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Extrait

Extrait ajouté par aureane 2021-03-15T15:09:30+01:00

Un des trois Coréens qui entouraient le plus petit nous menaça avec son revolver.

— Vous trois ! lança-t-il. Les mains sur la tête !

Et tout cela sans un poil d’accent ! Remarquables, ces agents secrets !

Nous obtempérâmes prudemment. En théorie, ils n’avaient aucune raison de nous faire du mal, mais autant éviter de les provoquer. Les hommes approchèrent.

Benjamin et moi restâmes de glace. Arthur garda bravement la tête haute, mais son menton tremblait. J’éprouvai un pincement au cœur. Pauvre Arthur. Pour une fois qu’il sortait du Centre…

— C’est à quel sujet ? demanda Benjamin en se plaçant imperceptiblement entre le canon des armes et le jeune bouclé. Vous allez nous voler nos montres ?

Le Coréen ne sourit même pas.

— Je vous en prie, rétorqua-t-il. Nous savons qui vous êtes, vous savez qui nous sommes et ce que nous désirons. Ne nous faites pas perdre notre temps et dites-nous ce que nous voulons savoir.

J’échangeai un regard avec le lieutenant qui haussa les épaules.

— Très bien, mam’zelle Jeanne. Dites-leur tout.

— À vos ordres, mon colonel, acquiesçai-je vigoureusement. Nous avons trouvé un vaisseau extraterrestre à bord duquel des représentants du commerce de la planète Naboo ont souhaité entrer en contact avec nos dirigeants.

L’agent étranger haussa un sourcil.

— Vous vous moquez de moi ?

— Pas du tout.

Il nous adressa alors un sourire, du genre de ceux qui ne font peur que lorsqu’ils sont esquissés par des hommes armés, et se tourna vers Arthur.

— Toi, ordonna-t-il d’une voix mielleuse, dis-nous ce que tu sais au sujet des lumières dans le ciel. Ou je te tue. Douloureusement.

Je grimaçai. De là où j’étais, j’entendais les battements paniqués du cœur du pauvre petit pirate qui ouvrait la bouche comme s’il manquait d’air. Si ces types essayaient de s’en prendre à lui, je les tuerais sans état d’âme.

— D’accord, d’accord, débita Arthur avec un rythme deux fois plus rapide qu’à l’ordinaire. Je vous dis tout. C’est les extraterrestres. Ils perturbent nos ondes cérébrales en nous hypnotisant et… et ils déclenchent une phobie de l’eau. Alors les gens ne se lavent plus. Et en plus, ils boivent plein d’alcool et les extraterrestres pourront dominer la Terre.

Il s’interrompit pour reprendre son souffle. J’acquiesçai gravement.

— Bien joué, Jean-Jacques, le félicitai-je.

— Vous irez loin, soldat, renchérit Benjamin.

— Hein ? Pourquoi ?

Le Coréen fulminait. Il avait beau conserver un visage placide et des mains détendues, je décelais les micro-crispations de ses muscles comme s’il trépignait de rage.

— Je vois, laissa-t-il tomber d’une voix glaciale. Je vous ai sous-estimé, jeune homme, je ne pensais pas que vous étiez le chef de ces deux-là. Et inutile de faire cette tête, je ne suis pas idiot.

L’expression ahurie d’Arthur m’aurait fait hurler de rire si je n’avais pas eu un revolver pointé sur la poitrine.

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