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— Depuis combien de temps en as-tu envie ?
— Depuis le premier soir où je t’ai vu.
Silvio se pencha et pressa son nez contre l’aine de Stefano, juste à côté de son sexe. Il prit une profonde inspiration et une vague de désir traversa Stefano. Bon sang, tout ce que faisait Silvio l’excitait follement.
— Quand tu m’as attaché, je voulais que tu me baises et que tu m’obliges à te sucer.
— Moi aussi, j’en avais envie.
Les lèvres de Silvio se fendirent en un sourire.
— Je le sais.
Afficher en entier— Tu essaies toujours de comprendre, n’est-ce pas ?
— Non, je sais exactement ce qui se passe ici.
— Mais pas ce que tu ressens.
Silvio dévoila ses dents blanches et droites comme un requin qui s’apprête à mordre sa proie, mais il ébaucha un sourire.
— Ni à quel point tu me désires, ajoute-t-il.
Afficher en entierIl attendit d'être certain que Silvio s'était endormi, puis il pleura-il pleura pour Cesare et Vince, et pour cette peur insoutenable qu'il ignorait comment supporter, la peur de l'avenir et du prix qu'il aurait à payer pour sauvegarder son honneur et celui de son père, ainsi que toutes les génération de sa famille jusqu'au premier bougre qui avait pris les armes pour imposer sa version de la loi, là-bas au pays, en Europe.
Il pleura jusqu'à ce que ses yeux lui fassent mal et qu'il n'ait plus la force de continuer. Jusqu'à en être vidé, encore trop conscient de son environnement et de la personne qui partageait son lit. Il aurait volontié tué pour pouvoir pleurer contre la poitrine ou l'épaule de quelqu'un, pour qu'on l'étreigne tendrement en lui disant qu'il avait le droit d'avoir peur.
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