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Notre monde est comme ça. Quand il pleut, les fleurs poussent, et quand il ne pleut pas, elles fanent. Les lézards mangent les insectes, et sont mangés par les rapaces. Mais tous finissent par mourir et se dessécher. Une génération disparaît, une autre prend sa place. C'est une règle absolue. Il y a différentes façons de vivre, et différentes façons de mourir. Mais c'est sans importance. La seule chose qui reste en fin de compte, c'est le désert.

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Je lisais énormément, écoutais beaucoup de musique. J'avais toujours aimé ces activités, mais grâce à Shimamoto-san j'avais pu développer et affiner mon amour des livres et de la musique. Je fréquentais assidûment la bibliothèque et y empruntais tout ce que je pouvais. Une fois que j'avais commencé un livre, rien n'aurait pu m'empêcher d'arriver au bout. C'était pour moi une véritable drogue : je lisais en mangeant, je lisais dans le train, je lisais jusqu'à l'aube dans mon lit, je lisais en cachette pendant les cours. Je m'étais aussi procuré une petite chaîne stéréo et, dès que j'avais un instant, je m'enfermais dans ma chambre pour écouter des disques. Je n'avais toutefois aucun désir de partager avec qui que ce soit mon expérience des livres et de la musique. J'éprouvais une certaine paix à être moi-même, satisfait de ne pas être un autre. En ce sens, j'étais un adolescent terriblement solitaire et arrogant. Je n'aimais pas les sports d'équipe, je détestais les sports de compétition. Ce que j'aimais, c'était nager des heures seul, en silence.

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En écoutant cette mélodie belle et légère, je me rappelais toujours cette période de ma vie. On ne peut pas dire que j'étais très heureux alors. Pourtant, le souvenir de cette époque m'emplissait de nostalgie. j'étais plus jeune, plus affamé, plus solitaire que maintenant. mais j'étais vraiment moi-même. À cette époque, je ressentais en profondeur chaque note de musique que j'écoutais, chaque ligne des livres que je lisais, comme si elles pénétraient intimement en moi.

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Je ne peux pas répondre clairement. Yukiko resta longtemps silencieuse. De temps en temps, un camion passait sur la route au-dessous de nos fenêtres, transportant des marchandises dans la nuit. Je regardai par la fenêtre, mais ne vis rien, Il n'y avait là rien d'autre qu'une étendue de temps et d'espace sans nom, qui reliait la nuit à l'aube. Tant que ça a duré, j'ai eu plusieurs fois envie de mourir, déclara Yukiko, Je ne dis pas ça pour te faire peur mais parce que ce'est vrai, tu sais. Oui, j'étais seule et triste au point de souhaiter mourir. Mourir n'est pas en soi une chose bien difficile, à mon avis. Tu comprends ? La volonté de vivre dimi- nuait peu à peu en moi, comme l'air diminue peu à peu dans une pièce fermée. Dans des moments pareils, mourir n'a rien de bien difficile. Je ne pensais même pas aux petites, tu sais. Je ne me demandais même pas ce qu'elles deviendraient si je mourais. Oui, j'étais seule et triste à ce point-là. Tu l'ignorais, n'est-ce pas ? Tu n'as sans doute jamais réfléchi sérieusement à ce que je pensais, a ce que je ressentais, à ce que je m'apprêtais à faire. Je ne répondis rien. Elle ôta sa main de ma poi- trine, la posa sur ses genoux. En tout cas, si tu veux savoir pourquoi je ne SUIS pas morte, pourquoi j'ai continué à vivre ainsi, est parce que je me disais que si tu revenais vers moi je t'accueillerais à nouveau. Voilà pourquoi je me suis pas suicidée. Ce n'est pas une question.

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Nat King Cole chantait South of the Border, "Au sud de la frontière". Il y avait longtemps que je n'avais pas entendu ce morceau.

- Tu sais, quand on était petits, je me demandais toujours ce qu'il pouvait y avoir au sud de la frontière, remarquai-je.

- Moi aussi. En grandissant, quand j'ai pu comprendre les paroles en anglais, j'ai été très déçue de m'apercevoir que c'était seulement une chanson sur le Mexique. Je pensais qu'au sud de la frontière se trouvait quelque chose de bien plus merveilleux.

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- Au diable l'art et le sens artistique ! Je les jette en pâture aux vautours chauves ! Moi, j'aimais ce bruit, je n'en démordrai pas.

- Peut-être, admit-elle. Mais qu'est-ce que c'est que les vautours chauves ? Je connais les vautours ordinaires, mais pas les vautours chauves.

Dans le métro du retour, je lui expliquai la distinction entre les vautours ordinaires et les vautours chauves. Leur différence d'habitat, de cri, leurs périodes de rut, tout.

- Le vautour chauve se nourrit d'art, le vautour ordinaire dévore des cadavres anonymes. Ça n'a rien à voir.

- Quel drôle de type tu es ! s'exclama-t-elle en riant, puis elle serra un peu plus son épaule contre la mienne, sur le siège où nous étions assis.

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Vingt ans vous changent une personne, c'est certain, pourtant j'aurais reconnu ce visage entre mille.

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Jusqu'où des faits que nous tenons pour certains le sont-ils ? À partir d'où deviennent-ils seulement des faits que nous tenons pour « réels » ?

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Dans les douces ténèbres où j'étais, la pluie tombait sans discontinuer.

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Chaque fois que j'y pense, je me dis que l'orientation de notre vie tient vraiment à peu de choses.

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