains.
— Ta maman ne t’a jamais appris à ne pas accepter les friandises des inconnus ?
Elle me lance ce que je pense être une insulte et j’affirme ma prise sur sa gorge.
— Parle-moi en anglais !
— Connard !
Je crispe la mâchoire pour me contenir de lui faire ravaler sa langue. Malheureusement, j’ai également serré ma poigne si bien que des larmes s’écoulent de ses yeux. Je les essuie tendrement à l’aide de ma main qui tient toujours son appareil photo et relâche un peu son cou.
— Ne suis plus jamais un inconnu. Qui sait sur qui tu pourrais tomber.
— Je n’ai suivi personne. Je voulais juste récupérer ce qui m’appartient.
— C’est désolant de comprendre que ta mère ne t’a rien appris ! C’est l’une des règles de base ! Aïe ! Putain !
— Moi ? Mais je suis occupée et je ne connais personne ici.
— Il n’a pas l’air commode. Je vais te remplacer. Toi, va te charger de lui, il est en caisse cinq. Je n’ai pas envie qu’il fasse un esclandre.
— Très bien.
Je me dirige vers la caisse en question, tout en retirant mes gants, agacée.
— Bonsoir, vous désirez ? demandé-je, sans prendre la peine de regarder la personne qui me fait face.
— Toi ! répond-il d’une voix rauque et autoritaire que je connais.
— Tu comptes rester plantée là longtemps ?
Je sursaute, quitte son membre des yeux et le fixe. Son regard est sombre, empli de désir, et de colère quand il le pose sur moi.
Elle sursaute, glisse sur quelque chose et tombe à la renverse contre le lit. Je la rattrape de peur qu’elle ne se blesse. Son dos tape contre le cadre de lit, elle grimace. Je l’allonge à côté de moi. Je m’accoude et la fixe, de mon regard ensommeillé.
— Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ?
— Rien… rien de bien grave.
— Qui t’a autorisée à entrer dans ma chambre ?
— Ta mère.
Je crispe la mâchoire. Ma mère, bien sûr… Elle ne veut pas cesser son manège.
— Je n’ai rien regardé d’autre que tes CD. C’est une sacrée collection. Tu écoutes…
— Une musique de vieux.
Elle sourit et secoue la tête en soupirant.
— J’allais plutôt dire que tu écoutes de la bonne musique, mais tu ne m’as pas laissé finir parce que tu as une fausse et une mauvaise opinion de moi.
Je serre les dents, honteux qu’elle ait raison. Je ne sais rien d’elle. Hormis qu’elle est intelligente, têtue, que sa cuisine est divine. Elle me fixe et touche mon front. Je la regarde, surpris, puis je m’adoucis en comprenant qu’elle vérifie ma température. Elle est mignonne.
Comment j’ai pu devenir aussi tendre ?! Je hais les femmes ! Je ne comprends pas mon changement auprès d’elle.
— Je suis désolée que tu aies choppé froid.
— Ça va mieux, ne t’inquiète pas. La fièvre a déjà commencé à tomber.
Je fixe sa bouche. J’ai envie de la dévorer. Quand je remarque que ses yeux font de même, qu’elle passe sa langue sur ses lèvres, je ne tiens plus et l’embrasse.
— Bien sûr, une unique chambre… lance Alésia derrière moi.
Je souris.
Évidemment que j’en ai pris qu’une. Je veux te baiser de toutes les façons possibles et imaginables.
— Je t’ai emmenée ici pour que tu te détendes et te reposes, mais également afin qu’on apprenne à se connaître. Tu m’as bien dit que tu en avais envie l’autre fois ? Quoi de mieux que de passer quarante-huit heures non-stop ensemble ?
— Tu crois pouvoir me supporter autant de temps ?
— J’ai supporté Loan avec son caractère pourri ; Seiren en mode déprime et manque d’Oria. Tu ne peux pas être pire à toi seule.
— Pas faux. Je te remercie, mais…
— Pas de mais. Dis juste merci et profite.
— Qui te dit que c’est toi qui me fais cet effet ?
Pour toute réponse, Alper grogne et me mord le cou. Fort. Je crie de douleur, de plaisir. Mon sexe se resserre autour de son doigt. Je halète. Il en rajoute deux autres, les recourbe pour toucher mon point G. J’aime les sentir en moi, faire des va-et-vient. Il continue de me caresser tout en me fixant. Il me dévore du regard. Alper approche sa bouche de ma poitrine, la pose sur mon sein et commence à sucer mon téton dressé pour lui, à travers le t-shirt. Il le mordille, d’abord en douceur, puis plus fort, et m’arrache un cri. Je m’agrippe à son bras accoudé sur le lit, ma respiration s’accélère, je ne vais pas tarder à jouir.
— Alper…
— Non, ma belle, je t’ai dit comment je voulais que tu m’appelles.
Il retire ses doigts, alors que j’allais atteindre un lieu agréable. Frustrée qu’il se soit arrêté, je lui renvoie un regard noir, les dents serrées.
— Argh ! Tu me saoules ! Je veux jouir ! Reprends !
Il porte les doigts – qui étaient plus tôt dans mon sexe – à sa bouche. Il les lèche en me contemplant. Cette vision m’excite tellement. J’ai la gorge sèche. J’humidifie mes lèvres avec ma langue. Mon sexe réclame satisfaction. Mon cœur bat la chamade. Je veux qu’il termine ce qu’il a commencé. Son regard est sombre lorsqu’il finit de lécher le dernier.
