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Dialogue entre Beleth & Julius

"— Alice ? Alice, réveillez-vous.

— À mon avis, il faut puiser dans les us et coutumes d’antan.

— Julius…

— Dans les contes, il est fréquent de réveiller la princesse d’un baiser. Je me dévoue pour la bonne cause !

—…

— Votre Altesse… Êtes-vous systématiquement obligé de pointer cette arme vers moi, et ce, dès que j’ouvre la bouche ? Avez-vous perdu votre sens de l’humour au Pandaimon ?"

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— Vous savez pertinemment ce que je veux dire, Alice.

— Je ne pense pas, mais vous êtes invité à vous montrer plus explicite.

Ce qui signifie que toute allégation nébuleuse est à exclure. Vous pensez y parvenir ?

— Mhm. Votre penchant naturel pour le sarcasme, vous aurai-je blessée d’une quelconque manière ?

— Pour cela il faudrait que vous en ayez la capacité. Et détenir une telle faculté impliquerait que nous aurions, vous et moi, une relation privilégiée… or, sauf erreur de ma part, ou simple malentendu de la vôtre, je dois dire que j’affectionne particulièrement cette éventualité en ce qui vous concerne, nous… n’avons… aucune… relation. De quelque nature que ce soit, hormis notre collaboration sur un plan strictement professionnel. Me trompè-je ?

Julius émit un sifflement impressionné tandis que Beleth dardait sur moi un regard flamboyant de colère contenue. Puis il arbora une mimique à la fois arrogante et satisfaite.

— C’est donc ça… je vous ai blessée. Votre réaction est trop disproportionnée.

Je m’étouffai avec ma propre salive.

— Hunter Beleth… auriez-vous des problèmes d’audition ? Je vous suggère de prendre rapidement rendez-vous avec le médecin approprié.

Ce fut en constatant être obligée de reprendre mon souffle que je réalisais avoir débité mes réparties en apnée. Étrange.

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— Hunter Beleth ? criai-je afin de couvrir le brouhaha causé par l’esprit.

Le roi démoniaque apparut en haut des escaliers, son arme à la main. Son regard alla du vampire qui souriait de toutes ses dents, les yeux écarquillés, faussement innocent.

— Vermine, cracha Beleth entre ses dents. Tu as bien de la chance que mes pouvoirs soient bridés dans ce monde !

— Je vous prie de bien vouloir m’excuser, votre Seigneurie, j’étais pressé de constater de visu que mademoiselle Royale était saine et sauve. Vous n’avez pas eu de problèmes pour entrer ? s’enquit-il ensuite, l’air candide.

Le roi démoniaque plissa les paupières, une moue arrogante sur le visage.

— Certains de mes pouvoirs sont peut-être bridés… mais je reste ce que je suis, Julius.

— Quel fanfaron, marmonna le vampire.

— Tu disais ?

— Quel puissant démon ! mentit Mephistom avec aplomb.

Je jetai un regard en coin à la créature aux cheveux décolorés à mes côtés et croisai ses prunelles dorées. Il m’adressa un clin d’œil puis grimpa les quelques marches qui le séparaient du Hunter.

— L’inspecteur humain ne devrait pas tarder à arriver.

— Russel ?

Beleth opina.

— C’est ça, Rascal.

— Russel… pas rascal, rectifiai-je en terminant également de franchir les dernières marches.

— Pardon, ma langue a fourché, susurra-t-il.

— Une langue fourchue pour un démon… la belle affaire, gloussa Julius.

— Tu sais, Julius… il y a un petit moment que je n’ai pas pratiqué l’émasculation… je me demande si je n’ai pas perdu la main, dit le Hunter d’une voix dangereusement douce.

Mephistom s’éloigna immédiatement de lui, les deux mains sur son entrejambe comme s’il cherchait à protéger ce qui se trouvait derrière ses paumes.

— Mes précieux ! – là, Julius baissa la tête en direction de ces derniers – ne vous inquiétez pas, papa veille sur vous.

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— Le Dullahan est un…

— Je sais très bien ce qu’est un Dullahan ! Ce qui m’angois… m’étonne, c’est que vous l’ayez vu !! Je refermais momentanément ma bouche afin de chercher ce qui pouvait mettre le vampire dans un tel état de nerfs.

— Oh. Vous parlez de la légende qui associe le cavalier sans tête à la mort de la personne qui le voit ? Le démon écarquilla les yeux à un tel point que je crus sincèrement qu’il souffrait d’une quelconque difficulté physique.

— C’est un peu le détail qui me préoccupe… en effet, dit-il en hachant soigneusement chaque syllabe.

Un court instant de réflexion me fut nécessaire avant de sélectionner mentalement ma réponse :

— Techniquement, je vais mourir… un jour, l’informai-je. L’espérance de vie d’un être humain, en moyenne, est d’une soixantaine d’années.

— Oh la jolie petite marge de quarante ans. Si j’étais vous, je ne cracherais pas aussi vite dessus.

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— Je peux effectuer le rite si son Altesse ne se sent pas de le faire.

Beleth ne put s’empêcher d’esquisser un sourire amusé en lui jetant un rapide coup d’œil.

— Pour toi, n’importe quelle excuse pour la peloter est bonne à prendre. Julius feignit de s’offusquer.

— C’est faux ! s’exclama-t-il avec un air dramatique. Je choisis minutieusement mes prétextes. Alice les interrompit en ayant à nouveau de violentes convulsions. — Spurus spiritu ! Ego te ad in Gehennam ! {1} gronda le Hunter.

