Commentaire de EvaCKerlayn_

Pour commencer, il faut savoir que le titre signifie « souffle de vie » en espagnol. Du coup, il représente parfaitement le bouquin, sur bien des points. D’ailleurs, je pense que tous les lecteurs de l’autrice seront d’accord avec moi quand je dis que c’est l’ouvrage le plus dur qu’elle a écrit jusque-là. En effet, elle traite de thèmes forts et d’actualités, comme la drogue ou les relations toxiques.

L’histoire raconte la vie sentimentale de Juan, l’un des deux personnages principaux. Ce jeune homme n’a pas eu de chance dans sa vie, déprime et broie du noir à cause d’un gros connard qui ne mérite pas qu’on s’intéresse à lui. Un jour, Juan rencontre Atawanka, un indien. C’est le coup de foudre immédiat pour l’un comme pour l’autre, même si le beau Quecha est de prime abord froid et distant. À ce moment-là, Juan commence à revivre. Malheureusement, puisque dans la vie rien n’est facile, le destin lui réserve des épreuves, notamment en la personne du gros connard. D’ailleurs, si j’étais Juan, je lui aurais mis un coup de poing (j’abhorre ce genre de mec et c’est pour cette raison que je n’ai rien ressenti quand il lui est arrivé un drame, car il l’a cherché).

Passons à Atawanka. Je crois qu’il est le roi des impulsifs, même si je comprends parfaitement ses doutes, ses peurs et sa méfiance. Être différent, se sentir à part et être persécuté toute sa vie parce qu’on est hors des normes est quelque chose qui à la fois nous forge et nous fait perdre foi aux autres. Mais il a d’excellentes qualités, alors il est très vite pardonné (à chaque fois).

J’ai adoré ma lecture ! D’une, car ça fait plaisir de connaître la plume de Mayday dans un autre registre, trois puisqu’une romance au Pérou, ça met un coup de neuf au genre et trois, car elle a mis en avant les mauvaises rencontres/situations qu’on peut avoir en voyage. Et ça, c’est vraiment super.

Pour finir, je dirais que c’est un sans-faute, même si j’aurais aimé savoir depuis combien de temps ils ont déménagé… là où ont déménagé dans l’épilogue.

PS : Bravo à l’éditrice pour la mise en page des dialogues, elle est