Je l’ai énervé.
— C’est bon, c’est rapide. Dépose ton assiette dans l’évier. Tu n’as qu’à faire ta vie.
Je m’exécute, puis je la prends au mot. Je me positionne derrière elle, plaquant mon sexe dur contre ses fesses, lui montrant l’effet qu’elle me fait, et je l’enlace avec tendresse.
— Qu’est-ce que tu fais ? demande-t-elle, choquée et tendue.
— Je t’obéis. Je fais ma vie. Laisse-moi rester comme ça le temps que tu termines, réponds-je en lui caressant le ventre.
— Je t’ai dit que je ne coucherai pas avec toi.
— Ce n’est pas parce qu’on ne couche pas ensemble que je ne peux pas prendre soin de toi. Tu as besoin que quelqu’un s’occupe un peu de toi, au moins cette nuit.
J’enfouis mon nez dans ses cheveux et respire son odeur. Je ne pensais pas qu’elle m’avait manqué.
— Fais comme tu le souhaites.
J’approche ma bouche de son oreille percée, arborant une boucle d’oreille en forme de fleur et lui murmure :
— Oui. Je fais ce que je veux.
Une fois terminé, elle se retourne, et me repousse. Je souris, j’aime la voir se rebeller. Je lui plais toujours autant. J’ai remarqué son regard, lorsque j’ai ouvert la porte d’entrée. Mais, elle ne l’admettra pas. Je l’emmène à travers l’appartement pour rejoindre ma chambre à l’étage. J’ai envie d’elle, c’est flagrant, elle le sait.
Savez-vous pourquoi ?
Non ?
Parce que, contrairement aux autres coccinelles, elle était rouge avec des points blancs.
Souvent, ses amis lui disaient :
— Oh ! Tu as les mêmes couleurs que le père Noël !
Tu es peut-être de sa famille ?
Cyrielle avait beaucoup d'imagination, lorsqu'elle était petite, elle y croyait et pensait même que le père Noël était son grand-père !
Elle demandait souvent à ses parents pourquoi elle avait des points différents des autres coccinelles rouges à points noirs !
Sa maman lui expliqua qu'un de ses grands-parents avait des points blancs identiques aux siens, et que cette particularité avait dû sauter une génération.
"Je retrouve Ethan dans le couloir après être sortie de la salle de bain de Bella. Il m’embrasse tendrement avant qu’un cri retentisse :
— ETHAN ! C’ST QUI ELLE !
Je me retourne avec Ethan à ma suite et apercevons Délia qui semble horrifiée. Je crois que c’est maintenant où tout commence… La guerre est déclarée !
1. Ne pas le regarder.
2. Ne pas succomber à son charme.
3. Rester polie.
4. Ne jamais rester seule avec lui dans une pièce.
5. Ne jamais éprouver des sentiments autres que de l’amitié.
Ethan reste concentré sur la feuille. Puis il entame un questionnaire qui a le don de me désarmer.
— Alors, ne pas le regarder, c’est quoi ça ? Je suis moche ?
— Non, au contraire, tu es très beau, j’annonce.
Je le vois sourire.
— Très bien, et donc ne pas succomber, c’est-à-dire ? s’impatiente Ethan.
— Euh… là… euh… comment dire… Tu m’as embrassé deux fois et… oh et puis zut, tu n’as pas à le savoir, je bafouille.
Il éclate de rire.
— Bon d’accord, la suivante est restée polie ?
— Oui j’aurais dû inscrire courtois ou diplomate, je balance.
— Ah !! Et voilà la règle numéro 4, ne jamais rester seule avec lui, celle-ci est très drôle, souris Ethan en constatant qu’elle est déjà enfreinte.
— Oui continue de te moquer de moi, je clame.
— Et enfin la dernière, ne jamais rien éprouver à mon égard, tu crois que tu arriveras ? chuchote-t-il.
— Je ferais en sorte de respecter toutes ces règles, je déclare.
La dernière est déjà enfreinte puisque je suis amoureuse de toi
— Très drôle, on peut se tromper non ? J’avais l’impression qu’elle nous regardait.
— Je plaisantais, se moque Lyda et elle ironise encore, elle est sûrement cachée au fond de la cathédrale derrière les piliers. Elle va nous jeter un sort et nous transformer en grenouilles de bénitier."
Je me relève aussitôt puis récupère son bras d’un geste brusque.
— De deux, ma patience a des limites, tonné-je en pointant mon flingue contre le chauve. Recule tout de suite, Sam. Personne ne m’empêchera de le venger. J’ai bien dit personne. Et s’il faut que je vous tue tous, je n’hésiterai pas !
— Tu te rends compte de ce que tu dis, là ?! T’es complètement timbré !
— Ce fils de pute a balancé Roman ! grondé-je en pointant du doigt le coupable, la vision floue.
Ma révélation semble faire mouche parce que Sam s’éloigne. Tous les membres, les prospects et les brebis se sont rassemblés autour de nous. Mon regard passe de visage en visage. Tous mes membres tremblent. Une douleur aiguë dans le ventre m’arrache une grimace. Elle se diffuse dans la totalité de mon corps, mais je refuse de faiblir. Personne ne m’en empêchera. Je secoue la tête, les yeux emplis d’animosité envers quiconque se mettra en travers de ma route.