— Ah oui, le menacer en latin, je reconnais que ça, c’est la classe suprême ! plaisanta le vampire. Beleth ignora la remarque et apposa sa main droite sur la poitrine de la jeune femme. La peau se mit à crépiter sous la chaleur vive émise par sa paume, comme si le démon la marquait au fer rouge.

— Je suis jaloux, commenta sobrement Mephistom.

— Dominus pascit me nihil mihi deerit , poursuivit le roi démoniaque. In pascuis herbarum adclinavit me super aquas refectionis enutrivit me…

— Petit papa Noël, j’ai été très sage cette année, je n’ai tué personne alors je voudrais moi aussi caresser les seins d’Alice, comme le monsieur qui cite le psaume 23, là.

— Animam meam refecit duxit me per semitas iustitiae propter nomen suum …

— Si ce n’est pas possible, la petite dernière de chez Porsche me convient aussi.

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— Julius ?

— Mhm.

— Pourquoi vous ne me regardez pas ?

— J’ai une poussière dans l’œil.

Voilà un mensonge éhonté.

— Vous devriez savoir que je ne vous jugerais jamais sur votre apparence.

— J’aime l’idée que vous êtes attiré par moi, alors je préfère éviter que vous ayez la nausée en vous rendant compte que je suis…

Pendant qu’il parlait, je m’étais rapprochée de lui et une fois à bonne distance, je lui saisis le visage entre mes mains afin de l’obliger à m’affronter.

Il se laissa faire, à contrecœur, mais il céda tout de même.

— Oh.

Ses yeux ne possédaient plus leur teinte dorée, celle qui attirait les humains comme des abeilles autour d’une fleur. Il avait désormais des prunelles rouge vif à la pupille de type reptilienne.

— Vous avez peur ? Ça vous… répugne ? s’enquit-il doucement.

— Fascinant, lâchai-je malgré moi, entièrement concentrée à examiner ses yeux.

J’étais consciente qu’il venait de parler mais je n’en avais pas saisi un traître mot, trop absorbée à relever mentalement chaque détail de ma découverte.

— Fasci… Alice ?

— Mhm… oui ? fis-je en nouant mon regard au sien.

Il devenait urgent que je tienne un journal afin d’y noter mes trouvailles sur les créatures surnaturelles et leur biologie. Mes rapports mensuels au Centre n’en seraient que plus précis, songeai-je en même temps.

Devant son expression sérieuse et intense, je détachai immédiatement mes doigts de son visage, subitement mal à l’aise. Mon cœur se mit à battre plus vite et je reconnus instantanément l’émotion à la fois agréable et oppressante que j’avais déjà ressentie en présence du vampire. Était-ce à cause de la façon dont il me dévisageait en cet instant précis ?

Soudain, à son tour, il plaça ses mains en coupe sur mes joues et je n’eus pas le temps d’esquiver son baiser.

Julius, les yeux clos, appuya délicatement ses lèvres contre les miennes durant plusieurs secondes.

J’entendais mon organe cardiaque pulser jusque dans mes oreilles, comme si j’étais devenue subitement sourde.

Lorsqu’il détacha sa bouche, il plongea le nez dans mon cou tandis que ses doigts glissaient sur mes épaules.

— Alice… souffla-t-il. Vous me faites faire des choses stupides.

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— Vous êtes qui, vous ? grogna Russel.

— Oh ! Je vous prie de bien vouloir m’excuser de m’immiscer dans la conversation. Je me présente : Sarrow Lormont, le nouveau spécialiste de la question métamorphes de votre section paranormale.

Chouette ! Un fêlé de plus dans la boutique ! songea le policier.

— Ravi de vous connaître, monsieur le nouveau spécialiste des bêtes à poil !

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" Si tu ne sais pas où tu vas, n'importe quelle route peut y mener."

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Je sentis aussitôt un sourire se dessiner sur ma bouche.

- Je suis rassurée ! Pendant un instant, j'ai cru que vous étiez sarcastique.

- Oh, vous... murmura-t-il. Vous ne devriez pas sourire de cette façon aux hommes, vous savez.

Ah, tient ? Un jour, Russell m'avait aussi dit quelque chose dans ce goût-là, au commissariat. Mais j'avais oublié de lui poser la question afin qu'il m'en explique la raison.

- Pourquoi ?

- Pourquoi, quoi ? Me questionna-t-il du tac au tac.

Pourquoi les femmes ne doivent pas sourire aux hommes ?

demandai-je curieuse.

Mephistom ouvrir la bouche, exécuta un petit mouvement arrière de la tête, éberlué.

- Alice... vous ne me posez pas sérieusement la question ?

- ...

- Si ?!

Sa réaction était légitime. Le propriétaire de la discothèque à la mascotte rédhibitoire ne connaissait pas mon petit problème d'apprentissage rationnel.

Contrairement à Meredith, Russell et feu Bertrand

- Que les flammes du pistolero - de sa Seigneurie - me brûlent ! Je vous savais innocente, mais à ce point... c'est criminel !

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Le Hunter plissa les yeux tout en me scrutant avec attention.

- Je vous trouve excessivement polie.

- J'ai appris très tôt les règles de la politesse.

- Distante.

- Moins d'un mètre nous sépare. Cela respecte l'espace vital de chacun tout en gardant une forme d'intimité amicale... je n'appelle pas ça être distante.

- Vous savez pertinemment ce que je veux dire, Alice.

- Je ne pense pas, mais vous êtes invités à vous montrer plus explicite. Ce qui signifie que toute allégation nébuleuse est à exclure. Vous pensez pouvoir y parvenir ?

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